
Oui j'ai voulu faire l'entrée en matière la plus ringarde possible.
Il s'agit d'un compact Canon construit dans les années 60. C'est en fait un 18 x 24, un demi-format donc.
Vu du dessus rien d'original, si ce n'est le cadre de la cellule au sellenium (au dessus du nom de l'appareil). Elle est couplée à la bague de réglage de l'expo, qui elle même est d'un genre particulier (nous y reviendrons). A noter que sur mon modèle la cellule fonctionne mais a besoin d'une petite tape pour se réveiller...

De devant on voit bien la grille de la cellule et le viseur (vertical) au dessus de l'objectif.

A l'intérieur: on voit bien que Canon n'a pas cherché à gagner de la place en fabriquant un demi format.

A noter le bricolage pour éviter les fuites de lumière (pas mon œuvre). Pas encore testé le résultat...

Voici donc l'objectif et les commandes. C'est un système particulier: la grosse bague extérieure sélectionne à la fois l'ouverture et la vitesse; on ne peut pas choisir son couplage. On ouvre le diaphragme en même temps qu'on allonge le temps de pose. En tournant la bague on se cale sur l'aiguille de mesure de la cellule. C'est bien entendu un système très simple permettant à l'amateur de ne pas se compliquer la tache. En revanche je n'arrive pas à sélectionner la valeur ISO, celle-ci est bloquée sur 400.
Et au centre une bague de mise au point. On règle la distance à l'aide de symboles bien connus (visage, groupe et montagne). Mais la mienne ne va pas jusqu'à la montagne...
Bref un appareil en état moyen payé certainement trop cher (je vais râler).
Maintenant un autre demi format, mais la c'est le jour après la nuit
Voici le Dial 35 (toujours Canon)

C'est un contemporain du Demi mais bien plus évolué, nous verrons pourquoi.
Donc en haut à gauche le viseur colimaté, en dessous un bouton qu'on peut tirer (mais je ne sais pas à quoi ça sert) et le déclencheur avec le compte-vu.
au dessus de l'objectif la patte qui permet de faire la mise au point à l'aide d'une échelle de distance en pieds et en mètres - à noter qu'elle est couplée à une aiguille dans le viseur, les distances étant symbolisées.
Autour de l'objectif on voit une grosse bague de sélection de la vitesse (du 1/30 au 1/250 et pas de pause). Les grosses bulles sont en fait la cellule CDS. Cette bague tourne pour sélectionner la sensibilité (de 8 à 500 ISO).
L'objectif est certainement très proches de celui du Demi (le Demi est un SH, le Dial un SE, mais là je ne sais pas quelle pourrait être la différence)

Vous avez certainement noté la forme particulière du boitier. En fait Canon a tout pivoté à 90° afin d'avoir un cadre horizontal. L'autre caractéristique réside dans le système d'entrainement du film. Il faut armer un gros ressort en tournant la grosse molète qui sert de poignée. une fois bloqué il entraine le film dans sa totalité sans qu'on ai besoin d'armer et permet la prise de photos en rafale (attention c'est sensible!) à deux images par seconde.
Sinon c'est un semi-auto à priorité vitesse. Le viseur indique par une aiguille l'ouverture choisie et bien sur les éventuel sous et sur-exposition

Ici le bouton de rembobinage final à l'aide du ressort.
Bientôt des photos de l'intérieur, quand j'aurais fini l'APX 100 qui est dedans.
A noter qu'il ma été livré avec la pile et l'adaptateur par un vendeur e-bay plus que sérieux et rapide, qui ne semble pas usurper ses 100% d'évaluation
Pour finir une petite photo de famille Canon pour apprécier les dimensions:

(Featuring l'Ixus numérique de ma mère et l'EOS 1000 FN familial)