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Double filtrage pour contre-jour ?
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Double filtrage pour contre-jour ?
Bonjour,
J'ai fais 2 tirages d'un personnage plein pied et de face en 3/4 contre-jour et ce n'est pas Top. C'est peut-être dans un cas comme celui-ci qu'il faut faire jouer le double-filtrage. Si possible, quelle technique me conseillez-vous.
Peux pas vous montrer, j'ai pas de scan.(y a t-il ce genre de leçons dans le bouquin de Bachelier?)
Merci.
J'ai fais 2 tirages d'un personnage plein pied et de face en 3/4 contre-jour et ce n'est pas Top. C'est peut-être dans un cas comme celui-ci qu'il faut faire jouer le double-filtrage. Si possible, quelle technique me conseillez-vous.
Peux pas vous montrer, j'ai pas de scan.(y a t-il ce genre de leçons dans le bouquin de Bachelier?)
Merci.
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- Super Gourou
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Pour faire monter une zone en contre jour demeurant desespérément plate, il convient de recourir à la technique de la préilumination plutôt qu’à celle du double filtrage.
Cette technique est la mise en œuvre de principes de base de la sensitométrie.
La courbe de noircissement d’un papier, bien qu’en règle générale il s’agisse plutôt d’une droite, répond aux mêmes caractéristiques que toute émulsion, à l’exception du voile de base (la base du papier la couleur du papier non exposé et traité).
Toute émulsion ne réagit pas au premier photon qui vient se perdre dans la couche sensible : il faut une certaine dose de lumination avant que celle-ci enregistre l’événement (noircissement donc) Voilà pourquoi les hautes lumières d’un négatif sont particulièrement pénibles à faire monter.
Le point ou l’émulsion réagit est le seuil de sensibilité. La préillumination consiste à amener le papier à ce point afin qu’il réagisse davantage aux hautes lumières du négatif (fenêtre en contre jour, chemise blanche à midi le 15 août à Bamako,…).
Passe vue à blanc, on pratique une bande d’essai sur le papier que l’on compte préilluminer, agrandisseur réglé pour le format de tirage que l’on souhaite réaliser (le calcul du temps de pose pour un autre format peut toutefois être déduite du format de base par application de la loi de Descartes). Un compte pose qui permet les dixièmes de secondes est à mon sens indispensable. On réalise plusieurs zones par paliers successifs en augmentant d’un 1/2 IL la durée d’exposition chaque fois (0,2s – 0,3s – 0,4s –0,6s – 0,8s, etc. par ex.). Il est nécessaire de marquer au crayon ou par une entaille la limite de chacune des zones ainsi réalisée, rien ne ressemblant davantage au blanc que le blanc…
Traitement du papier selon le procédé habituel et examen de l’épreuve une fois sèche. La zone ou le papier décolle du blanc, premier gris perceptible, détermine le seuil de sensibilité du papier, selon le procédé de traitement mis en œuvre. Imaginons que cette zone est celle résultant d’une exposition de 0,8s, la préillumination consistera à exposer le papier à 0,6s pour l’amener au seuil de sensibilité.
Cette technique permet de retrouver de la matière sur des hautes lumières cramées qui viennent difficilement, où au prix d’un fastidieux maquillage.
Chaque référence de papier ayant sa propre sensibilité (dans tous les sens du terme), il faut effectivement effectuer les tests pour chacun d’eux. Pour les marques dont la qualité de production est stable, on peut s’en tenir aux tests faits sur une boîte antérieure, même si une petite vérification n’est pas inutile et peut permettre d’éviter de gâcher du papier. En revanche, d’autres marques nécessitent d’être testée pour chaque lot (Bergger par ex.).
Penser aussi au fait que les révélateurs « font » aussi la sensibilité ; les tests sont à reconduire pour chacun d’eux, même si les valeurs de préillumination peuvent paraître proches.
Cette technique est la mise en œuvre de principes de base de la sensitométrie.
La courbe de noircissement d’un papier, bien qu’en règle générale il s’agisse plutôt d’une droite, répond aux mêmes caractéristiques que toute émulsion, à l’exception du voile de base (la base du papier la couleur du papier non exposé et traité).
Toute émulsion ne réagit pas au premier photon qui vient se perdre dans la couche sensible : il faut une certaine dose de lumination avant que celle-ci enregistre l’événement (noircissement donc) Voilà pourquoi les hautes lumières d’un négatif sont particulièrement pénibles à faire monter.
