Alors là je vais me faire charier mais même en suivant une recette je rate mes crêpes et fort heureusement pas mes développements!!!Mael a écrit :Si tu sais faire des crêpes, en suivant une recette, tu sais développer et tirer tes films.
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Developper ses propres photos, est-ce si facile?
- AxR
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Re: Developper ses propres photos, est-ce si facile?
- benoit c
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Re: Developper ses propres photos, est-ce si facile?
Moi, les crèpes, j'oserais même pas essayer!




- founz
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Re: Developper ses propres photos, est-ce si facile?
ouais mais pas besoin de pinceau en poil de martre pour retoucher les poussières sur les crèpes!
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Re: Developper ses propres photos, est-ce si facile?
Tout d'abord je tiens à vous remercier tous. C'est incroyable.
Je pose simplement 2 questions en 24 heures et je reçois 20 réponses constructives, avec des liens, des infos, des points de vue,... (ok à part pour les crêpes, mais j'aime tellement cela
alors ... Le plus dure dans les crepes c'est pas la recette mais plutot d'eviter de faire des trous car sinon le nutella passe à travers, et le retourné de crepe dans la poelle. Donc là je crois que j'ai plus d'avenir dans la photo que dans la tenue d'une petite paillace sur la plage) et donc je disais non pas des réponses du type "oui le tirage c'est pas facile! A+".
Franchement respect. La grande majorité des sites de photos n'ont pas cette qualité
.
Concernant l'agrandisseur, est-ce qu'il y quelque chose dont il faille faire attention lors du choix et de l'achat?
P.S: Je crois que je vais vite apprendre ici
Ludo
Je pose simplement 2 questions en 24 heures et je reçois 20 réponses constructives, avec des liens, des infos, des points de vue,... (ok à part pour les crêpes, mais j'aime tellement cela


Franchement respect. La grande majorité des sites de photos n'ont pas cette qualité

Concernant l'agrandisseur, est-ce qu'il y quelque chose dont il faille faire attention lors du choix et de l'achat?
P.S: Je crois que je vais vite apprendre ici

