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La photo du mois de mai 2025

Photo Faite par Skogkatt59
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developper soi-meme le N&B
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- Enregistré le : vendredi 02 septembre 2005 10:29
developper soi-meme le N&B
salut a tous je suis nouveau et je vous remercie de m'accueillir.
voila je souhaiterais devellopper moi meme mes films n&b
je me suis pas mal renseigné mais j'aimerai l'avis de connaisseurs, c' est a dire des gens qui le font ou l'ont fait.
est délicat, les resultats sont ils bon ou vaut il mieux aller au labo.
le developpement est il variable ou stable dans le resultat.
j'ai entendu parler de traces noires etc sur les films a cause d'une mauvaise agitation de la cuve, est difficile?
voila merci
voila je souhaiterais devellopper moi meme mes films n&b
je me suis pas mal renseigné mais j'aimerai l'avis de connaisseurs, c' est a dire des gens qui le font ou l'ont fait.
est délicat, les resultats sont ils bon ou vaut il mieux aller au labo.
le developpement est il variable ou stable dans le resultat.
j'ai entendu parler de traces noires etc sur les films a cause d'une mauvaise agitation de la cuve, est difficile?
voila merci
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les cuves a developpement jobo pour film N&B sont elles faciles a utiliser
apparement pour mettre le film sur les spires c pas aisé??
as tu déja utilisé ce materiel?
les produits chimiques réutilisables donnent ils de bons resultats?
peut on se fier aux dosages et temps indiqués sur les produits?
ou acheter ses produits sur paris?
apparement pour mettre le film sur les spires c pas aisé??
as tu déja utilisé ce materiel?
les produits chimiques réutilisables donnent ils de bons resultats?
peut on se fier aux dosages et temps indiqués sur les produits?
ou acheter ses produits sur paris?
- Lionel
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Je ne connais que la cuve Paterson mais je pense que la Jobo doit être aussi facile à utiliser et que finalement elles se valent.
Normalement le révélateur est à bain perdu, c'est à dire jeté après une seule utilisation. Le fixateur film peut cependant servir pour plusieurs développement sans problème.
Voir le site Ilford pour les dosages http://www.ilford.com/html/us_english/bwfr.html des produits et un document sur le développement des films.
Pour acheter sur Paris, il y a les FNAC et autres boutiques Bd Beaumarchais, http://www.photostock.fr/ etc...
Normalement le révélateur est à bain perdu, c'est à dire jeté après une seule utilisation. Le fixateur film peut cependant servir pour plusieurs développement sans problème.
Voir le site Ilford pour les dosages http://www.ilford.com/html/us_english/bwfr.html des produits et un document sur le développement des films.
Pour acheter sur Paris, il y a les FNAC et autres boutiques Bd Beaumarchais, http://www.photostock.fr/ etc...
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- Lionel
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Bonjour,
Il y a ce site , bien utile, qui possède la notice de cuves Paterson et de plein d'agrandisseurs courants en occasion.
http://manuelsphoto.free.fr/
Michel
Il y a ce site , bien utile, qui possède la notice de cuves Paterson et de plein d'agrandisseurs courants en occasion.
http://manuelsphoto.free.fr/
Michel
- Lionel
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Il vaut mieux utiliser le révélateur prévu pour le film, car le résultat sera celui escompté.
Sur ce le lien http://www.fotoimpex.de/Francais/f-Prod ... iques.html il y a des exemples.
Sur ce le lien http://www.fotoimpex.de/Francais/f-Prod ... iques.html il y a des exemples.
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develloppement du papier
Bonjour,
Le principe est le même donc révelateur, bain d'arrêt et fixage puis rinçage.
Mais le revelateur est différent et le temps de dévelloppement est plus court.
A titre indicatif employé: le révélateur Agfa Neutol dilué à une partie de révélateur pour sept parties d'eau.
le fixateur Agefix de Agfa dilué à une partie
de fixateur pour ( à vérifier ) sept partie d'eau.
