Ici vous pouvez débattre de tous les sujets sous toutes ses formes... à condition qu'ils se rapportent un minimum à la photographie. Pour discuter de sujets sans rapport à la photographie, utilisez les sous forums.
C'est dingue moi aussi pendant les vernissages on me dit de ces conneries parfois, mais je me délecte !
exemples réels :
"Qu'est ce que vous vous êtes dit en prenant la photo ?"
"J'aime votre réalisme"
"Vos parents doivent-être fiers de vous"
"Vous êtes dans une vrai quête intérieure" (une de mes préférées)
"Cela ne vous a pas posé de problème le manque d'hygiène ?" (un maire snob à propos d'images lors d'un séjour au Niger)
"Mais vous n'arrivez pas à en vivre ?"
"Vos images sont si tristes alors que vous êtes si sympathique"
Je doit encore avoir l'air idiot, mort de rire sur mon clavier !
Excellent post !
hyperfocale a écrit :Cette image est floue ? C'est pour permettre à l'imagination du visionneur de récréer une réalité intime à partir de cette vue onirique, et toc !
Ca permet de se tirer de beaucoup de situations...
claude_e a écrit :j'ai entendu des visiteurs m'expliquer des trucs insensés sur mes photos (j'ai pas tout retenu, ni tout compris d'ailleurs) un psy aurait été heureux d'entendre tout ça
Il y a une vérité là-dedans !
Je me rappelle de comment certains auteurs se faisaient analyser (autopsier ?), phrase par phrase, mot par mot, lettre par lettre (j'exagère, mais à peine...) ; j'ai souvent eu la sensastion qu'on prêtait aux auteurs beaucoup plus d'intentions qu'ils n'en avaient sans doute...
Pour la photo c'est souvent pareil.
Pierre-Yves a écrit :Je doit encore avoir l'air idiot, mort de rire sur mon clavier :lol: !
Excellent post !
hyperfocale a écrit :Cette image est floue ? C'est pour permettre à l'imagination du visionneur de récréer une réalité intime à partir de cette vue onirique, et toc !
Ca permet de se tirer de beaucoup de situations... :lol:
claude_e a écrit :j'ai entendu des visiteurs m'expliquer des trucs insensés sur mes photos (j'ai pas tout retenu, ni tout compris d'ailleurs) un psy aurait été heureux d'entendre tout ça
Il y a une vérité là-dedans :D !
Je me rappelle de comment certains auteurs se faisaient analyser (autopsier ?), phrase par phrase, mot par mot, lettre par lettre (j'exagère, mais à peine...) ; j'ai souvent eu la sensastion qu'on prêtait aux auteurs beaucoup plus d'intentions qu'ils n'en avaient sans doute...
Pour la photo c'est souvent pareil.
Bonsoir Pierre-Yves,
Effectivement, la photographie, la poésie, la peinture..., peuvent jouer le rôle de révélateurs de certains aspects de la personnalité des gens qui les commentent.
En psychologie, il existe d'autres supports (comme les taches d'encre), mais il y a aussi des images de situations de la vie courantes, et le test du village (où l'on ordonne les diverses bâtisses : mairie, église, école, etc.) et où le choix fait a une signification.
Bref, de quoi que l'on parle, on parle de soi..., et quoi que l'on fasse, c'est également révélateur...
Attention toutefois aux clichés un peu raccourcis, il y a d'authentiques commentateurs passionnés usant d'un lexique certes pas toujours adapté à son public, et d'authentiques ignares qui prennent prétextes de l'érudition d'autrui pour oublier de se cultiver.
Et voici une nouvelle leçon, qui est un peu le miroir de l'une des précédentes (celle sur la défense de vos travaux, face à la critique), puisque vous êtes amené, pour défendre vos propres oeuvres, à devoir "casser" celles des autres, car elles pourraient faire concurrence à votre talent qui, tel le panneau solaire, ne supporte pas d'ombre...
