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La photo du mois de juin 2025

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Et l'écologie ?
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- Super Gourou
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- Localisation : Troisième planète du système solaire, groupe local de galaxies, superamas de la Vierge
Re: Et l'écologie ?
Bonsoir,
En fin de compte, comment ne pas trop polluer, en matière de photographie ?
Solution radicale : ne pas faire de la photographie !
Autres solutions :
Utiliser du matériel d'occasion, et qui donc ne génèrera pas de nouvelles pollutions, pour sa fabrication.
Le faire durer le plus longtemps possible.
Si l'on n'en veut plus, le donner à quelqu'un qui s'en servira (ce qui nous renvoie, pour cette personne, à la première des "autres solutions").
S'il n'est plus réparable, le déposer dans un lieu capable de le recycler, ou au moins de ne pas le laisser "polluer".
Dans tous les cas, ne pas "gâcher" la pellicule, même si l'on en a les moyens financiers.
Il est logique de considérer que ces conseils "génériques" sont aussi valables pour une voiture, un téléviseur, un téléphone portable, etc., etc.
Pour les travaux de laboratoire, il est évident que les confier à un établissement minimise la pollution, par rapport au traitement maison (désolé pour tous ceux qui ont un laboratoire personnel), surtout en chimie couleur (mais aussi en chimie N&B).
Limiter la consommation (papier, produits...), en d'autres termes ne pas gaspiller...
Cordialement.
En fin de compte, comment ne pas trop polluer, en matière de photographie ?
Solution radicale : ne pas faire de la photographie !
Autres solutions :
Utiliser du matériel d'occasion, et qui donc ne génèrera pas de nouvelles pollutions, pour sa fabrication.
Le faire durer le plus longtemps possible.
Si l'on n'en veut plus, le donner à quelqu'un qui s'en servira (ce qui nous renvoie, pour cette personne, à la première des "autres solutions").
S'il n'est plus réparable, le déposer dans un lieu capable de le recycler, ou au moins de ne pas le laisser "polluer".
Dans tous les cas, ne pas "gâcher" la pellicule, même si l'on en a les moyens financiers.
Il est logique de considérer que ces conseils "génériques" sont aussi valables pour une voiture, un téléviseur, un téléphone portable, etc., etc.
Pour les travaux de laboratoire, il est évident que les confier à un établissement minimise la pollution, par rapport au traitement maison (désolé pour tous ceux qui ont un laboratoire personnel), surtout en chimie couleur (mais aussi en chimie N&B).
Limiter la consommation (papier, produits...), en d'autres termes ne pas gaspiller...
Cordialement.
Modifié en dernier par hyperfocale le samedi 05 avril 2008 23:43, modifié 1 fois.
- zacharie
- Super Gourou
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Re: Et l'écologie ?
Un aspect qui n'a pas été cité : le voyage... c'est certes sympathique et l'occasion de découvertes et ouverture d'esprit, mais si l'on compare la pollution occasionnée par un labo personnel, et celle d'un Airbus à destination des Maldives... y'a pas photo non plus.
Donc en plus de ne pas photographier, rester chez soi !
Donc en plus de ne pas photographier, rester chez soi !
-
- Super Gourou
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Re: Et l'écologie ?
zacharie a écrit :Un aspect qui n'a pas été cité : le voyage... c'est certes sympathique et l'occasion de découvertes et ouverture d'esprit, mais si l'on compare la pollution occasionnée par un labo personnel, et celle d'un Airbus à destination des Maldives... y'a pas photo non plus.
Donc en plus de ne pas photographier, rester chez soi !
Bonsoir,
L'Airbus, c'est essentiellement du CO2 à la tonne...
Bien plus, par passager transporté, que pour le même trajet effectué en bateau (et puis, avec le bateau, plus de problème de décalage horaire, car l'adaptation est progressive, sans parler du plaisir du temps passé en mer lors de la traversée, quand il fait beau...).
La photographie, ce sont des produits chimiques dangereux et nocifs, pour la faune, la flore, et nous mêmes, quand nous les absorbons dans notre eau de boisson (ou bien, via les plantes et les animaux qui les ont stockés).
Le tout à l'égout n'est pas une sorte de trou noir, où tout ce qui y entre disparait à jamais.
Du fait du cycle de l'eau, ce qu'elle contient finit toujours quelque part, et pas toujours là où cela nous arrangerait bien.
N'oublions pas, non plus, l'effet de concentration dans la chaîne alimentaire.
Un produit X est présent dans de l'eau de mer, si dilué qu'on ne peut même pas le détecter avec les moyens d'analyse actuels.
Quand il est absorbé par le phytoplancton, la concentration est de dix fois celle de l'eau.
Quand le zooplancton mange le phytoplancton, nouvelle concentration d'un facteur dix, soit cent fois par rapport à l'eau de mer.
Quand le zooplancton est mangé par un petit poisson, encore un facteur dix, soit mille fois par rapport à l'eau de mer.
Quand le petit poisson est mangé par un moyen poisson, toujours un facteur dix, soit dix mille fois par rapport à l'eau de mer.
Quand le moyen poisson est mangé par un gros poisson, toujours un facteur dix, soit cent mille fois par rapport à l'eau de mer.
Quand le gros poisson est mangé par un humain, un dernier facteur dix, soit un million de fois par rapport à l'eau de mer.
Ce facteur dix est une simplification, bien sûr, et nous nous en excusons par avance auprès des spécialistes.
En fait, ce facteur varie, selon les circonstances, en plus ou en moins de cette moyenne de dix, que nous avons utilisée par simplification, pour faire comprendre le phénomène, si besoin était...
Bien entendu, dans l'eau douce, dans un paturage (sol ---> herbe ---> ruminant ---> humain), c'est pareil...