Pour le papier rc développer une minute et demi la température du révélateur à 20 degrés. Fixer pendant 2 minutes.
Pour le papier baryté dévellopper CINQ minutes. Température du révélateur 20 degrés. Fixer 7 minutes.
Entre le révélateur et le fixateur plongé le papier dans le bain d'arrêt. ( eau plus vinaigre dilution 1 à 4 )
Rincer en eau courante pendant 10 à 20 minutes
Cordialement
Le principe est le même donc révelateur, bain d'arrêt et fixage puis rinçage.
Mais le revelateur est différent et le temps de dévelloppement est plus court.
A titre indicatif employé: le révélateur Agfa Neutol dilué à une partie de révélateur pour sept parties d'eau.
le fixateur Agefix de Agfa dilué à une partie
de fixateur pour ( à vérifier ) sept partie d'eau.
Pour le papier rc développer une minute et demi la température du révélateur à 20 degrés. Fixer pendant 2 minutes.
Pour le papier baryté dévellopper CINQ minutes. Température du révélateur 20 degrés. Fixer 7 minutes.
Entre le révélateur et le fixateur plongé le papier dans le bain d'arrêt. ( eau plus vinaigre dilution 1 à 4 )
Rincer en eau courante pendant 10 à 20 minutes
Cordialement
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- Super Gourou
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- Localisation : Troisième planète du système solaire, groupe local de galaxies, superamas de la Vierge
Bonjour,
Je confirme l'intérêt de toujours travailler à bain perdu (régularité parfaite des résultats, et pas besoin de consulter les tables de correction des temps de développement).
Il n'y a pas de révélateur idéal, mais par contre il existe des couples film/révélateur idéaux, donnant de bien meilleurs résultats que d'autres.
Et, contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce n'est pas en utilisant le film et le révélateur de la même marque que l'on obtient cet optimum.
Ensuite, le choix du révélateur dépend aussi de ce que l'on veut :
Booster la sensibilité nominale, quasiment supprimer le grain, obtenir des négatifs très contrastés ou bien au contraire très nuancés...
Pour mémoire, et pour des agrandissements géants, il y a les films du type Pan de quelques dizaines d'ISO qui, utilisés avec un révélateur à grain ultrafin, donnent des négatifs à très très haute résolution (c'est alors l'objectif qui devient le facteur limitant, même chez Leica !).
Si je me rapporte à mes notes (extraites de dossiers Chasseur d'Images) :
Produits conseillés en développement ultrafin : Microdol, Atomal, Perceptol.
En développement poussé : ACU 1.
En développement compensateur : Diafine.
Sinon, il y a le produit standard, sans piège, mais sans résultats exceptionnels : le D76 de chez Kodak.
Du côté du matériel : une cuve plein jour, ses spirales, un thermomètre, un raccord de rinçage sous pression, un jeu de pinces lestées, des bouteilles "accordéons", et vous êtes équipé.
Il est important d'utiliser des bouteilles "accordéons", car au fur et à mesure que l'on pioche des doses de produits, le niveau baisse, et de plus en plus d'air pénètre dans l'espace libre.
Cet air oxyde rapidement le produit chimique concerné, tandis qu'avec un modèle accordéon, il suffit de comprimer ce dernier, juste avant de remettre le bouchon, de telle façon que le niveau du liquide affleure le goulot.
Nous aimons bien la cuve Paterson, dont le système d'entraînement du film dans la spire est rapide et efficace, une fois bien maîtrisé (et en pensant à couper l'amorce).
La S4 Universal est notre préférée, avec sa capacité de deux films 135, ou bien d'un film 120. Elle accepte aussi le format 127, mais comme il n'existe plus...
De plus, ses spires à joues translucides permettent les inversion par exposition à la lumière (pratique pour faire des diapositives en N&B, donc des positifs en N&B).
Enfin, avec son capot étanche, l'on peut faire de l'agitation par renversement de la cuve, ce qui brasse bien le révélateur.
Du côté chimie : le révélateur, le bain d'arrêt, le fixateur, et si possible de l'agent mouillant.
