Geoffroy, 39 balais à l’état civil, mais pas loin de 14 ans d’âge mental.
Quand j’étais petit, je démontais tous les réveils-matin. Pour autant que je puisse m’en souvenir, je n’ai jamais réussi à en remonter un seul. Par contre, j’ai bien failli réussir à me crever un œil à cause d’un ressort perfidement bandé dans son logement, que je n’ai très littéralement pas vu venir. Fin de ma période « horlogerie ».
Plus tard, au sortir d’une adolescence disons fumeuse, j’ai eu quelques velléités artistiques. L’art photographique m’a parût un bon moyen d’exploiter mon intérêt renaissant pour la technique, tout laissant s’exprimer la puissance créatrice qui me gonflait la poitrine. C’était la fin des années 80. Après avoir bousillé une bonne vingtaine de pelloches grâce au Minolta XG-1 de mes parents, j’ai fini par maîtriser l’aspect technique de la chose ; en tout cas, dans la théorie. Car de chef-d’œuvre, point encore ! Je crois même qu’il régnait, dans mon entourage, une certaine unanimité quant à la qualité de ma production. S’agissant de gens bien élevés et généralement bienveillants à mon égard, je n’ai pas eu à en souffrir.
En ce crépuscule de ma passion photographique, j’ai décidé de réorienter mes objectifs vers une nouvelle lubie : la découverte de la nature. J’allais me consacrer corps et âme au reportage animalier ! J’ai donc investi mes modestes économies dans un Zenit dont la référence m’échappe aujourd’hui, mais qui était, justification de mon choix, accompagné d’un énorme téléobjectif 300mm. L’ensemble se montait sur une crosse munie d’une gâchette, et le photographe se transformait en vrai chasseur de photos. Inconvénients, l’ensemble complet pesait une vache morte, le télob’ devait être « armé » à chaque fois, et son déclenchement provoquait un CLAC qui soulevait autour du prédateur des nuées d’oiseaux affolés.
Je crois bien que de cet été-là, il me reste une photo, avec une marmotte en haut à droite. Fin de ma période « photographie ».
Depuis… le numérique pour donner des images à bouffer aux emails, une vraie et durable passion pour la moto ancienne… et toujours le goût (mais pas le talent) de mettre les mains dans le cambouis.
Et voilà que je retrouve, dans mon grenier, un carton contenant les appareils photo de feu mon grand-père. Grâce aux conseils reçus sur le forum de Sylvain Halgand, j’ai déjà remis en ordre de marche un assez rare folding des années 30, avec lequel je couvre aujourd’hui les sorties de mon club de pétochons des années 30-50.
Toujours dans l’idée d’utiliser l’appareil contemporain de mes machines, je m’attaque désormais à un appareil des années 70 : un Yashica Electro 35 GSN.
Mais celui-ci me donne plus de mal… d’où ma présence ici ! Et RDV dans la rubrique-qui-va-bien et d'avance merci pour vos conseils!
Elle était pas trop longue, ma présentation
