charan a écrit :
peut être un truc à réfléchir sur l'ordre de l'édition (genre la 4 est plutot une ouverture pour moi), mais beau travail!
Tout à fait, pour l'instant c'est du vrac. Je vois ça comme un truc sur le long terme (j'habite à 800m, un copain y travaille, accueil favorable), une possibilité serait de suivre bêtement le procédé de fabrication, de l'arrivée du bateau au départ du camion. Mais il y a aussi d'autres aspects (parties abandonnées dans l'usine, qui a compté jusqu'à 100 ouvriers, il n'y en a plus que 8 ) qui ne rentreraient pas dans ce schéma.
Pour la comparaison avec le "photographe ouvrier engagé", c'est flatteur merci, je ne sais pas... Sinon qu'il y a je pense urgence à témoigner de ce patrimoine industriel (technologies et machines centenaires) appelé à disparaitre pour faire place peut-être comme dans la ville d'à côté, à un parking à bateaux dits de plaisance, bien plus rentable...
Et pour le peu de temps que j'y ai passé, constaté une fierté de ces gens, de leur boulot, et des conditions de travail pénibles (poussière, bruit, odeurs, intempéries) mais sans doute psychologiquement beaucoup plus saines que dans beaucoup d'entreprises dites modernes, sinon les doutes sur l'avenir (cette usine non rentable, est aussi une relique d'un autre temps économique). Enfin, je vois ça de façon très extérieure... Mais le copain entré dans cette usine à 14 ans m'a raconté des anecdotes de farces et camaraderie, inconcevables sur une chaine de montage ou autre.
Entre la presse à charbon ou le défumage des boulets, et le call center ou les chaînes de l''agro-alimentaire aperçues dans une autre vie, pour moi y'a pas "photo" sur les conditions de travail.