Ce dernier, ajouté à la toute dernière eau de rinçage, élimine presque complètement les traces de gouttelettes d'eau.
Il y a aussi l'espèce de pince à lèvres en caoutchouc, pour essorer le film, mais après avoir ainsi rayé quelques négatifs, nous ne l'avons plus utilisée.
Ne jamais accélérer le séchage avec des moyens dangereux, du type séchoir à cheveux ou radiateur électrique soufflant, ou bien une exposition au dessus d'un radiateur...
Très important, l'uniformité de température des trois bains successifs et du rinçage, sous peine de réticulage de la gélatine, sauf si c'est fait volontairement (pour un effet spécial).
Pour ceux que ça intéresse, la revue Chasseur d'Images continue à vendre ses anciens numéros, y compris des très anciens, avec plein de dossiers techniques de ce type : meilleurs couples film/révélateur ; essais comparatifs d'inversibles N&B...
Je confirme l'intérêt de toujours travailler à bain perdu (régularité parfaite des résultats, et pas besoin de consulter les tables de correction des temps de développement).
Il n'y a pas de révélateur idéal, mais par contre il existe des couples film/révélateur idéaux, donnant de bien meilleurs résultats que d'autres.
Et, contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce n'est pas en utilisant le film et le révélateur de la même marque que l'on obtient cet optimum.
Ensuite, le choix du révélateur dépend aussi de ce que l'on veut :
Booster la sensibilité nominale, quasiment supprimer le grain, obtenir des négatifs très contrastés ou bien au contraire très nuancés...
Pour mémoire, et pour des agrandissements géants, il y a les films du type Pan de quelques dizaines d'ISO qui, utilisés avec un révélateur à grain ultrafin, donnent des négatifs à très très haute résolution (c'est alors l'objectif qui devient le facteur limitant, même chez Leica !).
Si je me rapporte à mes notes (extraites de dossiers Chasseur d'Images) :
Produits conseillés en développement ultrafin : Microdol, Atomal, Perceptol.
En développement poussé : ACU 1.
En développement compensateur : Diafine.
Sinon, il y a le produit standard, sans piège, mais sans résultats exceptionnels : le D76 de chez Kodak.
Du côté du matériel : une cuve plein jour, ses spirales, un thermomètre, un raccord de rinçage sous pression, un jeu de pinces lestées, des bouteilles "accordéons", et vous êtes équipé.
Il est important d'utiliser des bouteilles "accordéons", car au fur et à mesure que l'on pioche des doses de produits, le niveau baisse, et de plus en plus d'air pénètre dans l'espace libre.
Cet air oxyde rapidement le produit chimique concerné, tandis qu'avec un modèle accordéon, il suffit de comprimer ce dernier, juste avant de remettre le bouchon, de telle façon que le niveau du liquide affleure le goulot.
Nous aimons bien la cuve Paterson, dont le système d'entraînement du film dans la spire est rapide et efficace, une fois bien maîtrisé (et en pensant à couper l'amorce).
La S4 Universal est notre préférée, avec sa capacité de deux films 135, ou bien d'un film 120. Elle accepte aussi le format 127, mais comme il n'existe plus...
De plus, ses spires à joues translucides permettent les inversion par exposition à la lumière (pratique pour faire des diapositives en N&B, donc des positifs en N&B).
Enfin, avec son capot étanche, l'on peut faire de l'agitation par renversement de la cuve, ce qui brasse bien le révélateur.
Du côté chimie : le révélateur, le bain d'arrêt, le fixateur, et si possible de l'agent mouillant.
Ce dernier, ajouté à la toute dernière eau de rinçage, élimine presque complètement les traces de gouttelettes d'eau.
Il y a aussi l'espèce de pince à lèvres en caoutchouc, pour essorer le film, mais après avoir ainsi rayé quelques négatifs, nous ne l'avons plus utilisée.
Ne jamais accélérer le séchage avec des moyens dangereux, du type séchoir à cheveux ou radiateur électrique soufflant, ou bien une exposition au dessus d'un radiateur...
