lignesbois a écrit : jeudi 23 février 2023 22:26
Alors, la photo de rue, c'est un domaine complexe, dont la législation s'établit et évolue avec la jurisprudence. (..... etc. .etc.. pour faire valoir son droit à l'image, le sujet doit être identifiable et apporter la "preuve" du préjudice qu'il met en avant.
Parfaitement résumé. .. Il y a un autre phénomène à prendre en compte dans la "problématique" de la photo de rue, portraits, comme toute autre pratique photo en extérieur : hors cadre légal... ou bien
à cause du cadre légal.
Le nombre de paranoïaques suspicieux à la sensibilité exacerbé semble augmenter (proportionnellement avec le degré de leur connerie ?)
Exemples vécus :
- Quidam au bord de son chemin campagnard, qu'est à lui et qu'il possède propriété totale et entière..
"
je peux savoir ce que vous faites avec ça ?" ...
ben des photos avec un appareil photo ...
-"
c''est un chemin privé, vous vous êtres introduit.. bla bla bla.." ...
Désolé, mais rien ne l'indiquait alors je suis allé voir les vaches
-"
bla bla bla.."
Moi : Voulez-vous que je remettre les brins d'herbe dans l'ordre par là où je suis passé ?
- Quidam (et qui
dame") pour ne vexer aucune féministe..
"
vous m'avez pris(e) en photo ? vous savez que vous n'avez pas le droit" ...
- en fait on a le droit car.. ( lire message de lignesbois)...
Cycliste
- "
Vous m'avez pris en photo ?"
.. Oui mais vous étiez en dessous de la limitation de vitesse...
- Automobiliste qui fait demi tour (!!)
- "Je peux savoir ce que vous photographiez ?" ( nota : Champ de maïs.)
Moi, mode sérieux/ officiel / désolé : Ah, ça monsieur, je suis désolé, mais je ne suis pas autorisé à vous le dire....

( il doit encore se demander si une déviation va passer à droite ou à gauche ou le TER, ou un lot d'habitations Sociales..)
En général ça se passe pas systématiquement comme ça, mais je trouve que les regards deviennent suspicieux, méfiants et il y une perte d'enthousiasme flagrant face au photographe de rue. On ne fait plus les clowns, on sourit moins, on détourne le regard. Dura lex ou bien individualité et protection exagérée de la personne ?.....