Franchement, si on se place à un certain niveau de qualité, et à l'exception possible de celui que j'ai cité, il n'y a plus de scanners actuellement. Donc, à part l'occasion, point de salut.
Et d'une manière générale, oui, le prix de l'occasion se situe au niveau (ou même bien au dessus) de celui de la machine neuve.
Il y a donc plusieurs options:
- Prendre le risque et acheter un scanner d'occasion
- Faire une sélection drastique des images à scanner et les faire exécuter par un prestataire de service (dont le nombre diminue aussi: je ne compte pas les scanners de minilab qui peuvent être plus que moyens: faut tester l'exécutant avec quelques clichés réputés difficiles... )
- Tenter la reproduction avec un boitier digital (et là, tout va à peu près bien en partant de noir et blanc ou de dias, mais pour les négatifs couleur ça tient de l'équilibrisme incantatoire. Bon, ça forcerab peut-être les gens à faire plus de diapo ce qui n'est pas un mal)... Donc, si on n'est pas équipé, un boitier digital haute résolution (3000€) + une optique macro de TRES bonne qualité (1000 - 1500€) + l'equipement de duplication (+/- 750-500€) + le software (il semblerait que lightroom offre des solutions) , + les petits accessoires divers (verre AN, support, compresseur /bombe d'air comprimé, passe vues plus ou moins pratique ou bricolé), ça reste un peu bricolo.
Tout dépend des exigences qualitatives: on peut faire de la repro avec un boitier 12 megapixel une optique d'agrandisseur récupérée et une boite à tartine customisée pour faire une boite à lumière, c'est sur.
Un choix quoi.
On est tous confrontés à ça si on fait de la photo argentique.
Ceci dit, je connais un gars qui se sert d'un scanner à plat Epson 600 partant de négatifs couleur dont les résultats sont plus qu'honorables aussi. Limités mais honorables. Comme quoi...
Si j'en étais réduit à ne plus avoir de scanner (sainte Veronique nous garde

) je pense que je trouverais un prestataire qui accepterait que je m'assoie ( m'assoie ou m'asseye? j'ai un doute, je pencherais vers m'asseye) près de lui pour le guider dans l'exécution, et qui disposerait d'un matériel performant.
Si sur 1 film on fait en moyenne entre 3 et 6 photos bonnes/acceptables, c'est une solution qui se défend. Pas l'idéal, mais la vie est ainsi faite!
V.