Echanges sur tous les aspects du labo photo argentique noir et blanc : matériels, développement des films, tirage, etc. Présentations des labos photo argentique noir et blanc.
Je me suis gouré l'autre jour en chargeant mon appareil... j'ai mis de la diapo 400 ASA (provia) croyant mettre de la 100 ASA... c'est pas glop. Y'a-t-il quelque chose à faire de tout ça ? Est-ce qu'on peut demander au labo de sous-développer ? Ou bien même en développement normal, j'ai des chances d'avoir un truc qui soit passable ? C'est vraiment pas de bol, c'est la même manifestation que pour le film que j'ai développé dans de l'Ilfosol éventé
Bonqoir, je ne sais pas si le labo peut faire quelque chose. Le mieux c'est de t'adresser à un photrographe plutôt que d'un minilab.. et lui signaler.
Par contre, les diapos nécessite une exposition pil poil. Une mégère sous exposition pet permettre une saturation des couleur, mais de 400 iso à la place de400 ça pardonne pas. Un seul espoir, que le labo puisse faire quelque chose. Bonne chance
ps: tu n'as que des malheurs en ce moment. Es-tu tête en l'air ou amoureux?
Nous avons peu d'espoir du sauvetage d'une telle pellicule inversible, sur-exposée de deux diaphragmes.
Quant à envisager un traitement spécial, pour tenter de la sauver, on pourrait bien demander un sous-développement au laboratoire, mais cela n'existe pas...
En traitement fait maison, en chaîne E6, l'on pourrait tenter de raccourcir la durée du premier développement, en extrapolant à partir de la durée normale (pour une exposition nominale), et de celle indiquée pour un développement poussé de deux diaphragmes, mais en allant dans le sens du raccourcissement (à partir de la durée nominale), dans ce cas.
Pour être plus clair, supposons que la durée normale soit de 3 minutes, et que celle préconisée pour pousser de deux diaphragmes soit de 5 minutes, alors, pour le problème posé, l'on pourrait tenter de développer seulement 1 minute...
Mais, ne rien attendre de terrible, comme résultat final.
Sans modification (donc avec un traitement normal), les images vont être très claires, avec des hautes lumières "percées" (c'est à dire que la diapositive sera complètement transparente à ces endroits).
Sauf si, lors de l'exposition, il y avait eu une erreur de pose, allant dans le sens de la sous-exposition, et d'au moins un diaphragme, par exemple du fait d'une cellule déficiente ou d'une erreur de report de ses indications.
La tonalité générale des images va aussi jouer : si ce sont des vues de sous-bois ou de nuit, elles peuvent être encore regardables ; si ce sont des images de neige ou de plage en été...