Très important, l'uniformité de température des trois bains successifs et du rinçage, sous peine de réticulage de la gélatine, sauf si c'est fait volontairement (pour un effet spécial).
Pour ceux que ça intéresse, la revue Chasseur d'Images continue à vendre ses anciens numéros, y compris des très anciens, avec plein de dossiers techniques de ce type : meilleurs couples film/révélateur ; essais comparatifs d'inversibles N&B...
- Rombier
- Gourou
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- Super Gourou
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Bonjour,
Question subsidiaire : quid de la qualité de l'eau, en clair sa dureté à t'elle une influence ?
L'utlisation d'eau déminarélisée pour la dilution des bains peut elle apporter quelque chose ?
Oui au contraire nuire car elle est un peu agressive ?
Oui, la qualité de l'eau compte.
S'il s'y trouve des petites particules métalliques (tuyaux en fer ou en cuivre) cela peut occasionner des marques sur le film au cours du développement, ou bien polluer les bains chimiques au moment de leur fabrication (eau ajoutée pour la dilution des poudres ou des concentrés, lors de la préparation des solutions prêtes à l'emploi).
Si elle est trop douce, elle aura du mal à "laver" (rincer) le film, en fin de traitement.
Si elle est trop dure, elle laissera des traces de calcaire, au cours du séchage final.
Mais ce n'est que dans les cas extrêmes que les problèmes sont vraiment importants.
L'utilisation de l'agent mouillant évite l'excès de traces calcaires.
Cordialement.
Question subsidiaire : quid de la qualité de l'eau, en clair sa dureté à t'elle une influence ?
L'utlisation d'eau déminarélisée pour la dilution des bains peut elle apporter quelque chose ?
Oui au contraire nuire car elle est un peu agressive ?
Oui, la qualité de l'eau compte.
S'il s'y trouve des petites particules métalliques (tuyaux en fer ou en cuivre) cela peut occasionner des marques sur le film au cours du développement, ou bien polluer les bains chimiques au moment de leur fabrication (eau ajoutée pour la dilution des poudres ou des concentrés, lors de la préparation des solutions prêtes à l'emploi).
Si elle est trop douce, elle aura du mal à "laver" (rincer) le film, en fin de traitement.
Si elle est trop dure, elle laissera des traces de calcaire, au cours du séchage final.
Mais ce n'est que dans les cas extrêmes que les problèmes sont vraiment importants.
L'utilisation de l'agent mouillant évite l'excès de traces calcaires.
Cordialement.
- boemius
- Passionné
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- Enregistré le : lundi 31 octobre 2005 22:58
- Localisation : Fresnes (94)
- Contact :
hola,
j'ai bien tout lu comme un élève ce post
et aussi ça : http://www.sanspretention.com/sp/dossie ... ilmsnb.php
et ça : http://www.sanspretention.com/sp/dossie ... actsnb.php
-qu'en pensez-vous?
(notamment du l'eau demineralisée pour la denrier eau de rinçage
quest-ce que l'agent mouillant? )
-où peut-on trouver tout le matériel ?
-on dit que ça coûté pas cher... le prix de la cuve patterson c'est 42 euros ? (ma foi, ça doit se rentabilise rapidement)
-quels couple revelateur/film est préconisé pour le film hp5 et tri-x si on veut garder/mettre en avant le contraste et le grain ?
on parle de developpement pour transformer la pellicule en négatif?
comment fait-on le tirage ?
une planche contact, c'est ok. mais pour une photo 10x15 minimum, comment s'y prendre ?
j'ai bien tout lu comme un élève ce post
et aussi ça : http://www.sanspretention.com/sp/dossie ... ilmsnb.php
et ça : http://www.sanspretention.com/sp/dossie ... actsnb.php
-qu'en pensez-vous?
(notamment du l'eau demineralisée pour la denrier eau de rinçage
quest-ce que l'agent mouillant? )
-où peut-on trouver tout le matériel ?
