En effet, mais je préfère un modèle utilisable aussi avec des boitiers de format différents, et si d'aventure il avait aussi une fonction spotmètre ce serait le Nirvana, histoire d'essayer le zone system (le budget reste toutefois une limitation à prendre en compte)... Bon, et soyons réalistes, ces chassis + cellules spécifiquement conçus, faut déjà les trouver et qu'ils fonctionnent encore convenablement.Oriu a écrit : dimanche 15 septembre 2024 9:04C'est pour ça que Sinar a conçu plusieurs générations de cellule/flashmètre qui étaient insérés dans des châssis spéciaux https://dynewskiphotography.com/sinar-i ... ion-no-20/lignesbois a écrit : samedi 14 septembre 2024 19:59 Si tu as un flashmètre dans tout ça, ça m'intéressera (mon budget reste cependant limité). J'ai fait une séance studio la semaine dernière (photos de grossesse à la chambre en complément des images en pixel prises par ailleurs). Résultat catastrophique, les plans films sont à peine exposés. Il me faut de quoi mesurer la lumière de façon fiable dans ce genre de situation, sans essayer de convertir de manière hasardeuse les paramètres utilisés sur les boites à pixel.
De cette manière on prend en compte l'optique, sont ouverture réelle et le facteur de soufflet
Broncolor avait aussi une sonde compatible https://www.kamera-express.fr/broncolor ... e-sonde-oc
L'autre solution que j'envisage, c'est l'achat d'un LomoGraflock. Malgré tout le mal que je peux penser de certains produits Lomography, pour avoir pu tester brièvement celui-ci il y a deux semaines, j'y vois un réel potentiel.
Pour le dire simplement, il vient combler le vide laissé par l'arrêt de production des films instantanés en grands format (type Fuji FP100).
Certes, il n'est pas exempts de défauts et de limitations :
- Exploitation du format Instax Wide, soit un peu plus de la moitié de la surface normale d'un PF 4x5, avec juste une référence N&B et une référence couleur, les deux en 800iso. Comme tous les positifs directs ou inversibles, les Instax sont assez peu à l'aise avec les compositions à forte dynamique.
- Le volume du produit (éjection des vues motorisée) et les manipulation supplémentaires qui en découlent (cale de 14mm d'épaisseur à insérer derrière le dépoli pour la prise en compte du décalage du plan image -heureusement exploité pour indiquer la surface utile sur le dépoli-, démontage du dépoli après compo et mise au point pour insérer le dos proprement dit sur le cadre graflock)
- fabrication en plastique, qualité à voir sur le temps long
Cependant, il a aussi quelques atouts à faire valoir :
- comme à la grande époque des studios en argentique utilisant des PF instantanés pour vérifier les réglages, le positif est rapidement obtenu, ce qui permet des corrections dans la foulée si nécessaire. On peut aussi imaginer l'utiliser pour des animations dans le cadre du club (portraits à la chambre avec positif disponible dans la foulée)
- le prix des consommables : le pack 2x10 Instax Wide coûte 20€... soit 1€ la vue. Si j'arrondis à la truelle les prix rapidement relevés hier pour des PF 4x5, il n'y a guère que la Foma 100 qui soit aussi bon marché... Si l'on ne tient pas compte des coût de développement et tirage. Sinon, rapporté à l'unité et selon les références, pour du N&B ont peut grimper à 7€, en couleur négatif environ 10€ et 8€ en inversible... Toujours sans les coûts liés au développement et au tirage... Ouais, vaut mieux foirer un Instax Wide qu'un PF...
- le prix du LomoGraflock : 175€. Ce budget explique largement la conception d'apparence "légère" (plastique) du produit. Mais clairement, le rapport qualité/prix est bon, et c'est un accessoire qui peut s'amortir assez vite. Selon la pratique de chacun, je pense qu'on peut considérer que c'est amorti une fois que l'on a foiré plus ou moins 15 instax mais que ça a permis d'effectuer les corrections nécessaires pour exposer correctement les PF par après. Evidemment, un emploi systématique dans n'importe quelle circonstance est inutile.