Pour information, la chair humaine est impropre à la consommation, eu égard à ses teneurs en divers polluants, et si on lui applique les règles en vigueur pour toutes les autres denrées alimentaires...
Cordialement.
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- Super Gourou
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Re: Et l'écologie ?
Bonjour,
En fait, la démarche intéressante, c'est peut-être le pragmatisme.
Si votre pratique de la photographie, c'est faire peu de photos, de sujets plutôt statiques (architecture, portrait, paysage...), un moyen format ancien sera bien suffisant, avec ses vitesses classiques (par exemple, de la seconde au 1/250ème), et le format du négatif vous autorisera de beaux agrandissements.
Si vous aimez le reportage et la prise de vue en voyage, le compact ou le petit réflex (avec trois optiques ou deux zooms) est tout ce qu'il vous faut.
Mais, avez vous alors besoin du tout dernier modèle de boîtier, avec quarante modes d'expositions (dont vous n'utiliserez, le plus souvent, que quatre ou cinq...) et l'analyse matricielle par algorithme à logique floue avec système de capteur de mesure réagissant au centième de seconde ?
Toujours dans la même veine, le Leica (ou un autre modèle prestigieux) est-il indispensable, si vous n'êtes pas un professionnel ?
Bien sûr, tout ce qui précède est basé sur la raison, mais il y a aussi la passion, et comme le dit une maxime célèbre : la seule différence entre les jouets des enfants et ceux des adultes, c'est le prix...
Cordialement.
En fait, la démarche intéressante, c'est peut-être le pragmatisme.
Si votre pratique de la photographie, c'est faire peu de photos, de sujets plutôt statiques (architecture, portrait, paysage...), un moyen format ancien sera bien suffisant, avec ses vitesses classiques (par exemple, de la seconde au 1/250ème), et le format du négatif vous autorisera de beaux agrandissements.
Si vous aimez le reportage et la prise de vue en voyage, le compact ou le petit réflex (avec trois optiques ou deux zooms) est tout ce qu'il vous faut.
Mais, avez vous alors besoin du tout dernier modèle de boîtier, avec quarante modes d'expositions (dont vous n'utiliserez, le plus souvent, que quatre ou cinq...) et l'analyse matricielle par algorithme à logique floue avec système de capteur de mesure réagissant au centième de seconde ?
Toujours dans la même veine, le Leica (ou un autre modèle prestigieux) est-il indispensable, si vous n'êtes pas un professionnel ?
Bien sûr, tout ce qui précède est basé sur la raison, mais il y a aussi la passion, et comme le dit une maxime célèbre : la seule différence entre les jouets des enfants et ceux des adultes, c'est le prix...
Cordialement.
- monbon
- Super Gourou
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Re: Et l'écologie ?
C'est quand même pas compliqué de mettre ces chimies usagées dans des bidons de 5 litres (ceux qui contiennent l'eau minérale) et de les porter régulièrement à la déchetterie !
(cela dit ça m'arrive de le jeter dans le lavabo au développement...
)
(cela dit ça m'arrive de le jeter dans le lavabo au développement...

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- Super Gourou
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Re: Et l'écologie ?
Bonjour,monbon a écrit :C'est quand même pas compliqué de mettre ces chimies usagées dans des bidons de 5 litres (ceux qui contiennent l'eau minérale) et de les porter régulièrement à la déchetterie !
(cela dit ça m'arrive de le jeter dans le lavabo au développement... :oops: )
Lire les messages antérieurs, où l'on découvre que le responsable les refuse, ou bien les vide dans l'égout.
Cordialement.
- Népo
- Super Gourou
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Re: Et l'écologie ?
Quand même bizarre ces refus... chez moi, y'a bien un palox pour poser tous les produits chimiques, les restes de peinture, etc.
En revanche je sais pas ce qu'ils en font : je melange tous les produits, ne voyant pas ce que leur dirait un bidon "révélateur" et un bidon "fixateur" au milieu de plein d'autres trucs
Tiens un truc étrange qui s'est passé chez moi : j'ai une bouteille d'orangina qui a complètement été argentée de l'intérieur par les produits, sur toute la paroi, c'est très beau
Népo


Tiens un truc étrange qui s'est passé chez moi : j'ai une bouteille d'orangina qui a complètement été argentée de l'intérieur par les produits, sur toute la paroi, c'est très beau

Népo
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- Gourou
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Re: Et l'écologie ?
Bonjour,
Pour ma part, j'ai contacté la déchèterie dont je dépends (e-mail avec descriptif concis des produits, fiches de sécurité Ilford en pièces jointes...). Réponse : produits chimiques photo = déchets ménagers / produits spéciaux. Donc ok pour le dépôt. J'espère en effet que les produits sont traités et pas jetés dès que j'ai le dos tourné.
Nous avons en garde l'héritage de nos enfants et je ne me vois pas personnellement le dilapider en omettant de faire quelques gestes simples. C'est sûr le lavabo, c'est plus simple encore mais je n'aime pas voir les poissons, ventre à l'air, faire du dos ou "la planche".
Produits chimiques de labo
bidons avec fiche de sécurité
déchèterie. Simple quoi! 
T.
Pour ma part, j'ai contacté la déchèterie dont je dépends (e-mail avec descriptif concis des produits, fiches de sécurité Ilford en pièces jointes...). Réponse : produits chimiques photo = déchets ménagers / produits spéciaux. Donc ok pour le dépôt. J'espère en effet que les produits sont traités et pas jetés dès que j'ai le dos tourné.
Nous avons en garde l'héritage de nos enfants et je ne me vois pas personnellement le dilapider en omettant de faire quelques gestes simples. C'est sûr le lavabo, c'est plus simple encore mais je n'aime pas voir les poissons, ventre à l'air, faire du dos ou "la planche".
Produits chimiques de labo



T.