Le point ou l’émulsion réagit est le seuil de sensibilité. La préillumination consiste à amener le papier à ce point afin qu’il réagisse davantage aux hautes lumières du négatif (fenêtre en contre jour, chemise blanche à midi le 15 août à Bamako,…).
Passe vue à blanc, on pratique une bande d’essai sur le papier que l’on compte préilluminer, agrandisseur réglé pour le format de tirage que l’on souhaite réaliser (le calcul du temps de pose pour un autre format peut toutefois être déduite du format de base par application de la loi de Descartes). Un compte pose qui permet les dixièmes de secondes est à mon sens indispensable. On réalise plusieurs zones par paliers successifs en augmentant d’un 1/2 IL la durée d’exposition chaque fois (0,2s – 0,3s – 0,4s –0,6s – 0,8s, etc. par ex.). Il est nécessaire de marquer au crayon ou par une entaille la limite de chacune des zones ainsi réalisée, rien ne ressemblant davantage au blanc que le blanc…
Traitement du papier selon le procédé habituel et examen de l’épreuve une fois sèche. La zone ou le papier décolle du blanc, premier gris perceptible, détermine le seuil de sensibilité du papier, selon le procédé de traitement mis en œuvre. Imaginons que cette zone est celle résultant d’une exposition de 0,8s, la préillumination consistera à exposer le papier à 0,6s pour l’amener au seuil de sensibilité.
Cette technique permet de retrouver de la matière sur des hautes lumières cramées qui viennent difficilement, où au prix d’un fastidieux maquillage.
Chaque référence de papier ayant sa propre sensibilité (dans tous les sens du terme), il faut effectivement effectuer les tests pour chacun d’eux. Pour les marques dont la qualité de production est stable, on peut s’en tenir aux tests faits sur une boîte antérieure, même si une petite vérification n’est pas inutile et peut permettre d’éviter de gâcher du papier. En revanche, d’autres marques nécessitent d’être testée pour chaque lot (Bergger par ex.).
Penser aussi au fait que les révélateurs « font » aussi la sensibilité ; les tests sont à reconduire pour chacun d’eux, même si les valeurs de préillumination peuvent paraître proches.
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Bah, après 25 piges de labo., on finit par connaître deux trois trucs pour sortir un tirage qualité expo. 50 000 US dollars minimum pour collectionneurs nippons pas fauchés fauchés avec un néga. exposé au pastis un jour de Mistral 16 EV de contraste au compteur.
Alors autant filer les dits trucs pour que ceux qui connaissent pas encore ne s’e… pas comme nous autres dans le temps où nous étions bleusailles à ce demander s’il suffisait de bien fermer les yeux pour faire le total black dans la chambre du même nom.
& Merci bien à vous et à bientôt, pour de nouvelles aventures.
Alors autant filer les dits trucs pour que ceux qui connaissent pas encore ne s’e… pas comme nous autres dans le temps où nous étions bleusailles à ce demander s’il suffisait de bien fermer les yeux pour faire le total black dans la chambre du même nom.
& Merci bien à vous et à bientôt, pour de nouvelles aventures.
- Georgesh
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IL= indice de lumination
EV = la même chose en anglais exposure value.
C' est la combinaison d' un diaphragme et d' une vitesse d' obturation, qui permet à une certaine quantité de lumière de venir exposer la pellicule.
On trouve ces indices IL ou EV sur les posemètres qui sont généralement étalonnés de 1 à 22.
exemple, par ma fenêtre, avec une 100 ISO, mon IL est 17.
avec un IL de 17, j' ai le choix entre 1/500, à 2,8
1/250 à 4
1/125 à 5, 6
1/60 à 8 etc...
EV = la même chose en anglais exposure value.
C' est la combinaison d' un diaphragme et d' une vitesse d' obturation, qui permet à une certaine quantité de lumière de venir exposer la pellicule.
On trouve ces indices IL ou EV sur les posemètres qui sont généralement étalonnés de 1 à 22.
exemple, par ma fenêtre, avec une 100 ISO, mon IL est 17.
avec un IL de 17, j' ai le choix entre 1/500, à 2,8
1/250 à 4
1/125 à 5, 6
1/60 à 8 etc...
- MMP
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La recette ? tout dépend du nippon.
Je dis ça cause qu’à Arles (un ex. au hasard) souvent parfois on conceptualise dur de dur et dans des formats que tu es obligé de racheter le château de famille pourtant jadis bradé à vil prix raison factures impôts tralala pour pouvoir les accrocher et les voir d’assez loin pour ne pas voir les pétouilles et autres cochoncetées que s’en est à hurler bien que pour notre pomme ce sera au final que le prix du ticket d’entrée pour zoner dans les zanciens zateliers de la seneuceufeu (ceux qui connaissent Arles comprendront).