-on dit que ça coûté pas cher... le prix de la cuve patterson c'est 42 euros ? (ma foi, ça doit se rentabilise rapidement)
-quels couple revelateur/film est préconisé pour le film hp5 et tri-x si on veut garder/mettre en avant le contraste et le grain ?
on parle de developpement pour transformer la pellicule en négatif?
comment fait-on le tirage ?
une planche contact, c'est ok. mais pour une photo 10x15 minimum, comment s'y prendre ?
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- Super Gourou
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- Enregistré le : jeudi 13 octobre 2005 11:10
- Localisation : Troisième planète du système solaire, groupe local de galaxies, superamas de la Vierge
hola,
j'ai bien tout lu comme un élève ce post
et aussi ça : http://www.sanspretention.com/sp/dossie ... ilmsnb.php
et ça : http://www.sanspretention.com/sp/dossie ... actsnb.php
-qu'en pensez-vous?
(notamment du l'eau demineralisée pour la denrier eau de rinçage
quest-ce que l'agent mouillant? )
-où peut-on trouver tout le matériel ?
-on dit que ça coûté pas cher... le prix de la cuve patterson c'est 42 euros ? (ma foi, ça doit se rentabilise rapidement)
-quels couple revelateur/film est préconisé pour le film hp5 et tri-x si on veut garder/mettre en avant le contraste et le grain ?
on parle de developpement pour transformer la pellicule en négatif?
comment fait-on le tirage ?
une planche contact, c'est ok. mais pour une photo 10x15 minimum, comment s'y prendre ?
Bonjour,
Je viens de regarder les deux URL de votre messages, les informations sont pertinentes et complètes.
Pour l'eau déminéralisée, sauf à être dans une région très calcaire (eau du robinet "dure"), je ne crois pas que ce soit indispensable.
Normalement, la qualité de l'eau (dant sa dureté) est communiquée régulièrement par la société de distribution.
L'agent mouillant est un liquide qui abaisse la tension superficielle de l'eau et fait qu'elle a moins tendance à "coller" à la pellicule, sous la forme de traînées persistantes ou de gouttelettes qui s'accrochent.
On en met quelques gouttes, dans la cuve (après avoir arrêté le système de lavage sous pression, appelé "force film washer" chez Paterson, qui est raccordé au robinet et à la cuve).
On attend un peu, on vide l'eau, et on suspend le film qui, alors, s'égoutte bien plus vite et bien mieux (avec donc moins de traces résiduelles).
Pour trouver le matériel, plusieurs solutions :
Les grandes surfaces qui ont encore un rayon laboratoire (de plus en plus rare), ou un rayon photo.
Les commerces traditionnels (boutique photo).
La FNAC, et autre chaîne culturelle avec un rayon photographie.
Les dépots-ventes locaux.
Les petites annonces sur ce site ou ailleurs.
Les braderies.
Normalement, tous ces fournisseurs potentiels sont listés en ordre de prix décroissants.
Pour avoir une idée du coût total, voir le site Internet des gros magasins parisiens de photographie (Odéon Photo, par exemple), ou bien demander leur catalogue papier.
Même chose chez les revendeurs locaux affiliés à des chaînes ou franchisés, genre Phox et assimilés.
Ne pas oublier que la mise de fond initiale vous permet de pratiquer pendant des années, ensuite.
Les seuls consommables sont les produits chimiques et l'eau du robinet.
Et si vous arrêtez, vous pourrez toujours revendre le tout pour 50 % (au plus) de ce que vous l'avez acheté, si c'est toujours en bon état.
Pour le couple HP5/révélateur, je reviendrai sur le sujet plus tard, car je dois aller fouiller dans mes archives techniques, ce qui me demande un petit délai.
Pour vos tirages 10 x 15, on passe à l'usage de l'agrandisseur, avec son objectif, encore d'autres bouteilles, des cuvettes de développement, des boîtes de papiers photographiques (doux, moyen, dur), un minuteur, des pinces.
