Bonjour,
Parmi les appareils d'occasion que vous pouvez rencontrer, lors de vos recherches de bonnes affaires, peuvent se trouver des modèles anciens, souvent à soufflet, qui ont un "plus", ce sont les appareils dits "tropicaux" ou "coloniaux".
Quel intérêt présentent ces modèles ?
Tout d'abord, ils sont plus rares que les autres appareils.
Ensuite, et surtout, ils sont d'une qualité de fabrication et d'une solidité, comme d'une longévité, bien supérieures.
En effet, ils étaient destinés à un usage dans les pires conditions climatiques possibles : humidité de 100%, températures très élevées, exposition à la poussière et aux chocs, attaque par les champignons, les moisissures, les insectes, etc.
Pour s'en défendre, ils étaient constitués d'éléments les plus aptes à résister à ces agressions du milieu : bois très durs et/ou très endurants comme le Teck et l'Acajou, pièces métallique chromées et/ou en acier inoxydable, cuir du soufflet renforcé et spécialement traité.
De plus, une fois sur le terrain, le plus proche réparateur ne pouvait être qu'à quelques milliers de kilomètres. Donc, on ne lésinait pas, non plus, sur le surdimensionnement des pièces de travail et d'usure.
Bref, c'étaient la meilleure qualité possible, à l'époque, avec un prix à la hauteur...
En adopter un, pourvu qu'il accepte des pellicules dans un de nos formats standards actuels, serait une belle opportunité, pour la plupart d'entre nous.
Peut-être vous, un de ces jours ?
Cordialement.
Nos forumeurs ont du talent
La photo du mois de mai 2025

Photo Faite par Skogkatt59
Découvrez le reste de la sélection du mois de mai ici
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Appareils coloniaux et tropicaux
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- Super Gourou
- Messages : 1413
- Enregistré le : jeudi 13 octobre 2005 11:10
- Localisation : Troisième planète du système solaire, groupe local de galaxies, superamas de la Vierge
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- Super Gourou
- Messages : 4054
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encore une fois tres interressant...
cependant certains types de bois exotiques ont besoin du climat particulier de leur pays pour "survivre", y compris apres la coupe...
effectivement, ces bois demandent notamment une certaine humidité : trop les deforme, pas assez les fais se fissurer, se dechirer, et craquer litteralement.
je n'aurais pas envie de voir mon soufflet se dechirer à cause du comportement du bois...
neanmoins, le teck, entre autre, resiste à pratiquement tous les climats. il est donc evident qu'une chambre photo en teck vaudrait de l'or en longevité !
merci pour cette explication hyperfocale
cependant certains types de bois exotiques ont besoin du climat particulier de leur pays pour "survivre", y compris apres la coupe...
effectivement, ces bois demandent notamment une certaine humidité : trop les deforme, pas assez les fais se fissurer, se dechirer, et craquer litteralement.
je n'aurais pas envie de voir mon soufflet se dechirer à cause du comportement du bois...

neanmoins, le teck, entre autre, resiste à pratiquement tous les climats. il est donc evident qu'une chambre photo en teck vaudrait de l'or en longevité !

merci pour cette explication hyperfocale

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- Super Gourou
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Bonsoir,
Nous ne pouvons que confirmer le fait que le bois (même une fois coupé) est une matière vivante, et qui est sensible à son environnement climatique.
Par exemple, un pont de bateau en teck naturel doit être régulièrement mouillé avec de l'eau (salée), sinon il se rétracte et pert son étanchéité.
De plus, il se fendille en surface et grisaille.
N'oublions pas, cependant, que les bois utilisés pour ces appareils (coloniaux et tropicaux) étaient parfois préventivement traités et non pas bruts, avec une imprégnation sérieuse, par des vernis ou des laques tenaces.
Produits qui ne devaient cependant pas dégager des vapeurs pouvant avoir un effet néfaste sur la pellicule photographique et sur l'image latente.
Dans le cas de certains bois, il est cependant possible qu'ils aient été laissés bruts (le teck ? l'acajou ?).
Naturellement, le meilleur bois, le plus résistant à tout, et ne nécessitant aucun traitement de surface, ce serait l'ébène, mais au prix de bien des efforts pour le travailler, du fait de son exceptionnelle dureté.
Cordialement.
Nous ne pouvons que confirmer le fait que le bois (même une fois coupé) est une matière vivante, et qui est sensible à son environnement climatique.
Par exemple, un pont de bateau en teck naturel doit être régulièrement mouillé avec de l'eau (salée), sinon il se rétracte et pert son étanchéité.
De plus, il se fendille en surface et grisaille.
N'oublions pas, cependant, que les bois utilisés pour ces appareils (coloniaux et tropicaux) étaient parfois préventivement traités et non pas bruts, avec une imprégnation sérieuse, par des vernis ou des laques tenaces.
Produits qui ne devaient cependant pas dégager des vapeurs pouvant avoir un effet néfaste sur la pellicule photographique et sur l'image latente.
Dans le cas de certains bois, il est cependant possible qu'ils aient été laissés bruts (le teck ? l'acajou ?).
Naturellement, le meilleur bois, le plus résistant à tout, et ne nécessitant aucun traitement de surface, ce serait l'ébène, mais au prix de bien des efforts pour le travailler, du fait de son exceptionnelle dureté.
Cordialement.
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- Super Gourou
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- fabrice C
- Super Gourou
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- Enregistré le : mercredi 09 novembre 2005 19:31
- Localisation : poitiers
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Huile de lin : bof, éventuellement si elle est fortement sicativée, sinon tu en as pour des semaines avant d'obtenir un séchage complet, et ça risque de péguer encore un moment. Et puis faut aimer l'odeur ...
La protection idéale reste un bon vieux vernis gomme laque, surtout pour de l'acajou.
La gomme laque se trouve encore en droguerie, ou en magasin spécialisé genre laverdure sur paris par exemple.
Elle se dissout dans l'alccol à 95°, a environ 125 g / litre.
Ses propriétés, hormis un très beau brillant pénétrant le bois et faisant ressortir le veinage, sont :
- légère présence de cire apportant de la souplesse (important pour éviter le craquage en cas de mouvement du bois)
- dans sa présentation la moins raffinée (au sens chimique), elle est légèrement orangée, soutenant les couleurs des bois dont c'est la couleur de base (acajou, merisier, ...)
Ou alors une cire dure, mélangée à du carnauba et de la colophane, car la cire pure fond à 45°, pas top dans un pays chaud .....
La protection idéale reste un bon vieux vernis gomme laque, surtout pour de l'acajou.
La gomme laque se trouve encore en droguerie, ou en magasin spécialisé genre laverdure sur paris par exemple.
Elle se dissout dans l'alccol à 95°, a environ 125 g / litre.
Ses propriétés, hormis un très beau brillant pénétrant le bois et faisant ressortir le veinage, sont :
- légère présence de cire apportant de la souplesse (important pour éviter le craquage en cas de mouvement du bois)
- dans sa présentation la moins raffinée (au sens chimique), elle est légèrement orangée, soutenant les couleurs des bois dont c'est la couleur de base (acajou, merisier, ...)
Ou alors une cire dure, mélangée à du carnauba et de la colophane, car la cire pure fond à 45°, pas top dans un pays chaud .....