- janot
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Re: Et l'écologie ?
Tout le problème est là, en effet ! Comment en être sûr et certain ?J'espère en effet que les produits sont traités et pas jetés dès que j'ai le dos tourné.
@+
- monbon
- Super Gourou
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Re: Et l'écologie ?
C'est sur que ça doit refroidir les plus motivés...c'est dingue de voir ça en France ! Bon...euh... désolé de n'avoir pas lu tout le fil...hyperfocale a écrit :Bonjour,monbon a écrit :C'est quand même pas compliqué de mettre ces chimies usagées dans des bidons de 5 litres (ceux qui contiennent l'eau minérale) et de les porter régulièrement à la déchetterie !
(cela dit ça m'arrive de le jeter dans le lavabo au développement...)
Lire les messages antérieurs, où l'on découvre que le responsable les refuse, ou bien les vide dans l'égout.
Cordialement.
- Népo
- Super Gourou
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Re: Et l'écologie ?
J'en ai parlé à un collègue en charge des déchets au conseil général : il n'est pas du tout sûr que les produits soient traités à part, mais il vaut mieux par précaution indiquer la teneur du bidon qu'on dépose. Le plus souvent, les produits sont incinérés, ce qui permet notamment de récupérer les métaux (impossibles à récupérer en station d'épuration, si j'ai bien compris).
Le recyclage est très variable d'un coin de France à un autre : on s'en sort paraît-il très bien dans l'ouest
népo
Le recyclage est très variable d'un coin de France à un autre : on s'en sort paraît-il très bien dans l'ouest

népo
- gamerxtrem
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Re: Et l'écologie ?
En faite j'ai trouvé la solution !
Je vais amener mes produits usagés dans le labo professionnel près de chez moi. La jolie demoiselle qui s'occuppe du labo à accepter de me prendre les produits. Une entreprise spécialisée vient chercher les bains usés et c'est pas un litre chaque 2 mois qui va changer le prix !
Pas mal non ? Gratuit (pour moi) et écologique !
A noter tout de même que ça dépend de la sympathie des labo photo de votre coin...
Je vais amener mes produits usagés dans le labo professionnel près de chez moi. La jolie demoiselle qui s'occuppe du labo à accepter de me prendre les produits. Une entreprise spécialisée vient chercher les bains usés et c'est pas un litre chaque 2 mois qui va changer le prix !
Pas mal non ? Gratuit (pour moi) et écologique !
A noter tout de même que ça dépend de la sympathie des labo photo de votre coin...
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- Super Gourou
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Re: Et l'écologie ?
Bonsoir,
Il ya quelques années, Agnès Varda avait réalisé un documentaire titré : "les glanneurs", et montrant tous ces gens qui vivent de la récupération (poubelles, champs après la récolte...).
On y voyait une personne fouiller une poubelle des beaux quartiers et en tirer une radio/K7 en parfait état de fonctionnement, en déclarant que c'était très fréquent !
Rien ne dit que des gens ne "balancent" pas des appareils de photographie en bon état, dans leurs poubelles, parfois.
Le tout est de faire sa tournée avant les services officiels de ramassage, et de bien faire attention en manipulant (port de gros gants plus que conseillé).
En passant, on apprenait, dans ce même documentaire, qu'une loi datant du 19ème siècle, et jamais abrogée, rendait légal le ramassage des légumes et des fruits, dans des champs, une fois la récolte normale effectuée.
Quand on sait le nombre de pièces que laissent les machines automatiques de ramasage ou de cueillette...
On voyant aussi une personne remplir sa 4L jusqu'au plafond, avec des pommes de terre juste récoltées, mais mises en décharge par le camion d'une usine de chips, parce qu'elles n'étaient pas au calibre souhaité.
Exemplaire du gaspillage de certains, et des possibilités de récupération qui en découlent, pour les autres...
Pour en revenir aux matériels dont nous ne voulons plus, tous, une piste qui est celle que nous suivons personnellement : revente ; si la revente n'est pas possible, proposition aux membres de la famille ; si personne n'est intéressé, nous leur demandons s'ils connaîtraient des personnes à qui cela pourrait rendre service ; en cas déchec, nous portons le matériel à un Emmaüs, ou à une autre entité similaire.
Autrement dit, nous ne mettons au rebut que ce qui n'est plus réparable du tout. Et encore, dans ce dernier cas, il est courant que nous opérions un démontage en règle, pour récupérer tous les éléments pouvant quand même reservir ultérieurement, avant de porter les restes au centre technique.
Peut-être est-ce là un comportement lié à une certaine forme de conditionnement inculqué (subit ?) dans notre jeunesse : celui du non-gaspillage.
Un exemple de jusqu'où celà pouvait aller : toujours acheter ses chaussettes par au moins deux paires indentiques.
Pourquoi ?
Si vous n'avez qu'une paire dont vous abîmez ou perdez l'une des deux chaussettes, vous n'avez plus de paire...
Si vous avez deux paires identiques, et que vous abîmez ou perdez une chaussette du lot, vous avez encore 1,5 paire de chaussette.
Et même si vous perdez ou abîmez encore une autre chaussette, il vous reste toujours une paire complète...
Pour en revenir à la photographie, et du temps où beaucoup de grandes surfaces avaient un rayon photographie, et même laboratoire, il était possible de faire de très bonnes affaires, car dès que les films arrivaient à la date fatidique marquée sur l'emballage (et souvent, avant même cette date), ils étaient mis en promotion, à 50 %...
Par contre, chez les détaillants traditionnels, nous avons tout aussi souvent vu des films périmés de six mois, voire une année, sinon plus, et proposés avec un rabais symbolique de 10 % ou 20 %...
A une époque, les grande surfaces ont aussi décidé de fermer leur rayon laboratoire, bradant la chimie et les papiers, plus les agrandisseurs, les cuves, etc.
