Démarrer au labo photo....

[epox]

Bonsoir,

Je cherche à faire mon labo moi même, mais j'y connais rien dans le matériels qu'il me faut. À part un agrandisseur j'ai besoin de quoi?

Si on pouvait résumer l'essentiel du matériels nécessaires pour développer du N&B sa serai super gentil.

Je veux pas d'un labo économique, je souhaite un labo pratique et ne manquer de rien niveau matériels

[seerauber]

Bonsoir,
Un peu de lecture
http://35mm-compact.com/photographie/tirage-photos.htm

[Neil]

Si tu as les moyens et que tu sais où chercher, tu peux te constituer un labo intégral d'un seul coup. Sinon, sache que le matériel de labo comprend de très nombreux éléments allant de l'indispensable au totalement facultatif en passant par ces petites choses qui facilitent grandement la vie : on peut très bien démarrer avec l'essentiel et compléter son arsenal selon ce qu'on trouve au détour du net ou d'un magasin, selon ses besoins, selon son budget.

Une petite liste récapitulative, donc ? Ca a déjà été fait moult fois sur ce forum, tu peux aussi consulter les supers articles en ligne sur le site. Mais bon, allons-y !

Tout d'abord, le développement :

- une cuve de développement. C'est une cuve cylindrique munie d'un couvercle vissant. On peut remplir ou vider cette cuve sans que la lumière y entre par un astucieux système. Marques de cuves : paterson, jobo... Il en existe pour un seul film ou pour plusieurs. Peu onéreux, surtout en occasion. Avec la cuve une spire est fournie, c'est une sorte de bobine dans laquelle on place le film déroulé.

- Un thermomètre : il est important de pouvoir mesurer la température des chimies.

- Un chronomètre ou une pendule de labo : pour bien respecter les durées des bains et les cycles d'agitation.

- Des pinces à négatif. Des pinces à linge en bois font tout aussi bien l'affaire ! Elles servent à suspendre et à lester le film lors du sêchage.

- Petit matériel : décapsuleur, ciseaux. Un extracteur de film facilite beaucoup le travail. Des feuilles de rangement pour les négatifs.

- Côté chimies : du révélateur. Tu as le choix entre le concentré sous forme liquide, pratique mais qui se conserve quelques mois seulement, et la poudre qu'il faut préparer mais qui se conserve indéfiniment. Il existe plein de marques de révélateurs, pour débuter un produit passe-partout comme le D76 de Kodak est bien suffisant. Un bain d'arrêt : n'importe lequel fera l'affaire. C'est en réalité toujours à base d'acide acétique, du coup certains utilisent avec succès des dilutions de vinaigre d'alcool ! Du fixateur : n'importe lequel convient, perso je suis fidèle à l'Agefix de Kodak. De l'agent mouillant : un produit antistatique qui permet un sêchage uniforme des films. C'est un produit très concentré, j'ai la même bouteille d'Ilfotol depuis presque un an, je l'utilise pour nettoyer mes carreaux en plus du labo et elle n'est qu'à moitié vide )

A noter : le fixateur, le bain d'arrêt et l'agent mouillant servent aussi pour le développement des papiers sensibles.

Et c'est tout pour le développement. Surtout pas de pince essoreuse !

Le tirage : là ça se complique un peu. L'investissement est aussi plus lourd. Que faut-il ?

- Un agrandisseur adapté à ses besoins (tu fais du 24x36 je suppose, mais fais-tu ou envisages-tu de faire également du moyen-format voire du grand-format ? si oui il faudra acheter une machine adaptée ou évolutive). L'agrandisseur doit être solide, stable et être fourni avec TOUS ses accessoires (condenseurs, passe-vue, porte-négatif, platine...). Les agrandisseurs accueillent des objectifs spécifiques à un format donné, il est déconseillé d'utiliser un 50mm pour un négatif de moyen-format, par exemple. Bien se renseigner.