Et, c'est le strict minimum, auquel on peut ajouter une loupe de mise au point, un densitomètre (il sert pour l'agrandissement, comme le posemètre sert pour la prise de vue), une sécheuse électrique (photographies sur papier glacé), etc., etc.
Inutile de vous préciser que la facture totale grimpe sérieusement.
Solution conseillée, si vous avez une MJC (Maison des Jeunes et de la Culture) dans le coin : vérifier qu'il n'y a pas un photoclub, parmi toutes les activités.
Si c'est le cas, y aller, utiliser leur laboratoire, apprendre le tirage et l'agrandissement, avec les autres, et se faire des relations photographiques (échanges d'informations, revente de matériel, etc.).
Pour conclure sur le développement fait maison : de bien meilleurs résultats que par un laboratoire classique, un coût très proche du prix chez le photographe du coin.
j'ai bien tout lu comme un élève ce post
et aussi ça : http://www.sanspretention.com/sp/dossie ... ilmsnb.php
et ça : http://www.sanspretention.com/sp/dossie ... actsnb.php
-qu'en pensez-vous?
(notamment du l'eau demineralisée pour la denrier eau de rinçage
quest-ce que l'agent mouillant? )
-où peut-on trouver tout le matériel ?
-on dit que ça coûté pas cher... le prix de la cuve patterson c'est 42 euros ? (ma foi, ça doit se rentabilise rapidement)
-quels couple revelateur/film est préconisé pour le film hp5 et tri-x si on veut garder/mettre en avant le contraste et le grain ?
on parle de developpement pour transformer la pellicule en négatif?
comment fait-on le tirage ?
une planche contact, c'est ok. mais pour une photo 10x15 minimum, comment s'y prendre ?
Bonjour,
Je viens de regarder les deux URL de votre messages, les informations sont pertinentes et complètes.
Pour l'eau déminéralisée, sauf à être dans une région très calcaire (eau du robinet "dure"), je ne crois pas que ce soit indispensable.
Normalement, la qualité de l'eau (dant sa dureté) est communiquée régulièrement par la société de distribution.
L'agent mouillant est un liquide qui abaisse la tension superficielle de l'eau et fait qu'elle a moins tendance à "coller" à la pellicule, sous la forme de traînées persistantes ou de gouttelettes qui s'accrochent.
On en met quelques gouttes, dans la cuve (après avoir arrêté le système de lavage sous pression, appelé "force film washer" chez Paterson, qui est raccordé au robinet et à la cuve).
On attend un peu, on vide l'eau, et on suspend le film qui, alors, s'égoutte bien plus vite et bien mieux (avec donc moins de traces résiduelles).
Pour trouver le matériel, plusieurs solutions :
Les grandes surfaces qui ont encore un rayon laboratoire (de plus en plus rare), ou un rayon photo.
Les commerces traditionnels (boutique photo).
La FNAC, et autre chaîne culturelle avec un rayon photographie.
Les dépots-ventes locaux.
Les petites annonces sur ce site ou ailleurs.
Les braderies.
Normalement, tous ces fournisseurs potentiels sont listés en ordre de prix décroissants.
Pour avoir une idée du coût total, voir le site Internet des gros magasins parisiens de photographie (Odéon Photo, par exemple), ou bien demander leur catalogue papier.
Même chose chez les revendeurs locaux affiliés à des chaînes ou franchisés, genre Phox et assimilés.
Ne pas oublier que la mise de fond initiale vous permet de pratiquer pendant des années, ensuite.
Les seuls consommables sont les produits chimiques et l'eau du robinet.
Et si vous arrêtez, vous pourrez toujours revendre le tout pour 50 % (au plus) de ce que vous l'avez acheté, si c'est toujours en bon état.
Pour le couple HP5/révélateur, je reviendrai sur le sujet plus tard, car je dois aller fouiller dans mes archives techniques, ce qui me demande un petit délai.
Pour vos tirages 10 x 15, on passe à l'usage de l'agrandisseur, avec son objectif, encore d'autres bouteilles, des cuvettes de développement, des boîtes de papiers photographiques (doux, moyen, dur), un minuteur, des pinces.