Plus tard, ce fut au tour d'une partie des accessoires de prise de vues (cellule photoélectriques Leningrad, par exemple).
Bref, des périodes où il fut possible de faire d'excellentes affaires, en rendant service à ces gens, puisqu'ils voulaient se "débarasser"...
Nous nous demandons combien de temps peut servir un Leica M4, par exemple, s'il est bien entretenu, et utilisé par un propriétaire soigneux, un amateur ne prenant que quelques centianes de vues par annnée ?
Une génération, deux, plus ?
C'est comme ces anciennes voitures, au hasard une 203 Peugeot, qui étaient capables de dépasser le demi-million de kilomètres, en version essence, bien entendu...
Cordialement.
Il ya quelques années, Agnès Varda avait réalisé un documentaire titré : "les glanneurs", et montrant tous ces gens qui vivent de la récupération (poubelles, champs après la récolte...).
On y voyait une personne fouiller une poubelle des beaux quartiers et en tirer une radio/K7 en parfait état de fonctionnement, en déclarant que c'était très fréquent !
Rien ne dit que des gens ne "balancent" pas des appareils de photographie en bon état, dans leurs poubelles, parfois.
Le tout est de faire sa tournée avant les services officiels de ramassage, et de bien faire attention en manipulant (port de gros gants plus que conseillé).
En passant, on apprenait, dans ce même documentaire, qu'une loi datant du 19ème siècle, et jamais abrogée, rendait légal le ramassage des légumes et des fruits, dans des champs, une fois la récolte normale effectuée.
Quand on sait le nombre de pièces que laissent les machines automatiques de ramasage ou de cueillette...
On voyant aussi une personne remplir sa 4L jusqu'au plafond, avec des pommes de terre juste récoltées, mais mises en décharge par le camion d'une usine de chips, parce qu'elles n'étaient pas au calibre souhaité.
Exemplaire du gaspillage de certains, et des possibilités de récupération qui en découlent, pour les autres...
Pour en revenir aux matériels dont nous ne voulons plus, tous, une piste qui est celle que nous suivons personnellement : revente ; si la revente n'est pas possible, proposition aux membres de la famille ; si personne n'est intéressé, nous leur demandons s'ils connaîtraient des personnes à qui cela pourrait rendre service ; en cas déchec, nous portons le matériel à un Emmaüs, ou à une autre entité similaire.
Autrement dit, nous ne mettons au rebut que ce qui n'est plus réparable du tout. Et encore, dans ce dernier cas, il est courant que nous opérions un démontage en règle, pour récupérer tous les éléments pouvant quand même reservir ultérieurement, avant de porter les restes au centre technique.
Peut-être est-ce là un comportement lié à une certaine forme de conditionnement inculqué (subit ?) dans notre jeunesse : celui du non-gaspillage.
Un exemple de jusqu'où celà pouvait aller : toujours acheter ses chaussettes par au moins deux paires indentiques.
Pourquoi ?
Si vous n'avez qu'une paire dont vous abîmez ou perdez l'une des deux chaussettes, vous n'avez plus de paire...
Si vous avez deux paires identiques, et que vous abîmez ou perdez une chaussette du lot, vous avez encore 1,5 paire de chaussette.
Et même si vous perdez ou abîmez encore une autre chaussette, il vous reste toujours une paire complète...
Pour en revenir à la photographie, et du temps où beaucoup de grandes surfaces avaient un rayon photographie, et même laboratoire, il était possible de faire de très bonnes affaires, car dès que les films arrivaient à la date fatidique marquée sur l'emballage (et souvent, avant même cette date), ils étaient mis en promotion, à 50 %...
Par contre, chez les détaillants traditionnels, nous avons tout aussi souvent vu des films périmés de six mois, voire une année, sinon plus, et proposés avec un rabais symbolique de 10 % ou 20 %...
A une époque, les grande surfaces ont aussi décidé de fermer leur rayon laboratoire, bradant la chimie et les papiers, plus les agrandisseurs, les cuves, etc.
Plus tard, ce fut au tour d'une partie des accessoires de prise de vues (cellule photoélectriques Leningrad, par exemple).
Bref, des périodes où il fut possible de faire d'excellentes affaires, en rendant service à ces gens, puisqu'ils voulaient se "débarasser"...
Nous nous demandons combien de temps peut servir un Leica M4, par exemple, s'il est bien entretenu, et utilisé par un propriétaire soigneux, un amateur ne prenant que quelques centianes de vues par annnée ?
Une génération, deux, plus ?
C'est comme ces anciennes voitures, au hasard une 203 Peugeot, qui étaient capables de dépasser le demi-million de kilomètres, en version essence, bien entendu...
Cordialement.
- NeGbLaN
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Re: Et l'écologie ?
Le mode fonctionnement que tu cites (récupération par le gaspillage d'autrui) est assez vieux, il porte même aujourd'hui un nom et se pratique comme un mode de vie. En france le phénomène arrive timidement, mais il arrive. Aux stazunis ils appellent ça des freecyclers, ces gens ramassent tout ce que l'individu et les entreprises de bouffe balancent sur les trottoirs - en omettant bien sûr certaines denrées comme la viande ou tout ce qui périme très vite - et se font des soirées entières à cuisiner à l'oeil, avec aprfois plusieurs dizaines d'invités. Très peu sont tombés malades, à quelques rares exceptions (ils ont un peu abusé sur le concept quoi).
Vous trouverez même des newsgroup sur le net, francophone, comme freecycle tout simplement, classés par ville, où les gens proposent aux autres ce dont ils veulent se débarrasser. Vous n'imaginez pas à quelle vitesse ça part et la fréquence des discussions. J'en connais qui ont fait tout leur intérieur comme ça, du décoratif au pratique.
