Voici donc un petit Nikkor-O 35mm f2 (dédicace à Oriu) et un Nikkor Auto N 24mm f2.8 (à défaut du 20mm que je convoite tant), que nous allons réviser.
Présentation des petits monstres :
Bon pas de secret, les graisses sont HS et on est presque métal sur métal. Ce sont des optiques qui ont l'air de ne pas avoir beaucoup servies, je vois quelques coups ça et là, mais rien grave. Il n'y a pas de champignons, ni de séparations, ni autres choses à part des micros poussières.
Précision si vous trouver des optiques champignonnées, ça s'enlève sans problème, mais le revêtement sera inévitablement bouffé. J'en ai fait l'expérience sur un 28mm f2.8 AI et un 85mm f2 AI. Il faut donc prendre ce genre de choses en considération lors de l'achat. Je pense qu'en périphérie c'est tolérable, mais si le verre est colonisé de partout, c'est moins chouette.
Dans notre cas, juste de la crasse et plus de graisse sur les rampes (comme on peut le voir, il est temps d'intervenir à ce stade) :
On démonte le tout, et on plonge les bagues dans un bain d'essence pour ramollir la graisse séchée et commencer le processus de dissolution. Avec un pinceau je nettoie les pas de vis, pour terminer avec du nettoyant frein pour dégraisser à fond la m***.
Le résultat :
Attention, il faut bien prendre les repères lors du démontage des rampes, sous peine d'avoir un casse tête chinois entre les main pour retrouver l'infini. Prendre des mesures au pied à coulisse est toujours une bonne idée pour le contrôle. On remonte le tout et c'est parfait.
Demain j'attaque le 24mm. Je ne connais pas cette optique, mais je vois de prime abord que Nikon soigne toujours autant ses créations. Je commence aussi à avoir une affection particulière pour les version pré AI, la bague tout métal est juste fantastique. Les version AI et AIS vieillissent moins bien à cause du vinyle pour la mise au point
Reste plus qu'à trouver un 105mm 2.5 pour plus tard