Et, c'est le strict minimum, auquel on peut ajouter une loupe de mise au point, un densitomètre (il sert pour l'agrandissement, comme le posemètre sert pour la prise de vue), une sécheuse électrique (photographies sur papier glacé), etc., etc.
Inutile de vous préciser que la facture totale grimpe sérieusement.
Solution conseillée, si vous avez une MJC (Maison des Jeunes et de la Culture) dans le coin : vérifier qu'il n'y a pas un photoclub, parmi toutes les activités.
Si c'est le cas, y aller, utiliser leur laboratoire, apprendre le tirage et l'agrandissement, avec les autres, et se faire des relations photographiques (échanges d'informations, revente de matériel, etc.).
Pour conclure sur le développement fait maison : de bien meilleurs résultats que par un laboratoire classique, un coût très proche du prix chez le photographe du coin.
- electro-boy
- Intéressé
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- Enregistré le : vendredi 04 novembre 2005 19:07
- Localisation : forbach france
- boemius
- Passionné
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- Enregistré le : lundi 31 octobre 2005 22:58
- Localisation : Fresnes (94)
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merci pour ces infomations
l'idée du club photo m'était dejà venue à l'esprit
...gagne -t-on quelque chose à developper soi-même ? (en dehors de l'apprentissage
)
on peut ensuite donner les négatifs à un labo ...le résultat sera déjà meilleur que de laisser le labo faire le dvpt ET le tirage ?
un avantage que je vois, c'est de ne faire tirer que le photos qui me semblent belles sur la planche contact...
mais comme , si j'ai bien compris, le fixateur et revelateur ne sont pas les mêmes... le résultat va différer... :/
j'ai fait un tour sur le site lecirque.fr et en effet, les prix montent vite en matériel
sur ebay il y a des "kits" labo:
http://cgi.ebay.fr/Agrandisseur-NB-Meop ... dZViewItem
http://cgi.ebay.fr/LABO-Complet-DURST-M ... dZViewItem
http://cgi.ebay.fr/LABO-N-B-MEOPTA_W0QQ ... dZViewItem
est-ce intéréssant ?
=)
l'idée du club photo m'était dejà venue à l'esprit

...gagne -t-on quelque chose à developper soi-même ? (en dehors de l'apprentissage

on peut ensuite donner les négatifs à un labo ...le résultat sera déjà meilleur que de laisser le labo faire le dvpt ET le tirage ?
un avantage que je vois, c'est de ne faire tirer que le photos qui me semblent belles sur la planche contact...
mais comme , si j'ai bien compris, le fixateur et revelateur ne sont pas les mêmes... le résultat va différer... :/
j'ai fait un tour sur le site lecirque.fr et en effet, les prix montent vite en matériel
sur ebay il y a des "kits" labo:
http://cgi.ebay.fr/Agrandisseur-NB-Meop ... dZViewItem
http://cgi.ebay.fr/LABO-Complet-DURST-M ... dZViewItem
http://cgi.ebay.fr/LABO-N-B-MEOPTA_W0QQ ... dZViewItem
est-ce intéréssant ?
=)
- electro-boy
- Intéressé
- Messages : 63
- Enregistré le : vendredi 04 novembre 2005 19:07
- Localisation : forbach france
l'interet c'est d'avoir des tirages nickels !
avec un peu de pratique,la magie du n&b opère vite.
mais c'est avec beaucoup d'experience qu'on apprend à maitriser toutes les subtilités .
pour les annonces d'ebay,toutes 3 semblent vraiment interessantes pour débuter,reste avoir le prix final de chaque article.
avec un peu de pratique,la magie du n&b opère vite.
mais c'est avec beaucoup d'experience qu'on apprend à maitriser toutes les subtilités .
pour les annonces d'ebay,toutes 3 semblent vraiment interessantes pour débuter,reste avoir le prix final de chaque article.