Pour revenir au sujet initial, j'ai déjà pousé mon coup de gueule sur certaines déchetteries, il est tout à fait vrai que les régions semblent inégales en terme de rendement de traitement, ainsi que d'équipement. C'est aberrant de voir dans de grosses villes des commis aux déchetterie qui n'acceptent pas 6 litres de révélo au prétexte que la benne est déjà bien pleine et que c'est la fin de la journée, ou qu'ils ne connaissent pas le produit alors ils prennent pas.
A mon avis en bon citoyen il faut 1) insister 2) trouver une preuve du refus et écrire à sa municipalité ou son préfet et demander à ce que ça progresse.
Personnellement je dois toujours insister pour qu'on prenne mes chimies, et je ne sais pas ce qu'ils en font vraiment une fois que j'ai déguerpi. Quant aux e-mails envoyés (et même coups de fil) pour questionner sur le sujet, je n'ai jamais eu de réponse.
M'est avis que ce genre de situation ne vaut rien à être dénoncée ici sans l'être sur des plateformes de discussion sur le comportement écologique, tant l'éco-citoyenneté est à ce jour une vaste nébuleuse qui a bien besoin d'organisation collective et de centralisation.
Vous trouverez même des newsgroup sur le net, francophone, comme freecycle tout simplement, classés par ville, où les gens proposent aux autres ce dont ils veulent se débarrasser. Vous n'imaginez pas à quelle vitesse ça part et la fréquence des discussions. J'en connais qui ont fait tout leur intérieur comme ça, du décoratif au pratique.
Pour revenir au sujet initial, j'ai déjà pousé mon coup de gueule sur certaines déchetteries, il est tout à fait vrai que les régions semblent inégales en terme de rendement de traitement, ainsi que d'équipement. C'est aberrant de voir dans de grosses villes des commis aux déchetterie qui n'acceptent pas 6 litres de révélo au prétexte que la benne est déjà bien pleine et que c'est la fin de la journée, ou qu'ils ne connaissent pas le produit alors ils prennent pas.
A mon avis en bon citoyen il faut 1) insister 2) trouver une preuve du refus et écrire à sa municipalité ou son préfet et demander à ce que ça progresse.
Personnellement je dois toujours insister pour qu'on prenne mes chimies, et je ne sais pas ce qu'ils en font vraiment une fois que j'ai déguerpi. Quant aux e-mails envoyés (et même coups de fil) pour questionner sur le sujet, je n'ai jamais eu de réponse.
M'est avis que ce genre de situation ne vaut rien à être dénoncée ici sans l'être sur des plateformes de discussion sur le comportement écologique, tant l'éco-citoyenneté est à ce jour une vaste nébuleuse qui a bien besoin d'organisation collective et de centralisation.
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- Super Gourou
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Re: Et l'écologie ?
Bonsoir,
Et merci pour ces informations.
En ce qui concerne le recyclage, il faut savoir, par exemple, que s'il existe une fillière pour les piles dites "bâtons", il n'en est pas de même pour les piles dites 'boutons", qui en fait sont cheminées sur un centre de stockage (quand tout se passe bien) où elles viennent rejoindre les milliers d'autres qui s'y entassent déjà, en attendant que l'on trouve une solution à leur accumulation...
Du temps où nous récupérions les piles, dans un magasin de photographie, où nous étions vendeur (années 1980), la personne qui récupérait la boîte en carton, cette dernière une fois pleine, m'avoua qu'elle la portait en décharge ouverte, discrètement...
Quans l'on sait qu'une seule pile bouton au mercure pollue au moins un mètre cube de sol... Dans cette petite boîte, il y en avait bien plus d'une centaine...
On pourrait appeler cela le "syndrome du tapis" (celui sous lequel on camoufle ce que l'on a balayé consciencieusement...).
Mais ce ne sont pas des moutons que l'on tente de dissimuler, ni des épluchures ou des cendres comme avant, mais des produits chimiques, des matériels, etc, tous plus nocifs les uns que les autres.
Cependant, il y a un peu de la "pensée magique" là dedans : on ne le voit plus, alors cela n'existe plus, et le problème est réglé...
Autre "pensée magique", le feu qui purifie tout, avec les incinéateurs...
Et aussi, la pensée magique de la mer immense, tellement grande que tout y disparaît et se dilue à jamais...
En ce qui concerne les piles, celles au mercure sont déjà hors circulation, et celles à l'oxyde d'argent, ou bien alcalines, sont moins (ce qui ne veut pas dire "pas") polluantes.
Avec les piles, le comportement déraisonnable, c'est leur utilisation, quand elle n'est pas indispensable, c'est à dire uniquement loin de toute prise secteur, de toute prise d'allume-cigare, de tout pack portable de grosse batterie, de tout panneau solaire, etc.
Certains appareils argentiques avaient la bonne idée de pouvoir s'alimenter sur le pack de piles de leur "winder", non seulement pour l'armement et l'avancement, mais aussi pour le flash et pour la mesure, ce qui évitait d'utiliser les piles plus petites (donc à remplacer plus souvent) qui prenaient place dans le boîtier lui-même...
Si, en plus il était possible de remplacer les piles du winder par des accumulateurs rechargeables, c'était encore plus écologique et aussi économique.
Si vous avez fait quelques études en électricité, et que vous savez manipuler des unités comme les watts, les ampère-heures, etc., amusez vous à calculer le prix du watt, selon qu'il provient du secteur, de piles torches (R6, R 14, R 20), ou bien d'un jeu d'accumulateurs (même en incluant le chargeur).
Vous serez plus que surpris des différences énormes, et si vous en faites autant avec les piles boutons, leur coût par rapport à leur capacité est astronomique...
