Une cellule à main... est-ce fiable ?

[Xenophon]

La Sekonic L208 fait plutôt plastoc pour le prix et sa conception rend possible les erreurs de parallaxe (enfin, c'est mon avis !). La Gossen Digisix me semble préférable, mais j'ai lu à plusieurs reprises que certaines d'entre-elles bouffaient gloutonnement les piles. Les modèles supérieurs sont peut-être très bien, mais hors budget pour l'utilisation que j'en ai (lever un doute éventuel avec mes Zorki et posemètre de secours en cas de panne de mes appareils pourvus d'une cellule).

Finalement, je me contente d'une Zeiss Ikon Ikophot au sélénium de la fin des années 50 / début des années 60 qui est petite, exacte et pas chère. Très lisible, elle permet de mesurer la lumière réfléchie et incidente et se manipule d'une main. La mesure est possible sans problème jusquà EV4 à ISO100. En plus, elle est élégante et protégée par un magnifique étui en cuir. La plupart de ces Ikophot au sélénium sont encore opérationnelles. On peut facilement en avoir une pour moins de 15 € sur Leboncoin. J'en ai acheté une 3 € lors d'un vide-grenier. Points importants :
- choisir le modèle CINE (c'est inscrit sur le cadran, à droite), dont l'échelle des ouvertures commence à 1,4 (et pas à 1,5 comme sur le modèle précédent) ;
- s'assurer qu'à la charnière de l'étui en cuir se trouve bien le rectangle translucide servant à la mesure incidente ;
- s'assurer de la présence de la chaînette dorée (c'est moins essentiel, mais pourquoi s'en priver ?).
Voici l'engin (celle-là, j'ai bien voulu la payer 20 € compte tenu de l'état et de la présence du mode d'emploi et de l'emballage d'origine) :

[Xenophon]

Ce que je n'aime pas du tout avec les posemètres à affichage exclusivement numérique, comme la L308 présentée en première page de ce fil, c'est l'impossibilité de voir d'un seul coup d'oeil tous les couples vitesse/ouverture possibles. Un appareil photo ne permet pas cette vue synoptique. Un avantage du posemètre doit pouvoir être d'y suppléer.

Sur les posemètres présentant simultanément tous les couples, j'aime aussi que l'EV soit affiché. Certains posemètres font l'impasse là-dessus. Exemple d'utilisation rapide : on sait qu'en plein soleil à ISO100 on est à EV15, 14 si soleil voilé, 13 si nuageux clair, etc. On affiche la valeur d'EV correspondant à l'exposition requise par la luminance de la scène et on a instantanément tous les couples possibles. Le posemètre n'est alors plus utilisé comme tel, mais devient un calculateur rapide pour l'application de la règle du f/16. A ISO200, on prend pour base "grand soleil" EV16, à ISO400, EV17, etc. Puisqu'on ne fait pas de mesure, il est même inutile de changer le réglage des ISO.

Enfin, voici quelques aspects de certains posemètres que je trouve peu ergonomiques :
- devoir changer d'échelle en fonction de la luminance de la scène ;
- devoir d'abord lire une valeur sur une échelle avant de la reporter sur le cadran. Avec les modèles où il suffit de faire coïncider une aiguille et un index, on gagne une étape ;
- avoir besoin des deux mains pour manipuler l'engin ;
- avoir besoin d'une loupe pour lire les valeurs préconisées.
Les Weston, dont les qualités sont par ailleurs indéniables, cumulent un peu tout ça.

[Oriu]

La Digisix de Gossen serait parfaite si elle avait un mode veille, la pile dure environ 6 mois je n'ai jamais noté la date,..
La solution c'est d'avoir une pile CR2032 dans la poche pour les plus anxieux.
Je suis fidèle aux cellules Gossen, à part pour le spotmètre qui est un Pentax.
Je n'aime pas l'ergonomie des cellules avec affichage numérique, multifonctions à 36 boutons ! et des programmes en veux tu, en voilà !
j'ai essayé chez Gossen un modèle multifonctions La Starlite 2, je n'ai pas réussi à être à l'aise avec.

[Marc Aurèle B.]

En plus de la Sekonic Twinmate L-208 j'ai la Lunasix3 que j'ai fait étalonner pour des piles 1,5volts et les mesures sont identiques

[Benjamin]

Pour ma part, j'ai une Gossen Sixtomat Digital qui me donne toute satisfaction : fiable, légère, simple d'emploi, utilisant une bête pile LR6 et d'un prix raisonnable.
C'est ce modèle-ci : https://www.missnumerique.com/gossen-si ... p-569.html

[patrickJJ]

+1 bonne cellule, toujours avoir une pile neuve avec soi.
Pjj

[Havoc]

J'en ai plusieurs, ils vivent dans des sacs différents.
- Sekonic L-758 qui est ma référence et est le plus utilisé surtout avec le plan film et 120 vu le prix du film
- Sekonic L-308S petit, fiable et qui prends un seul AA qu'on trouve partout
- Sekonic L-208 pour le petit sac et des sorties légéres avec un folding ou tlr
Il y a encore un "Sverdlovsk-6" que je dois une fois adapter à des piles standard (il y a beaucoup de place à l'intérieur) pour quand je sors avec le Kiev.

J'utilise presque toujours l'incident, pas de problème d'angle de vue. Si on veut comparer des posemetres, il faut le faut faire sur un pied et une grande surface eclairé homogènement. Un mur à l'intérieur et illuminé artificiellement est mieux qu'un sous-bois...

Un digital me pose pas de problème, je sais en avance quel diaphragme je veux utiliser. Donc je le mets là dessus et on verra la vitesse. Si c'est pas une vitesse standard de l'appareil alors un peu plus ou moins de diaphragme selon le sujet.

[Xenophon]

Une autre qui est très bien pour qui ne veut ni s'encombrer, ni s'alourdir, ni se ruiner, ni s'emm... avec des piles, c'est la Sixtino de Gossen, au sélénium. Il en existe deux modèles : Sixtino (1960-1973) et Sixtino 2 (1973- ?). Je préfère la Sixtino car elle affiche les indices de lumination, absents sur la Sixtino 2. Protégées par leur étui en plastique rigide, ces cellules sont souvent aussi fonctionnelles et précises qu'au moment de leur mise sur le marché. La mienne est d'une précision irréprochable.

Seul problème : la Sixtino n'est pas nyctalope. On peut tout de même descendre jusqu'à IL5 à 100 ISO (soit, de nuit : éclairage intérieur normal, rue bien éclairée, monuments illuminés). Avec un film de 400 ISO, ça correspond à IL7, soit f:1,4 au 1/60 s ou f:2 au 1/30 s, vitesses qu'il est encore possible d'atteindre à main levée avec un reflex (respectivement, avec une focale de 50 ou de 35 mm).

Entre ça et l'Ikophot présentée ci-dessus, qui descend à IL4 à 100 ISO, je couvre 99,9 % de mes besoins d'amateur passionné. Les 0,1 % qui restent ne justifient pas à mes yeux l'achat d'une Digisix (autrement, c'est celle que je choisirais, du fait de son affichage mi-numérique, mi-analogique et de sa grande compacité).