- Un margeur : pour maintenir le papier bien à plat et créer des marges blanches. On peut s'en passer, mais une fois qu'on y a goûté on ne peut plus revenir en arrière ! Si tu as du pognon, réjouis-toi : il existe des modèles à plusieurs centaines d'euros. Prévoir un margeur adapté au format 24x30 minimum.

- Un compte-pose : très pratique voire indispensable, surtout si on le combine avec un commutateur au pied (qu'il est possible de fabriquer soi-même très facilement). Permet d'allumer et d'éteindre l'agrandisseur pendant des durées pré-déterminées.

- Un contrôleur de mise-au-point, aussi appelé "scoponet" (scoponet est une marque parmi d'autres). Permet de vérifier que l'image est parfaitement nette sur le margeur.

- Une lanterne inactinique : on ne trouvera bientôt plus d'ampoules rouges, la lanterne est une solution à ce problème. C'est une cloche teinte en rouge qui accueille une ampoule généralement de type frigo (donc trouvable presque partout). Environ 30 euros, mais c'est un bon investissement.

- Un massicot : pour découper proprement les photos.

Voilà pour les grosses dépenses. J'exclue volontairement les sêcheuses, laveuses, tireuses contact et autres presses à chaud. Là on est dans le luxe.

- Des bacs à papier : il en faut au moins 4. Un pour le révélateur, un pour le bain d'arrêt, un pour le fixateur et un dernier pour un peu ce qu'on veut (par exemple de l'eau aditionnée d'agent mouillant, ou une solution de virage, ou un second bain de fixateur...). On peut en avoir un lot de grands et un autre de petits selon le format qu'on désire traiter lors d'une séance.

- Des pinces : deux ou trois. Les meilleures selon moi ont des embouts en caoutchouc (ce qui évite de rayer l'émulsion).

- Une plaque de verre format 24x30 : pour le tirage des planche-contacts. Peut aussi servir au sêchage des papiers barytés.

- Une poire de lavement, qu'on peut acheter dans toutes les pharmacies. sert à dépoussiérer, notamment les films.

- Un chiffon anti-statique.

- Des récipients gradués : en prévoir plusieurs pour les gros et les fins dosages. Graduation en ML obligatoire. Sert à la préparation des chimies.

- Une blouse de travail en coton : bien souvent on se décide à en acheter une trop tard...

- Une raclette en caoutchouc : pratique pour essorer le papier.

- des bouteilles "accordéons" pour la conservation des chimies. Des bouteilles de lait opaques peuvent faire l'affaire.

- Fil de fer : pour fabriquer des outils de maquillage ou "badines". Quelques décimètres de câble gainé noir bien rigide font l'affaire.

- Cartoline noire, adhésif noir mat (type "gaffer", aussi nommé "cotch du photographe"). Servent à énormément de choses.

Côté chimies :

Pas besoin de plus de produits que pour le développement des films, sauf un révélateur spécifique. Là encore il en existe beaucoup, en concentré liquide ou en poudre. Je ne parlerai pas ici des autres produits type virage ou auxiliaire de lavage, inutile de tout compliquer.

Côté papiers :

On trouve des papiers plastifiés (ou "RC") à surface brillante, mat, perlée... Et les fameux papiers barytés forcément plus chers. Il existe des papiers à tons neutres, à tons froids, à tons chauds qui réagissent différements selon les produits employés, leur dilution, la durée de traitement... Au début il vaut mieux éviter de trop se disperser. Tu devrais donc choisir un papier RC, tons neutres, bien plus facile à traiter et moins onéreux que le baryté. Achète une bonne ramette de 100 feuilles format 13x18 et une autre de 50 feuilles de 18x24 pour "te faire la main". Tu vas beaucoup gâcher au départ.

[epox]

merci pour toute cette liste, c'est exactement ce que je voulais comme informations.merci .il y a tellement de pages sur ce forum que j'ai du mal...

[500TL]

Toutes ces informations m'ont aussi été très utiles, merci encore une fois, Neil

De mon côté je suis pour le moment surtout intéressé par le développement du négatif, puisque je scanne mes photos.