Peut-être aurez vous également remarqué que la plupart de nos appareils audiovisuels utilisent des piles plus petites qu'avant. Il fut un temps où un récepteur travaillait avec deux piles de 4,5 volts, ou bien un gros bloc de 9 volts, ou bien encore avec quatre ou six piles R 20. Et l'on en avait pour des semaines ou des mois, avant de devoir les remplacer.
Progressivement, les nouveaux appareils ne travaillèrent qu'avec des piles R14, puis R6, et donc, de plus en plus petites. Pour cause de miniaturisation et de poids ? Pas seulement, car cette tendance se retrouve aussi dans des modèles assez gros.
En fait, plus les piles sont petites et plus elles se vident vite, et plus souvent on doit les changer. De plus, le prix de l'électricité contenue dans une pile R6 est bien plus élevé que dans une pile R 14 et plus encore que dans une pile R 20.
Et c'est tout bon pour le fabriquant, car en plus, plus les piles sont petites et moins elles consomment de matériaux pour leur fabrication, tout en étant vendues plus cher (à quantité d'électricité équivalente) que les plus grosses...
Histoire de s'assurer la clientèle des utilisateurs de tous ces produits audiovisuels (radios, baladeurs, etc.), ils sont de plus en plus fréquemment dépourvus de toute possibilité de brancher une alimentation secteur, faute de prise adéquate.
Certains refusent aussi de fonctionner avec des accumulateurs rechargeables, et alors, c'est piles ou... piles !
Cette tendance a également existé et elle continue, pour les jouets électriques, dont certains sont tellement voraces que les parents cessent vite de les alimenter en piles, devant le coût de fonctionnement que cela représente...
Cordialement.
Et merci pour ces informations.
En ce qui concerne le recyclage, il faut savoir, par exemple, que s'il existe une fillière pour les piles dites "bâtons", il n'en est pas de même pour les piles dites 'boutons", qui en fait sont cheminées sur un centre de stockage (quand tout se passe bien) où elles viennent rejoindre les milliers d'autres qui s'y entassent déjà, en attendant que l'on trouve une solution à leur accumulation...
Du temps où nous récupérions les piles, dans un magasin de photographie, où nous étions vendeur (années 1980), la personne qui récupérait la boîte en carton, cette dernière une fois pleine, m'avoua qu'elle la portait en décharge ouverte, discrètement...
Quans l'on sait qu'une seule pile bouton au mercure pollue au moins un mètre cube de sol... Dans cette petite boîte, il y en avait bien plus d'une centaine...
On pourrait appeler cela le "syndrome du tapis" (celui sous lequel on camoufle ce que l'on a balayé consciencieusement...).
Mais ce ne sont pas des moutons que l'on tente de dissimuler, ni des épluchures ou des cendres comme avant, mais des produits chimiques, des matériels, etc, tous plus nocifs les uns que les autres.
Cependant, il y a un peu de la "pensée magique" là dedans : on ne le voit plus, alors cela n'existe plus, et le problème est réglé...
Autre "pensée magique", le feu qui purifie tout, avec les incinéateurs...
Et aussi, la pensée magique de la mer immense, tellement grande que tout y disparaît et se dilue à jamais...
En ce qui concerne les piles, celles au mercure sont déjà hors circulation, et celles à l'oxyde d'argent, ou bien alcalines, sont moins (ce qui ne veut pas dire "pas") polluantes.
Avec les piles, le comportement déraisonnable, c'est leur utilisation, quand elle n'est pas indispensable, c'est à dire uniquement loin de toute prise secteur, de toute prise d'allume-cigare, de tout pack portable de grosse batterie, de tout panneau solaire, etc.
Certains appareils argentiques avaient la bonne idée de pouvoir s'alimenter sur le pack de piles de leur "winder", non seulement pour l'armement et l'avancement, mais aussi pour le flash et pour la mesure, ce qui évitait d'utiliser les piles plus petites (donc à remplacer plus souvent) qui prenaient place dans le boîtier lui-même...
Si, en plus il était possible de remplacer les piles du winder par des accumulateurs rechargeables, c'était encore plus écologique et aussi économique.
Si vous avez fait quelques études en électricité, et que vous savez manipuler des unités comme les watts, les ampère-heures, etc., amusez vous à calculer le prix du watt, selon qu'il provient du secteur, de piles torches (R6, R 14, R 20), ou bien d'un jeu d'accumulateurs (même en incluant le chargeur).
Vous serez plus que surpris des différences énormes, et si vous en faites autant avec les piles boutons, leur coût par rapport à leur capacité est astronomique...
Peut-être aurez vous également remarqué que la plupart de nos appareils audiovisuels utilisent des piles plus petites qu'avant. Il fut un temps où un récepteur travaillait avec deux piles de 4,5 volts, ou bien un gros bloc de 9 volts, ou bien encore avec quatre ou six piles R 20. Et l'on en avait pour des semaines ou des mois, avant de devoir les remplacer.
Progressivement, les nouveaux appareils ne travaillèrent qu'avec des piles R14, puis R6, et donc, de plus en plus petites. Pour cause de miniaturisation et de poids ? Pas seulement, car cette tendance se retrouve aussi dans des modèles assez gros.
En fait, plus les piles sont petites et plus elles se vident vite, et plus souvent on doit les changer. De plus, le prix de l'électricité contenue dans une pile R6 est bien plus élevé que dans une pile R 14 et plus encore que dans une pile R 20.
Et c'est tout bon pour le fabriquant, car en plus, plus les piles sont petites et moins elles consomment de matériaux pour leur fabrication, tout en étant vendues plus cher (à quantité d'électricité équivalente) que les plus grosses...
Histoire de s'assurer la clientèle des utilisateurs de tous ces produits audiovisuels (radios, baladeurs, etc.), ils sont de plus en plus fréquemment dépourvus de toute possibilité de brancher une alimentation secteur, faute de prise adéquate.
