
Bonjour, la chimie des pellicules est identique, couches, supports, et fabrication, et les particularités de grain, de rendu, de sensibilité aussi . simplement, certaines marques, vu la faible demande, ont arrêté la commercialisation des plans. Ambiance actuelle oblige.
Quand on a trouvé des raisons perso de venir au moyen-format, disons 6 x 6 , en venant du 35 mm, et qu' on perçoit l' intérêt d' un grand nég. pour des tirages , par exemple le rapport d' agrandissement moindre, une meilleure définition, on commence à éprouver les sensations de quelqu' un qui passe du MF au très grand format. Il y a de nombreux témoignages d' utilisateurs ayant quasiment renoncé au 35 mm par passion pour les avantages du très grand format.
Quand j' ai énuméré les démarches successives du travail à la chambre, c' était un peu par provocation, pour montrer la lenteur de cette technique. Fini de shooter. On met en place " à l' ancienne ", on prend son temps, on retrouve les gestes fondamentaux et on se concentre sur une création artistique, composée, réfléchie, cadrée aux petits oignons. D' ailleurs, vu le prix d' un plan, on ne mitraille plus.
Mais, c' en est fini des perspectives qui se rejoignent, des verticales désespérement obliques, des flous de bougé, et des mises au point imprécises.
Il faut, pour couvrir un plan-film , des optiques " de chambre " d' un diamètre suffisant pour que tout le plan film soit exposé, et dont la focale est égale à la diagonale du plan-film.
80 mm pour du 6x 6, 105 mm pour du 6 x 9, 150 mm por du 4 x 5 ", et 300mm pour du 20cm x 25 cm, le format qui fait rêver, car avec un négatif en 20 x 25, on agrandit par simple contact...