Pour commencer, essayez l'insinuation, pour tenter de déstabiliser votre challenger, et de jeter le doute dans l'esprit des spectateurs de votre échange : "Mais, ces photographies, elles sont bien de toi, réellement...".
Zut, il a les moyens de le prouver (témoin, etc.), alors il faut passer à la différence de conditions de travail, même (et surtout) si vous savez que cela n'a aucune signification réelle, en terme de qualité des images (en tout cas, jusqu'à un certain point) : "Bien sûr, mais avec ton matériel, c'est facile de faire de bonnes images...".
Hélas, il a travaillé avec du matériel de bas de gamme, alors que c'est vous qui êtes super équipé. Mais, qu'à cela ne tienne, il faut attaquer quand même, en invoquant les circonstances : "Tu as eu la chance de bénéficier de conditions exceptionnelles, ce jour là, alors...". Très bien le "alors", qui laisse les protagonistes conclure par eux-mêmes, ce que vous sous-entendez.
Pas de chance, c'était le même jour que vous, et sur le même sujet, qui plus est... Cette fois, il faut passer à la vitesse supérieure, car cela commence à sentir le roussi, pour vous : "Il faut dire que ton laboratoire professionnel a fait un superbe travail, sur tes négatifs, qui les amènent au-delà de leur rendu normal...". Très bon, ça, vous vous montrez conciliant, sans reconnaître pour autant la supériorité de ses images, tout en en attribuant le mérite à un tiers.
Manque de bol, il à travaillé tout seul, dans sa salle de bain, avec du matériel d'occasion. Votre situation devient désespérée, mais pas complètement perdue, si vous vous lancez dans une analyse critique de ses images, en soulignant tout ce qui ne va (soit disant pas) dans ces dernières, ce qui devrait créer le trouble dans l'esprit des tiers présents : "Quel dommage que tu n'ai pas cadré juste un mètre sur la droite, et alors, ton image aurait été parfaite, parole de spécialiste, etc., etc.".
Si cela ne suffit pas, revenez au système de défense de vos images, abordé dans une leçon précédente, et utilisez-le pour justifier que vous, vous faites autre chose que de belles photographies, vous faites de l'art, et vous assenez que l'art, ce n'est pas du beau, ni du parfait, c'est autre chose... Un autre chose que tous ceux présents ne sont pas près de comprendre...
Il y a une "hauteur de vue" chez Hyperfocale qui fait que, moi aussi, j'aime bien le lire. Dans le "train-train" des questions -réponses (intéressantes en soi et c'est l'essence même du forum), il nous apporte des thèmes de réflexion, tout à fait rafraichissants
charan a écrit :encore mieux: celui de la fête du village, qu'on peut gagner en faisant 3 tirs bons dans la cible... et qui casse 3 jours après! :lol:
Bonsoir,
Le nom nous dit quelque chose, mais sans pouvoir avoir une idée de l'aspect de l'objet.
Notre premier canif (grande lame, petite lame, tire-bouchon, décapsulateur/ouvre-boîte, poinçon), fut acheté pendant des grandes vacances, dans l'épicerie/boulangerie/charcuterie/crèmerie/droguerie/vêtements agricoles et ménagers/ dépot de gaz et de presse/etc., tenu par une vieille (à nos yeux de l'époque) Bretonne.
Comme vous le voyez, il est encore très présent dans notre esprit, avec plein d'images de ce petit (en ce temps là) village breton : Plévenon, pour ceux qui connaîtraient.
En ces années (un peu avant ou un peu après, peut-être), un jeune inconnu venait de se faire connaître avec une chanson dont le titre était "Les filles du bord de mer...", dite avec sa voix un peu éraillée...
Bref, ce petit canif sans marque, mais solide (à l'époque, même le bas de gamme était quand même correct), est lié à pleins de souvenirs de coups de soleil, de cinéma paroissial (courant à l'époque, et en Bretagne), de beurre demi-sel, de bouquets de crevettes, de phare de jour, de pinceaux lumineux la nuit, de chasse au crabes, de pâtés de sable, de parties de cerf-volant, d'odeurs de marée, de boucan de mouettes et de goélands, etc.