Certains refusent aussi de fonctionner avec des accumulateurs rechargeables, et alors, c'est piles ou... piles !
Cette tendance a également existé et elle continue, pour les jouets électriques, dont certains sont tellement voraces que les parents cessent vite de les alimenter en piles, devant le coût de fonctionnement que cela représente...
Cordialement.
-
- Super Gourou
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Re: Et l'écologie ?
Bonsoir,
Notons, en complément à tout ce qui précède, que la photographie fut d'autant moins une source de pollution que l'on remonte dans le temps, en tout cas, pour ce qui est des matériels.
En effet, les premiers modèles étaient des assemblages de bois (parfois de l'acajou) et de métal (laiton, fer, un peu d'acier...), ainsi que du cuir (étui et/ou soufflet).
Donc, point de plastique, ni d'autres matières non naturelles ou pas classiques, dans ces appareils.
Même les verres optiques étaient de formules courantes (verre dits : crown et flint, ce qui impliquait quand même la présence de plomb...), sans traitements de surfaces, avec des produits difficiles à extraire et à raffiner, souvent nocifs.
Et du côté de la chimie ?
Passons sur le tout début, et le développement à la vapeur de mercure, des plaques de Daguerre...
En noir et blanc, les papiers au citrate d'argent (puis au bromure d'argent) et les révélateurs de l'époque n'étaient guère différents de ceux d'aujourd'hui.
Et, la chimie couleur n'existait pas encore, exception faite des autochromes Lumière qui, de toutes les façons, se développaient aussi en chimie N&B...
Autre raison d'une moindre pollution : une production industrielle assez faible, dans le domaine de la photographie, du fait du nombre limité de personnes pratiquantes, et de plus basses consommations individuelles cumulées (films, produits, matériels...).
Bref, le côté négatif de nos besoins (sinon de nos exigences actuelles) en matière de qualité de nos matériels et de nos images, comme en matière de leur importance numérique, c'est bien plus de pollution (de la fabrication, en passant par l'utilisation, pour finir par la mise au rebut)...
Ce n'est pas une raison pour renoncer totalement, bien sûr, ni pour revenir à la photographie de nos aïeux, mais pour réfléchir mûrement, avant de faire certains choix d'utilisateurs...
Cordialement.
Notons, en complément à tout ce qui précède, que la photographie fut d'autant moins une source de pollution que l'on remonte dans le temps, en tout cas, pour ce qui est des matériels.
En effet, les premiers modèles étaient des assemblages de bois (parfois de l'acajou) et de métal (laiton, fer, un peu d'acier...), ainsi que du cuir (étui et/ou soufflet).
Donc, point de plastique, ni d'autres matières non naturelles ou pas classiques, dans ces appareils.
Même les verres optiques étaient de formules courantes (verre dits : crown et flint, ce qui impliquait quand même la présence de plomb...), sans traitements de surfaces, avec des produits difficiles à extraire et à raffiner, souvent nocifs.
Et du côté de la chimie ?
Passons sur le tout début, et le développement à la vapeur de mercure, des plaques de Daguerre...
En noir et blanc, les papiers au citrate d'argent (puis au bromure d'argent) et les révélateurs de l'époque n'étaient guère différents de ceux d'aujourd'hui.
Et, la chimie couleur n'existait pas encore, exception faite des autochromes Lumière qui, de toutes les façons, se développaient aussi en chimie N&B...
Autre raison d'une moindre pollution : une production industrielle assez faible, dans le domaine de la photographie, du fait du nombre limité de personnes pratiquantes, et de plus basses consommations individuelles cumulées (films, produits, matériels...).
Bref, le côté négatif de nos besoins (sinon de nos exigences actuelles) en matière de qualité de nos matériels et de nos images, comme en matière de leur importance numérique, c'est bien plus de pollution (de la fabrication, en passant par l'utilisation, pour finir par la mise au rebut)...
Ce n'est pas une raison pour renoncer totalement, bien sûr, ni pour revenir à la photographie de nos aïeux, mais pour réfléchir mûrement, avant de faire certains choix d'utilisateurs...
Cordialement.
Re: Et l'écologie ?
Bonjour, bonsoir,
en cette époque de troubles écologiques, où l'on parle beaucoup d'éco-citoyenneté, de développement durable et tutti quanti, je dois avouer que ma conscience d'écolo, passionnée de photographie N&B, prend des coups de grâce à chaque tirage à parfois du mal à s'en remettre du fait que malgré tout elle pollue la pauvre...
Alors, elle fait des recherches sur le net et PAN ! tombe sur..la perle..du moins ce qui semble être la perle qu'elle recherche tant...une marque de produit de développement photo "environmentally friendly" : "SYLVERGRAIN"...http://silvergrain.org/#topofpage
Alors vient la série de questions qui tuent...est-ce que quelqu'un l'a déjà testé ? Serait-il possible de voir un jour cette gamme de produit débarquer sur l'hexagone ??
(je sais..j'adore rêver, d'ailleurs j'ai du temps..je peux me le permettre, je fais que ça..rêver
lol )
Merci
Bien cordialement
en cette époque de troubles écologiques, où l'on parle beaucoup d'éco-citoyenneté, de développement durable et tutti quanti, je dois avouer que ma conscience d'écolo, passionnée de photographie N&B, prend des coups de grâce à chaque tirage à parfois du mal à s'en remettre du fait que malgré tout elle pollue la pauvre...

Alors vient la série de questions qui tuent...est-ce que quelqu'un l'a déjà testé ? Serait-il possible de voir un jour cette gamme de produit débarquer sur l'hexagone ??


Merci
Bien cordialement
- Mozar94
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Re: Et l'écologie ?
Il y en a d'autres: Amaloco, par exemple. Dans les chimies Moersch ou Agfaphoto on trouve aussi quelques produits peu nocifs. Sans aller trop loin l'Xtol de Kodak reste un produit peu polluant.
