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Reparation d'un Yashica Mat 124 ?

Conseils pour la réparation et l'entretien du matériel photographique.
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suaudeau benoit
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Re: Reparation d'un Yashica Mat 124 ?

Message par suaudeau benoit »

Et hop un fil qui part en vrille. :?
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rvlulu
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Re: Reparation d'un Yashica Mat 124 ?

Message par rvlulu »

Pour revenir dans l'topic, quelques images d'une précédente intervention à ce sujet et la possibilité de vérifier ce qui se passe pour un diagnostique.

Voire une intervention moins onéreuse. 8)

http://www.lemim.com/images/DSC_9922.jpg

http://www.lemim.com/images/DSC_9930.jpg

http://www.lemim.com/images/DSC_9938.jpg
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svanlierde
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Re: Reparation d'un Yashica Mat 124 ?

Message par svanlierde »

suaudeau benoit a écrit :L'huile pour piston d'instrument en cuivre, c'est plutôt pour des trompettes, des bugles, des cornets....par contre si ton sax a des pistons, envoies nous des photos car il est unique. :lol:
Boh, moi, je ne fais pas la différence entre un tambour et un biniou... enfin, en tous cas, je ne crois pas qu'il y ait d'huile pour ces trucs là, de toutes façons...

Et pis quand je dis une goutte, c'est pas non plus le déluge! Le dernier en date a avoir subi ce traitement est mon Minolta Autocord, et il s'en porte très bien. En tous cas, tant pis pour vous et tant mieux pour moi, ça évitera qu'il y ait une flambée spéculative sur le nettoyant pour freins qu'est tout de même beaucoup plus efficace que l'essence de teinturiers... :wink:
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Mael
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Re: Reparation d'un Yashica Mat 124 ?

Message par Mael »

svanlierde a écrit : Une goutte d'huile pour pistons de saxophones appliquée directement sur les mécanismes qui en ont besoin quand je suis pépère sur mon bureau et que j'ai le temps de démonter. Y'a pas de mystère. Mais les fragiles petits rouages se portent en général mieux à sec qu'avec de l'huile mélangée à de la poussière, ou noyés dans de la graisse gluante, de toutes façons... un appareil photo n'est pas une boîte de vitesses de voiture, les contraintes ne sont pas les mêmes. Et dans des mécanismes fins, il vaut mieux pas d'huile du tout qu'une goutte trop épaisse qui colle les pièces ensemble.
Si on verse 1l d'huile sur la surface d'un étang, elle forme une couche de quelques microns sur 10000m2 de surface. L'huile est un lubrifiant qui a tendance à se répandre, et par capillarité elle fini par aller partout, et surtout là où ça ne nous intéresse pas, pales de l'obturateur, du diaphragme, etc...

Les huiles du commerce type vaseline sont une catastrophe. Il existe des huiles d'horloger possédant un pouvoir adhésif très intéressant et qui justement ont tendance à ne pas se répandre.

Quant aux contraintes subies par ces mécanismes, elles sont énormes pas rapport à leur taille. Regarder un vieux compur fonctionner au 1/500s, avec le ressort principal armé, plus le ressort secondaire du 1/500, la force emmagasinée par le levier d'armement qui vient frapper la commande d'ouverture des pales de l'obturateur, est énorme, et localisée sur une surface d'impact d'à peine 1mm2.

L'état d'usure d'un obturateur central peut s'observer à la forme des dents de pignons du mécanisme d'échappement. Si les dents sont pointues, c'est le signe que le bestiau a tourné à n'en plus pouvoir. Parfois les dents sont absentes. Parfois il y a beaucoup de limaille due à l'usure des composants.

Comme l'a justement souligné meger dans un autre fil, le solutions de lubrification des obturateurs centraux sont diverses, que ce soit bâton de graphite, ou autre. Les préconisations du fabricant, issues des manuels de réparation, sont les seules vraiment valables, car elles émanent des personnes qui ont pensé et fabriqué ces machines, donc je crois qu'il savent de quoi ils parlent.

Encore une fois, même si l'approximation peut convenir pour un usage amateur, elle n'est pas souhaitable pour une réparation durable.
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