J'ai regardé un peu les prix pour les produits (que d'ailleurs je croyais plus nombreux en me souvenant de mes cours de photo à l'école il y a presque 10 ans maintenant...), et ça semble vraiment très abordable.

Je suis allé voir sur Caddy photo (Lionel va être content), le AGFA Rodinal est à 6.50€ pour 0.5L, et le AGFA Agefix est à 25€ pour 5L.

Pour le révélateur 0.5L tout est indiqué: on peut faire 50 films (!)

Mais pour le fixateur, on peut faire combien de films ? D'ailleurs je viens de voir qu'il y a aussi une version 1L, alors disons combien de films avec 1 litre ? Combien de fois en moyenne est-ce qu'on peut le réutiliser ? Est-ce qu'une fois employé on remet le liquide dans le flocon avec le reste du liquide neuf ? Ou alors il faut un récipient séparé (dans mon cours photo je me rappelle que le prof mélangeait tout..)

Après, il faut du vinaigre... super c'est pas cher. Avec un litre de concentré à 8°, on fait combien de films approximativement ?

Ensuite une bouteille de liquide vaiselle, et de l'agent mouillant... c'est pas dans les pages de Lionel ça non ? ... ce Ilfotol c'est quoi ?

Ensuite on emploie l'eau du bain-marie du départ, à 20°, et c'est tout ??


Maintenant je me demande si, toujours pour développer le négatif seulement, le rapport quantitié de produits / nb de pellicule développées est aussi bon en couleurs ?

Ca d'après ce que j'ai pu lire, c'est assez "simple" ? Je dois aussi être victime des photographes décourageurs qui tentent de conserver leur marché...

Que faut-il concrètement de plus qu'en noir/blanc ? Le rendement est-il aussi bon qu'en noir/blanc ?

Est-ce que c'est accessible pour un débutant ? (bien-sûr je vais commencer par du noir/blanc et passer à la couleur dans un second temps)

Dernière question: pour la cuve, est-ce que ce sont les mêmes pour le 135 et pour le MF ? J'imagine que la spirale n'est pas identique ?


Merci bien
François

[500TL]

Encore une question: je viens d'aller voir sur ebay, et pour les cuves Paterson il y a un peu de tout côté prix...

Quel serait un bon tarif pour une cuve qui accepte le film MF, et qui permêt de développer deux ou trois films à la fois ?

En magasin de photo quels sont les prix ? C'est sûrement plus cher, mais plus pratique quand même.

Enfin une question que j'ai oubliée: combien de temps ça prend à peu près pour développer une pellicule (temps d'installation et de netoyage compris ?) - en couleurs c'est beaucoup plus long ?

A+!

[Oz]

Merci Neil, je m'imprime ta liste aussi ....
Bon bin niveau budget ... ca va y allez
Merci !

[Neil]

je suis allé voir sur Caddy photo (Lionel va être content), le AGFA Rodinal est à 6.50€ pour 0.5L, et le AGFA Agefix est à 25€ pour 5L.

Le Rodinal est un excellent et très ancien révélateur, mais attention son rendu est assez particulier, notamment en ce qui concerne le grain (très marqué). Ce n'est éventuellement pas ce qu'on recherche. Quant à l'Agefix je te déconseille l'achat d'un bidon de 5 litres mais plutôt des flacons de 500ml. Pourquoi ? parce qu'une fois la bonbonne ouverte la chimie va commencer à s'oxyder. Agfa indique une durée de conservation du concentré de 3 mois après ouverture, il ne faut pas exagérer certes mais tu n'auras jamais terminé tes 5 litres de fixateurs avant péremption, à moins que tu traites une quantité vraiment importante de films ou de papier...

Le fixateur dilué se conserve bien une à deux semaines en bouteille opaque, pleine et bien fermée. Avant chaque séance on peut le tester en y plongeant une amorce de film : elle doit devenir transparente au bout de quelques minutes (enfin, relativement transparente car il subsite toujours une coloration bleue/grise normale).