Toute activité humaine pollue. L'important c'est d'en avoir conscience et de tâcher d'optimiser: récupérer révélos et fixateurs usagés pour le mettre à la déchèterie, utiliser un bain d'arrêt non polluant (acide citrique), utiliser ce bain d'arrêt pour économiser le fix et ainsi le faire durer plus longtemps, utiliser des méthodes de tirage qui évitent le gaspillage de papier, avoir une laveuse verticale pour les tirages, etc...
Toute activité humaine pollue. L'important c'est d'en avoir conscience et de tâcher d'optimiser: récupérer révélos et fixateurs usagés pour le mettre à la déchèterie, utiliser un bain d'arrêt non polluant (acide citrique), utiliser ce bain d'arrêt pour économiser le fix et ainsi le faire durer plus longtemps, utiliser des méthodes de tirage qui évitent le gaspillage de papier, avoir une laveuse verticale pour les tirages, etc...

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Re: Et l'écologie ?
salut à tous,
je viens de lire l'intégralité de cette discussion fort intéressante, mais symptomatique de notre société pseudo écolo actuelle.
Dès le départ, je vous parait acide, mais effectivement, je le suis.
J'ai travaillé pendant 1 an dans la dépollution des sols, le désamiantage, et j'y ai vu des choses absolument incroyables!!!
Un sol pollué aux hydrocarbures, extrait de son "gisement" (ancien site de station service ou anciennes usines ciné (pathé-Chatou par ex)), est purement déplacé sur un autre site, appelé pompeusement site de stockage, mais qui ne correspond qu'a une zone drainée en plein air.
COnclusion, le site traité en région parisienne, a subi pendant 3 mois le fonctionnement d'une pelle hydraulique, d'un chargeur à benne, et des passages de 10 à 15 camions bennes/jour, camions qui allaient vider leurs bennes sur le site de stockage situé .... en mayenne, eh oui!!!
Et on disait que la zone avait été dépolluée !!!!!
A coté de ça, les zones urbanisées soumises au tri sélectif font consommation excessive de bennes de tri en .... PET (plastique ou PVC), pour recevoir les cartons, papiers, verres, etc, et au bout de la chaine, les différentes bennes sont versées sur la meme chaine de tri dans l'usine d'incinération!!!!!
Depuis, l'écologie, je me suis rendu compte que ca devait être de mon fait, et que je ne devais pas compter sur les autres pour traiter correctement mes polluants (un chimiste de mes amis me glisse d'ailleurs à l'oreille qu'un acide et une base mélangés sont nettement moins polluants car leur activité est neutralisée.
Par contre, Hyperfocale compte la "rentabilité" d'un appareil argentique par rapport à l'appareil numérique, en se basant sur 1000 photos / 10 ans. A mon avis, le calcul est largement faux, pour ma part, si 1000 photos en 10 ans en argentique, c'est largement excessif (j'en fais moins de la moitié), le compteur de mon apn a déja dépassé les 4000 en 1 1/2 an.... En tenant compte de ce gap, je pense que la pollution de l'apn est diluée par le nombre de photos réalisées... (si on veut comparer, on se base sur autre chose que la principale différence entre argentique et numérique)
je viens de lire l'intégralité de cette discussion fort intéressante, mais symptomatique de notre société pseudo écolo actuelle.
Dès le départ, je vous parait acide, mais effectivement, je le suis.
J'ai travaillé pendant 1 an dans la dépollution des sols, le désamiantage, et j'y ai vu des choses absolument incroyables!!!
Un sol pollué aux hydrocarbures, extrait de son "gisement" (ancien site de station service ou anciennes usines ciné (pathé-Chatou par ex)), est purement déplacé sur un autre site, appelé pompeusement site de stockage, mais qui ne correspond qu'a une zone drainée en plein air.
COnclusion, le site traité en région parisienne, a subi pendant 3 mois le fonctionnement d'une pelle hydraulique, d'un chargeur à benne, et des passages de 10 à 15 camions bennes/jour, camions qui allaient vider leurs bennes sur le site de stockage situé .... en mayenne, eh oui!!!
Et on disait que la zone avait été dépolluée !!!!!
A coté de ça, les zones urbanisées soumises au tri sélectif font consommation excessive de bennes de tri en .... PET (plastique ou PVC), pour recevoir les cartons, papiers, verres, etc, et au bout de la chaine, les différentes bennes sont versées sur la meme chaine de tri dans l'usine d'incinération!!!!!
Depuis, l'écologie, je me suis rendu compte que ca devait être de mon fait, et que je ne devais pas compter sur les autres pour traiter correctement mes polluants (un chimiste de mes amis me glisse d'ailleurs à l'oreille qu'un acide et une base mélangés sont nettement moins polluants car leur activité est neutralisée.
Par contre, Hyperfocale compte la "rentabilité" d'un appareil argentique par rapport à l'appareil numérique, en se basant sur 1000 photos / 10 ans. A mon avis, le calcul est largement faux, pour ma part, si 1000 photos en 10 ans en argentique, c'est largement excessif (j'en fais moins de la moitié), le compteur de mon apn a déja dépassé les 4000 en 1 1/2 an.... En tenant compte de ce gap, je pense que la pollution de l'apn est diluée par le nombre de photos réalisées... (si on veut comparer, on se base sur autre chose que la principale différence entre argentique et numérique)
- Poum
- Super Gourou
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Re: Et l'écologie ?
JPG a écrit :(...) et des passages de 10 à 15 camions bennes/jour, camions qui allaient vider leurs bennes sur le site de stockage situé .... en mayenne, eh oui!!!

Salauds de Parisiens.

Népo méfie-toi, si La Grinche vient te rendre visite, qu'il vienne pas en camion-benne