- fabrice C
- Super Gourou
- Messages : 2823
- Enregistré le : mercredi 09 novembre 2005 19:31
- Localisation : poitiers
- Contact :
Bon, question tarif, je pourrais presque faire un copier coller d'un échange que j'ai eu sur un autre forum !
Ma cuve paterson m'a couté 5 euros sur bay. Faut être patient et ne pas shooter la première qui passe, surtout si il y a du monde !
Le reste du matos :
Du tissu occultant pour faire le noir sur la porte et/ou la fenêtre : 6 euros le mêtre linéaire.
Une paire de ciseaux (bah tu vas en acheter exprés quand même ?)
Un décapsuleur à bière pour ouvrir la "canette" de 135
Un crochet au mur, à 1m80 de haut (une 36 poses fait 1m70 environ)
Deux pinces de bureau en métal, une pour suspendre le film, l'autre pour faire le poids en bas.
Un chrono, une montre, n'importe quoi qui mesure le temps pendant 5-6 minutes.
Un thermomètre d'aquarium à 1,20 euro chez jardiland.
Je n'ai rien oublié ?
bon ca ne devrait ruiner personne en tout cas !
Si en plus tu te mets à faire tes cartouches de 135 toi-même tu n'as même plus besoin du décapsuleur après !
Le matériel pour faire une planche contact c'est bizance, il faut une vitre et une lampe de bureau, et ensuite développer le papier :
Un feu arrière de VTT pour la lampe rouge
3 bacs à litière, ou 3 caissettes en plastique de madeleines, bon à la rigueur 3 bacs photo, mais pas trop grands, sinon c'est la ruine !
J'oubliais bien quelque chose : Une éprouvette pour doser les produits (un biberon à 10 cts chez Emmaüs) et des bidons noirs récupérés soit dans un club soit dans un magasin.
Si tu fais ça dans l'ordre, arrivé à l'agrandissement, il n'y a plus que l'agrandisseur, le compte-pose, et éventuellement la loupe grossissante pour vérifier la mise au point, à acheter.
Dans cet ordre ci, c'est sans douleur pour le grisby, et ça donne le temps de voir si tu te plais dans ce genre de truc de ouf
Ma cuve paterson m'a couté 5 euros sur bay. Faut être patient et ne pas shooter la première qui passe, surtout si il y a du monde !
Le reste du matos :
Du tissu occultant pour faire le noir sur la porte et/ou la fenêtre : 6 euros le mêtre linéaire.
Une paire de ciseaux (bah tu vas en acheter exprés quand même ?)
Un décapsuleur à bière pour ouvrir la "canette" de 135

Un crochet au mur, à 1m80 de haut (une 36 poses fait 1m70 environ)
Deux pinces de bureau en métal, une pour suspendre le film, l'autre pour faire le poids en bas.
Un chrono, une montre, n'importe quoi qui mesure le temps pendant 5-6 minutes.
Un thermomètre d'aquarium à 1,20 euro chez jardiland.
Je n'ai rien oublié ?

bon ca ne devrait ruiner personne en tout cas !
Si en plus tu te mets à faire tes cartouches de 135 toi-même tu n'as même plus besoin du décapsuleur après !
Le matériel pour faire une planche contact c'est bizance, il faut une vitre et une lampe de bureau, et ensuite développer le papier :
Un feu arrière de VTT pour la lampe rouge
3 bacs à litière, ou 3 caissettes en plastique de madeleines, bon à la rigueur 3 bacs photo, mais pas trop grands, sinon c'est la ruine !
J'oubliais bien quelque chose : Une éprouvette pour doser les produits (un biberon à 10 cts chez Emmaüs) et des bidons noirs récupérés soit dans un club soit dans un magasin.
Si tu fais ça dans l'ordre, arrivé à l'agrandissement, il n'y a plus que l'agrandisseur, le compte-pose, et éventuellement la loupe grossissante pour vérifier la mise au point, à acheter.
Dans cet ordre ci, c'est sans douleur pour le grisby, et ça donne le temps de voir si tu te plais dans ce genre de truc de ouf