Aucune des chimies dont on parle ne s'emploie généralement "pure", on la dilue en fonction des indications du fabricant. La dilution s'exprime ainsi : 1+9 par exemple signifie un volume de produit concentré et 9 volumes d'eau. Autrement dit on divise la quantité de produit voulue par 1+9=10 pour obtenir la quantité de produit concentré nécessaire... Tout est indiqué sur la notice du produit !

On ne remet pas de produit dilué et/ou usagé dans le flacon de concentré, on le stocke dans une autre bouteille si possible opaqueie d'un bouchon bien hermétique (une bouteille de lait ou un récipient "accordéon" disponible dans les magasins spécialisés). Marquer sur la bouteille le type de produit stocké et sa date de préparation.

Après, il faut du vinaigre... super c'est pas cher. Avec un litre de concentré à 8°, on fait combien de films approximativement ?

Le vinaigre d'alcool c'est de l'acide acétique et donc un bain d'arrêt servant à stopper l'action du révélateur. On le mélange grossièrement avec de l'eau (disons 1+10) et roule ma poule. Avec ça tu traites tout ce que tu veux, quand la solution commence à devenir glauque tu jetes.

Ensuite une bouteille de liquide vaiselle, et de l'agent mouillant... c'est pas dans les pages de Lionel ça non ? ... ce Ilfotol c'est quoi ?

Le liquide vaisselle peut faire office d'agent mouillant, à défaut d'un produit spécifique. L'agent mouillant permet un sêchage uniforme du film ou du papier, sinon il subsiste des gouttes d'eau qui en sêchant vont laisser des traces. L'ilfotol est un agent mouillant commercialisé par Ilford.

Dernière question: pour la cuve, est-ce que ce sont les mêmes pour le 135 et pour le MF ? J'imagine que la spirale n'est pas identique ?

Réponse : Oui, ce sont les mêmes cuves. La plupart des spires sont en réalité escamotables. Un ingénieux système permet de les élargir pour qu'elles accueillent aussi bien du 135 que du 120.

Concernant tes questions sur le développement des nagatifs couleur, je te renvoies à la rubrique dédiée sur ce même forum et au site web de Papouleu ! Si je peux me permettre un conseil, fais-toi la main sur le N&B et ensuite si tu en as envie passe à la couleur. C'est quand même un peu plus délicat.

En magasin de photo quels sont les prix ? C'est sûrement plus cher, mais plus pratique quand même.

Même neuve, une cuve ce n'est pas ce qu'il y a de plus onéreux. C'est en outre un investissement pour le long terme. Donc je conseillerais d'acheter tout ce petit matériel en magasin, ainsi on est certain de l'état du matériel et qu'il est bien complet ! Voir dans son entourage s'il n'y a pas quelqu'un qui a dans son grenier des trucs, moi c'est comme ça que j'ai récupéré mon agrandisseur, ma cuve et des bacs.

Développer un film prend en soi de 20 à 30 minutes. Préparation des chimies : 10-15 minutes. Nettoyage du matériel et du plan de travail : 5 minutes.

Si on souhaite posséder tout l'équipement dés le début, la facture peut être effectivement assez salée. Tout n'est cependant pas indispensable, on peut s'équiper au fur et à mesure. Un peu de bricole n'est pas non plus honteuse et permet de se passer de beaucoup de petites choses.

Enfin, on conseille tous ici le bouquin de Philippe bachelier : Noir et Blanc, de la prise de vue au tirage. C'est un véritable manuel qui contente aussi bien les débutants que les confirmés. C'est pas mal de se plonger dedans avant toute chose.

[500TL]

Merci! Cette réponse semble très complète comme à ton habitude.
Je n'ai pas tellement de temps car je suis en train de revoir mes exas (avec le pc allumé dans le coin du bureau... je sais, c'est pas bien )... mais de toute manière je pense qu'il y a à présent tout!

L'agent mouillant Ilford ça se conserve bien je pense ? Si c'est le cas comme il n'en faut que très peu à chaque fois je vais préférer ça au liquide vaisselle.

