moi et la lumière

[AxR]

Bonjour à tous,

J'ai des soucis avec la lumière pour faire de la photo 'est encore un élément qui pose problème.

Au départ j'avais tendance a partir faire de la photo quelque soit la lumière, après qu'il y avait des heures meilleurs. J'ai lu qu'entre 10H00 et 16h00 , ca avait pas beaucoup de belles photos a faire?

Et vous, est ce que vous, vous vous moquez de la lumière, ou vous preferrez attendre quite a ne pas faire beaucoup de photo?

AxR

[beveziers]

la plupart des photos que je fais, je les fais quand je monte à paris, à raison de trois jours en deux mois, donc je ne me prive pas de photographier, qu'il fasse gris, beau, pluvieux.... La photo est pour moi, multiple, comme les lumières.. La lumière a plus d'importance à mon avis pour les paysagistes....

[Georgesh]

Le noir et blanc, c' est une traduction en valeurs de gris des belles couleurs de la vraie vie. Quelquefois , le traducteur a le blues. Il ne voit que les noirs, les ombres brutales, et oublie un peu de rechercher les blancs. Faut tenter d' éviter , quand on fait du portrait, les interrogatoires musclés avec projecteur dans les yeux du genre toi on va te faire parler, les lumières fortes, de côté, qui font à la demoiselle un nez crochu , un bec d' aigle ou un oeil au beurre noir.
Douceur, lumières réfléchies, et surtout pas les lumières de Tamanrasset en plein cagnard.
En apparence, ce que je raconte pour le portrait, c' est pour le portrait. Je pense que c' est plutôt bon aussi pour d' autres sujets, d' architecture , d' abord parce qu'une façade à l' ombre, ça fait un peu ne me regardez pas, j' ai honte, et que des lumières Siciliennes rue de Rivoli, c' est un peu une erreur de mise en scène.

[HRISTO]

Un bouquin passionnant à te conseiller : "LA LUMIERE" de Michael Frreman aux éditions VM
Technique, utile et intéressant

[AxR]

Un bouquin passionnant à te conseiller : "LA LUMIERE" de Michael Frreman aux éditions VM
Technique, utile et intéressant

JE vais pas tarder à le récuperer, mon club photo l'a dans sa bibliotheque, je vais donc pouvoir le lire

AxR

[LYNX]

Effectivement, autour de midi et en début d'a.m. on déconseille les prises de vue en plein soleil (c'est pas bon non plus pour le crâne du photographe ) , étant entendu, quand on a le choix! C'est pas une "interdiction" à respecter si , par exemple, le bus touristique vous amène devant la grande pyramide vers 13h.
Personnellement, pour la diapo, je recherche un beau ciel bleu avec quelques cumulus blancs et qui si possible succède à une journée de pluie, ce qui a "lavé" l'atmosphère. Mais si j'en fais une condition impérative, je ne vais pas souvent charger mon appareil
Mais pour un "monument" encastré dans une ruelle, pour éviter les forts contrastes difficiles à gèrer, je préfère un ciel bouché qui rend tout visible.
C'est donc seulement, à mon avis, un conseil et non une règle applicable en toutes circonstances!

[AxR]

C'est très intéressant tous ces avis....

AxR

[Georgesh]

Le soleil de midi éclaire le paysage à la verticale, en écrasant le relief, et les soleils du matin ou du soir allongent parfois les ombres de façon excessive. Mais, c' est quand même l'heure privilégiée pour l' architecture.

Un ciel bleu, avec un soleil brillant est celui , pour un paysagiste qui travaille en couleurs, qui donne du contraste, des ombres denses et des lumières vives, avec une saturation très tendance des couleurs. Ce n' est pas mon choix pour le noir et blanc. Je préfère les ciels à nuages . Les contrastes et les couleurs traduites en valeurs de gris ont bien plus de nuances qu' avec un ciel bleu.. Les nuages, et encore plus les ciels couverts diffusent la lumière, et ce rôle de diffuseur diminue la rudesse des ombres et tempère les aplats de blancsgrillés par le soleil. Je n' ajoute rien sur les ciels d' orage, absolument géniaux avec un filtre rouge ou orange.
Les ciels blancs, vides de nuances, sont un désastre en noir et blanc. Ils occupent souvent une partie du cadre et sont , pour moi, sans intérêt.
J' admets que c' est long. Pour une prise de vues que j' ai envie de réaliser ( paysage urbain, avec une perspective un peu soignée à obtenir, un reflet à gérer, et une lumière atténuée à attendre, j' ai déjà pris 5 vues, sans enthousiasme, et j' attends l' arrivée d' un ciel moutoneux gris moyen...

Je pense qu' un déclenchement n' est pas impulsif. Il faut revenir souvent sur le motif, tourner autour du sujet pour repérer les angles favorables, noter les directions de la lumière dominante et les heures où, visiblement , ça ne convient pas ( contrejour, éclairage déséquilibré, ombres trop importantes ) et revenir sous plusieurs éclairages différents.

[zacharie]

J'ai lu qu'entre 10H00 et 16h00 , ca avait pas beaucoup de belles photos a faire?

C'est une bonne règle de base, pour débuter, car les rayons du soleil traversant une couche plus grande d'atmosphère sont diffractés, la lumière est plus douce et plus chaude.
Mais tu peux aussi avoir une lumière fabuleuse à 15h si les nuages se mettent de la partie... Il faut surtout être attentif, observer, sentir la lumière. Ça devient ensuite une seconde nature et on ne se pose plus la question, sauf quand on a un sujet de rêve et une lumière de chiottes, et qu'on ne pourra pas refaire la photo si on ne la fait pas là maintenant, dans la lumière de chiotte

[AxR]

Le soleil de midi éclaire le paysage à la verticale, en écrasant le relief, et les soleils du matin ou du soir allongent parfois les ombres de façon excessive. Mais, c' est quand même l'heure privilégiée pour l' architecture.

Pourtant c'est ce que je fais mais c'est pastop.

e qui m'agace en ce moment c'est qu'a chaque fois que je veux faire uen sortie photo longue durée pour observer la lumière , ba il pleut.

Mois d'avril pourri ^^

AxR

[Georgesh]

Ben, y a pas que chez toi. Je commence à regarder avec intérêt les reflets dans les flaques d' eau, les trottoirs mouillés, et la luminosité diffuse des jours de pluie. J' ai vu récemment de très beaux tirages barytés d' un reportage sur l' Irlande sous la pluie. Les lumières sont douces, les effets impressionnistes, et les rendus assez proches des premiers travaux d' Edouard Steichen. Ce qui montre que la pluie est aussi un auxiliaire sur qui on peut compter A défaut de mieux.