Depuis lors, nous avons pu nous offrir des modèles bien plus perfectionnés et prestigieux, mais leur "saveur" n'est pas la même...
Peut-être est-ce toute la différence entre le plaisir et le bonheur...
C'est Victor Hugo, il nous semble bien, qui a dit quelque chose d'approchant : "Objets inanimés avez-vous donc une âme, qui à la notre s'attache..."
Cordialement.
Modifié en dernier par hyperfocale le mardi 18 mars 2008 19:00, modifié 6 fois.
LYNX a écrit :Il y a une "hauteur de vue" chez Hyperfocale qui fait que, moi aussi, j'aime bien le lire. Dans le "train-train" des questions -réponses (intéressantes en soi et c'est l'essence même du forum), il nous apporte des thèmes de réflexion, tout à fait rafraichissants :D
Bonsoir,
Nous essayons, effectivement, d'ouvrir un peu, et de temps en temps, ce forum, en allant sur des chemins de traverse, vers des curiosités, ou des disgressions..., et la "Tribune Libre" est un excellent endroit, pour ce faire...
pour rester dans la lignée des objets de jeunesse les lunettes acec des branches en ressort qui faisaient le demi tour de l'oreille
le porte plume avec une vue photographique de mont saint michel qui fut, plus tard ,remplacé par le crayon mine avec une jeune femme habillée d'un cylindre coulissant
geuledebois a écrit :pour rester dans la lignée des objets de jeunesse les lunettes acec des branches en ressort qui faisaient le demi tour de l'oreille :D
le porte plume avec une vue photographique de mont saint michel qui fut, plus tard ,remplacé par le crayon mine avec une jeune femme habillée d'un cylindre coulissant :roll: :wink: :oops:
Bonsoir,
Et la petite télévision de quelques centimètres de côté, dont l'écran en matière plastique dépolie servait de fond lumineux, pour une série d'images miniatures visibles à travers un oeilleton situé sur l'arrière, et que l'on faisait défiler avec un levier placé sur le côté du bloc en plastique...
Il y avait aussi le petit personnage (animal ou humain) posé sur un socle dont le fond mobile comprimait un ressort, faisant se détendre les ficelles passées dans les éléments du sujet, qui se mettait alors à bouger ou tout simplement à s'effronder sur lui-même, et qui reprenait sa pose originelle dès qu'on relachait la pression.
Dans les cours de récréation, outre les billes, il y avait des modes récurrentes (à quelques années d'intervalles) : le yo-yo, le tac-tac, et autres jeux d'adresse...
Et tous les gadgets (fusil lance allumette, bijoux de pacotille...) qui étaient offerts pour l'achat de guimauves, et autres confiseries, distribuées dans ces échoppes toujours situées à quelques dizaines de mètres des écoles communales...
Bien plus tard (pour nous) Pif Gadget lancera la mode des revues avec cadeau joint.
Nous allions oublier les farces et attrapes, utilisées à l'encontre de nos camarades et parfois de nos enseignants (mais à l'époque, c'était très risqué) : boules puantes, fluide glacial, bague piège (avec une poire remplie d'eau, pour arroser le curieux)...
Pour bien moins cher, il y avait la simple punaise, stabilisée en l'enfonçant dans un bout de papier fort, et le tout étant déposé sur le siège de la future victime, pointe vers le haut...
a l'ecole il y avait des bons souvenirs: les bons points , ou la croix quand on ramenait une boite d'allumette pleine de doryphores
et de moins bons la raclée quand on découvrais qui avait fait l'avion tiré par une bande de hannetons
Les pétards chinois, les trucs qu'on frappait assez fort par terre et qui explosaient -je ne me rappelle plus le nom-, la gomme carrée pour les lance pierres...
35mm-compact a écrit :Les pétards chinois, les trucs qu'on frappait assez fort par terre et qui explosaient -je ne me rappelle plus le nom-, la gomme carrée pour les lance pierres...