Chouette famille que tu as là sinon (c.f. ta signature )

"Ton flou c'est de la merde" Ma mère.
"Elle est pas un peu sombre, ta photo ?" Ma femme.
"Je suis un incompris" Moi.

A+!

[janot]

Autre nom et marque d'agent mouillant : le "Photoflo" de Kodak...
Je privielégierais le D76/ID11 ou le XTOL comme révélateur pour débuter...

@+

[500TL]

Tous ces noms de marques sont très intéressants, ça permêt de savoir quoi chercher pour trouver les infos que l'on cherche...

A+! bonne soirée

[Neil]

L'agent mouillant Ilford ça se conserve bien je pense ? Si c'est le cas comme il n'en faut que très peu à chaque fois je vais préférer ça au liquide vaisselle.

Oui ça se conserve super bien, et il en faut très peu. Finalement c'est relativement économique. L'agent mouillant a cet autre avantage d'être antistatique, propriété dont ne peut pas se vanter le liquide vaisselle il me semble.

Je rejoins Janot sur l'usage du D76 et du X-TOL (jamais essayé l'ID11). Ces révélateurs donnent des résultats "normaux". Le Rodinal est vraiment plus spécifique ; pour moi c'est très bien en second révélateur je dirais, pour quand on veut un effet de granulation.

[500TL]

Ok, génial!

Je ne sais plus où j'ai lu la recommandation du rodinal... mais il n'est pas impossible que certains le citent pour débuter, c'est une affaire de goût.

Mais personellement je préfère commencer avec un rendu plus neutre.


Je suis tombé sur une annonce pour des cuves paterson à Genève (Suisse => donc port à ~ 3€50 ).
Il y a trois cuves à dispo: une pour 1 l'autre pour 2, et la dernière pour 3 films 135.
Les prix me semblent honnêtes: 18€ pour les toute grande, et 12€ pour la moyenne.

La grande cuve permet de développer 3 films 24x36 ou 2 films 6x6
Je vous la vends 35 frs. avec 3 spirales et la moyenne 25 frs.

Moi je partirais plutôt sur la grande tant qu'à faire.

Mais, est-ce que la quantité de produits à mettre dans une grande cuve est la même que dans une petite, pour un seul film ?

Est-ce que c'est mois pratique d'avoir une grande cuve par rapport à la plus petite, dans le cas où on ne fait qu'un seul film ?

Il faut encore que je renseigne sur l'état des cuves....


Merci d'avance pour ces dernières questions (j'espère)

François

[Neil]

Mais, est-ce que la quantité de produits à mettre dans une grande cuve est la même que dans une petite, pour un seul film ?

Est-ce que c'est mois pratique d'avoir une grande cuve par rapport à la plus petite, dans le cas où on ne fait qu'un seul film ?

Il faut encore que je renseigne sur l'état des cuves....

Non c'est la même quantité de produit pour un film, peu importe que la cuve soit grande ou petite. Il faut juste faire en sorte que toutes les spires soient bien immergées dans la cuve, même si la notice explique qu'on peut mettre une quantité moindre.

Tu dois effectivement obtenir la garantie que les cuves sont en bon état : elles doivent être parfaitement étanches, ça va de soi ; à moins qu'elles soient fêlées ce sera le cas. Si le vendeur ne semble pas savoir ce qu'il vend tu peux lui demander de remplir la cuve avec de l'eau et de l'agiter pour voir si ça fuit. Il faut également contrôler que le matériel est bien complet. Une cuve comprend plusieurs éléments : la cuve en elle-même, un bouchon vissant, un second bouchon qui va sur le premier, un axe cylindrique, une bague de blocage qui va sur cet axe, et bien sûr la ou les spires qui ne doivent pas être cassées. Avec certaines cuves on trouve aussi un petit outil qui sert à faire tourner la spire par rotation de l'axe : rares sont les vendeurs d'occasions à le proposer, car bien souvent il a été perdu ou cassé. Ce n'est pas grave, il n'a rien d'indispensable.