Et en galerie courtesy off sa douille comme c’est pas permis. Cochoncetées itou with compliment.
En clair, on peut faire du bon tirage que c’est un plaisir on en mangerait si s’était permis même avec un néga. fusillé en plein vol, alors ce serait dommage de ce priver de qualité.
D’où les 50 000 US dollars.
Serious now :
IL = Indice de lumination = EV = Exposure value (en javanais outre manchatlantique) = plus communément 1 valeur de diaph. (ou de vitesse).
Ca peut paraître compliqué sur le papier. Mais faites le test et vous verrez que c’est finalement par sorcier pour deux ronds. Le n&b, ça consiste à jongler avec des densités de gris entre noir et blanc, que ce soit à la prise de vue où au tirage.
Ce qui peut être le plus difficile au début, c’est d’acquérir un regard n&b qui prévisualise les dites densités.
Je dis ça cause qu’à Arles (un ex. au hasard) souvent parfois on conceptualise dur de dur et dans des formats que tu es obligé de racheter le château de famille pourtant jadis bradé à vil prix raison factures impôts tralala pour pouvoir les accrocher et les voir d’assez loin pour ne pas voir les pétouilles et autres cochoncetées que s’en est à hurler bien que pour notre pomme ce sera au final que le prix du ticket d’entrée pour zoner dans les zanciens zateliers de la seneuceufeu (ceux qui connaissent Arles comprendront).
Et en galerie courtesy off sa douille comme c’est pas permis. Cochoncetées itou with compliment.
En clair, on peut faire du bon tirage que c’est un plaisir on en mangerait si s’était permis même avec un néga. fusillé en plein vol, alors ce serait dommage de ce priver de qualité.
D’où les 50 000 US dollars.
Serious now :
IL = Indice de lumination = EV = Exposure value (en javanais outre manchatlantique) = plus communément 1 valeur de diaph. (ou de vitesse).
Ca peut paraître compliqué sur le papier. Mais faites le test et vous verrez que c’est finalement par sorcier pour deux ronds. Le n&b, ça consiste à jongler avec des densités de gris entre noir et blanc, que ce soit à la prise de vue où au tirage.
Ce qui peut être le plus difficile au début, c’est d’acquérir un regard n&b qui prévisualise les dites densités.
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- Georgesh
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MPP, c' est le pseudo de Michel Audiard ?MMP a écrit :La recette ? tout dépend du nippon.
Je dis ça cause qu’à Arles (un ex. au hasard) souvent parfois on conceptualise dur de dur et dans des formats que tu es obligé de racheter le château de famille pourtant jadis bradé à vil prix raison factures impôts tralala pour pouvoir les accrocher et les voir d’assez loin pour ne pas voir les pétouilles et autres cochoncetées que s’en est à hurler bien que pour notre pomme ce sera au final que le prix du ticket d’entrée pour zoner dans les zanciens zateliers de la seneuceufeu (ceux qui connaissent Arles comprendront).
Et en galerie courtesy off sa douille comme c’est pas permis. Cochoncetées itou with compliment.
En clair, on peut faire du bon tirage que c’est un plaisir on en mangerait si s’était permis même avec un néga. fusillé en plein vol, alors ce serait dommage de ce priver de qualité.
D’où les 50 000 US dollars.
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- Super Gourou
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C'est qui ce zig ?Georgesh a écrit : MPP, c' est le pseudo de Michel Audiard ?
Précision (j'aime beaucoup les précisions) : MPP it's a old british marque de chambre 4x5inches style Technica mais moins chère.
Donc mézigos c'est MMP qu'essaie d'être clair sur les questions techniques mais dérape rapide sur le reste (comme les tirages d'expo. chicobranchouilles mal tirés par ex.).
- Georgesh
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- MMP
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Je me disais bien aussi que c’était ce type qu’on croisait dans d’obscures salles à une époque où nos quilles c'étaient pas de la drouille qu'on se faufilait rapidos après avoir fait croire à l’ouvreuse que ça flambait dur au niveau des affiches regardez m'dame là bas au dessus du trottoir… Un régal, comme une bonne séance de labo., penché au dessus des cuvettes, à attendre tranquille que les noirs montent bien comme il faut.


- fabrice C
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