[500TL]

Extra, je vais lui demander tout ça.

Si tout est ok je lui prends la grande cuve... même si au début je ne vais faire qu'un film à la fois pour limiter les risques ça peut être utile pour la suite d'avoir un modèle assez grand.

Je ne comprends juste pas bien comment on peut mettre la même quantité de liquide dans une grande cuve que dans une petite. Si on imagine une cuve de 3cm* de haut (petite), et une autre de 9 (grande), en y mettant une pelloche dans les deux cas, sur la petite tout l'espace est prit, mais sur la grande il reste 6cm de vide non ? Il faut bien le remplir car sinon en retournant pour mélanger aux temps données on aura un cycle "immergé / pas immergé" - "immergé / pas immergé", etc!

* Valeurs fantaisistes

Y'a encore ça que je capte pas bien Mais en même temps je me souviens plus tellement de l'apparence d'une cuve...


A+!
François

[SNOWDRUM]

bonjour je voudrais debuter en labo N&B mais n'ayant pas un budget exeptionnel je voulais savoir si vous pouviez me conseiller sur l'endroit ou je pourrais trouver le necessaire (d'occasion je pense) le nombre de type d'agrandisseur est impressionnant comment savoir lequel convient

[Georgesh]

Salut, je ne suis pas loin, j' ai du matériel, je peux te proposer de quoi démarrer au labo pour un prix modeste. Contacte moi par mp. Bonne journée.

[500TL]

Bonjour,


Alors, j'ai acheté une cuve paterson, j'ai donné confirmation au vendeur hier... pas encore de nouvelles mais je pense que tout est ok!

Mon deuxième boîtier eos 50e arrive sûrement demain, j'ai une HP5 400 iso toute neuve mais pour les essais c'est un peu dommage... j'aimerais bien trouver une pelloche bas de gamme quelque part.

Sinon pour le fixateur, j'en ai trouvé du d-76, mais en poudre! Ca le fait aussi ?? A la limite ça se conserve plus longtemps ? Ou alors de toute façon même liquide le révélateur tient des années ? - donc inverse du fixateur...

Pour le fixateur, je ne trouve pas l'agefix... chez ilford ils ont rapidfix.

L'agent mouillant ça dure longtemps mais c'est cher quand même... presque 15e la photo-flo... mais bon avec un rapport de 1:600


A+!

[janot]

Salut,
je prends les questions dans l'ordre:
1 le D76 (ou ID11 chez Ilford) est un très bon révélateur universel, parfait pour débuter. Ben oui, c'est de la poudre, mais sans ouvrir ou percer le sachet cela se conserve...très longtemps (et beaucoup plus que la date de péremption marquée dessus!).
Par contre, une fois dilué, 6 mois maxi dans des bouteilles opaques bien bouchées ou mieux des "accordéons". Il faut éviter au maximum l'air en contact avec le liquide qui l'oxyde...Si la soupe est marron...ton développement le sera aussi !
Pour la préparation, 800ml d'eau chaude (vers 50°), on verse progressivement la poudre en pluie en remuant LEGEREMENT (pas de touillage brusque pour éviter les bulles et la fameuse oxydation), et on continue jusqu'à ce que la poudre soit dissoute, on rajoute alors 200ml pour faire 1l (ou 900+100 ).
Le D76 s'utilise stock ou idéalement pour moi à 1+1.
Hop ! J'allais oublier : préparer la veille et laisser reposer 24h avant première utilisation, sinon tes dev seront trop contrastés. On peut aussi le filtrer si on remarque du dépot ou si l'eau n'etait pas distillée.
2Pour le Fix, tout se vaut, il ya aussi Tetenal superfix...
3L'agent mouillant c'est pas donné...mais ça dure longtemps, deux ou trois gouttes suffisent dans la dernière eau de rinçage...

@+

[SNOWDRUM]

un grand big up a Georgesh
je passe ma commande chez caddy et là je pense que quelques questions vont surgir (le tps de recevoir le necessaire)