Ludo
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Re: Developper ses propres photos, est-ce si facile?
Quite à faire, autant prévoir qu' avant peu, si tu es passionné, tu vas avoir envie de faire des tirages 24 X 30 ou même 30 X 40. Donc, n' achète pas un agrandisseur trop rudimentaire, trop léger. Et même, informe toi sur les agrandisseurs à tête couleur. Ils présentent , pour tirer le noir et blanc, l' avantage d' avoir des filtres intégrés yellow et magenta qui sont incorporés dans la tête et évitent de manipuler des filtres multigrades dans un tiroir à filtres. C' est donc un avantage, à mes yeux, et ça permet de se consacrer plus facilement aux masquages.
- founz
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Re: Developper ses propres photos, est-ce si facile?
verifie qu'il est complet!surtout les condensateurs,les objectifs sont importants(6 lentilles)mais çà dépend pas mal de ce que tu veux faire (24x36,6x6 6x7 6x9)certains sont polyvalents ,d'autres pas,et puis ,faut voir surtout ton budget.les tetes couleur,çà evite l'utilisation de filtres(chers neufs et souvent trop usés d'occaz'),bref renseigne toi,y en a une foison sur le net.les durtst sont trés convoités mais ya pas que çà!
- zacharie
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Re: Developper ses propres photos, est-ce si facile?
Prévois tout de suite un agrandisseur pouvant passer le moyen-format, sous peine d'être comme un c. le jour où tu voudras tirer un 6x6 ou 6x7. Au prix où on les trouve les agrandisseurs, pas hésiter.
@Mael : les crêpes, ça dépend si on les fait à la poêle, ou à la bretonne, au "Krampouz". Et là, lire la notice ne suffit pas, il faut le saindoux, les palettes, et le coup de patte !
@Mael : les crêpes, ça dépend si on les fait à la poêle, ou à la bretonne, au "Krampouz". Et là, lire la notice ne suffit pas, il faut le saindoux, les palettes, et le coup de patte !
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Re: Developper ses propres photos, est-ce si facile?
(re)salut et bienvenue dans le monde des geeks de l'argentique.Ludo76 a écrit : Concernant l'agrandisseur
Un meopta opemus 6 fera l'affaire sans problème.
Tu devrais rechercher plus rigoureusement les réponses à tes questions sur le forum, car il existe des topics très bien faits où tes questions ont déjà été posées et répondues. C'est aussi recommandé de les poser à la suite de ces topics...
- myanmar
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Re: Developper ses propres photos, est-ce si facile?
Non, zacharie, la plaque à crêpes, c'est le billig ; krampous, c'est la crêpe.zacharie a écrit :
@Mael : les crêpes, ça dépend si on les fait à la poêle, ou à la bretonne, au "Krampouz". Et là, lire la notice ne suffit pas, il faut le saindoux, les palettes, et le coup de patte !
Quant à ton intervention sur le tirage, elle mériterait de figurer en post-it pour être rappelée systématiquement à tous les nouveaux.
- clicklak
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Re: Developper ses propres photos, est-ce si facile?
Tout à fait d'accord avec toi mais je rajouterai qu'une tête multigrade t'amènera un grand confort : juste une mollette à tourner pour changer de grade.zacharie a écrit :Prévois tout de suite un agrandisseur pouvant passer le moyen-format, sous peine d'être comme un c. le jour où tu voudras tirer un 6x6 ou 6x7. Au prix où on les trouve les agrandisseurs, pas hésiter.
Pour l'optique, nikon 2.8/50, rodagon 2.8/50, componon 2.8/50 ou meopta 2.8/50 devraient faire ton bonheur
Un agrandisseur est un investissement à long terme et en ces temps, c'est assez facile de dénicher un bon agrandisseur
- zacharie
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Re: Developper ses propres photos, est-ce si facile?
Tu as raison pour le billig (je n'ai que des rudiments de cette belle langue bretonne, et ils sont un peu loin maintenant). Je disais Krampouz, par allusion à la marque la plus répandue de billig, un peu comme frigidaire !myanmar a écrit : Non, zacharie, la plaque à crêpes, c'est le billig ; krampous, c'est la crêpe.
Cela nous éloigne un peu du tirage... Kenavo a wech'all !
- Neil
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Re: Developper ses propres photos, est-ce si facile?
Comme tout le monde ici je conseille vivement le développement des films N&B à la main, chez soi. C'est la solution la moins coûteuse et celle qui donne les meilleurs résultats. De plus, avec un peu de pratique, on en vient à varier les paramètres de développement selon ce qu'on veut obtenir : ou comment tirer la quintessence de ses films, ce qui justifie pleinement le recours au film N&B. Car loin d'être juste une étape nécessaire et "mécanique", le développement joue un rôle pivot essentiel dans l'interprétation de l'image finale. Développer un film c'est déjà commencer à modeler l'argile de ses rêves.
Pour ce qui est du tirage en effet c'est plus délicat. Tu peux te contenter de scanner tes films ou de les faire scanner. Tu passes ensuite par un logiciel puis une impression ou un tirage en minilab. Mais quitte à cela autant faire du numérique dés le départ !
Le tirage demande beaucoup de temps, de la place et un investissement bien plus conséquent que le simple développement. La bonne nouvelle c'est qu'un lot complet d'outils de tirage se trouve à bas prix en occasion aujourd'hui. Après il y a les consommables dont le coût n'est pas négligeable : ce sont les différents papiers et les chimies. Il faudra bien choisir ces dernières et apprendre à en gérer l'utilisation pour les rentabiliser (date de péremption, oxydation...). C'est d'autant moins facile qu'un amateur ne fait pas du tirage tous les jours ! Se pose également le problème de la place et de l'aménagement du labo. Il faut trouver des solutions pratiques pour installer convenablement sa chambre noire. Le confort est primordial, sous peine d'une lassitude rapide. Le labo entassé dans la salle de bain exiguë ou le cabinet de toilettes, ce n'est pas la panacée ! Certains on une cave ou un garage dans lesquels ils peuvent faire de la place et peut-être installer le labo à demeure. D'autres doivent systématiquement monter et démonter le matos à chaque séance en squattant la chambre ou le salon. On doit négocier avec les autres occupants de la maison etc. Il faut réfléchir à tout cela avant de se lancer.
Enfin le tirage nécessite un temps d'apprentissage bien plus long que le développement pour parvenir à une vraie liberté d'action. Ce chemin de la connaissance est parsemé d'obstacles et de frustrations, d'erreurs qu'on ne s'explique pas toujours, d'essais infructueux, de questions auxquelles il faut bien trouver des réponses... Le tirage est un art, clairement, mais avant de le devenir c'est une science qu'il faut maîtriser. Le mieux est de se faire montrer les choses. Il y a aussi quelques bouquins et bien entendu le soutien inconditionnel et pointu de 35mm-compact !
Mes petits conseils : ne fais pas l'impasse sur le compte-pose. Choisis une seule sorte de papier au début : un papier peu cher et correct comme le Tetenal Glossy plastifié (RC), oublie le baryté nettement plus compliqué à mettre en oeuvre (tu verras ça plus tard). Prends une grosse boîte de 100 feuilles en 13x18 plus une boîte de 18x24 ou 24x30. Tu vas faire tous tes essais sur le 13x18 qui est le format idéal pour débuter et gâcher. Ne t'occupe pas du maquillage au début, contente-toi d'essayer de produire des tirages corrects en densité et contraste en explorant les conséquences du temps d'exposition et les possibilités offertes par les différents grades. Sois très rigoureux et organisé, garde tes bouts d'essais, expérimente, prends le temps de regarder tout cela à tête reposée et de l'analyser. Note tout sur un cahier.
Pour ce qui est du tirage en effet c'est plus délicat. Tu peux te contenter de scanner tes films ou de les faire scanner. Tu passes ensuite par un logiciel puis une impression ou un tirage en minilab. Mais quitte à cela autant faire du numérique dés le départ !
Le tirage demande beaucoup de temps, de la place et un investissement bien plus conséquent que le simple développement. La bonne nouvelle c'est qu'un lot complet d'outils de tirage se trouve à bas prix en occasion aujourd'hui. Après il y a les consommables dont le coût n'est pas négligeable : ce sont les différents papiers et les chimies. Il faudra bien choisir ces dernières et apprendre à en gérer l'utilisation pour les rentabiliser (date de péremption, oxydation...). C'est d'autant moins facile qu'un amateur ne fait pas du tirage tous les jours ! Se pose également le problème de la place et de l'aménagement du labo. Il faut trouver des solutions pratiques pour installer convenablement sa chambre noire. Le confort est primordial, sous peine d'une lassitude rapide. Le labo entassé dans la salle de bain exiguë ou le cabinet de toilettes, ce n'est pas la panacée ! Certains on une cave ou un garage dans lesquels ils peuvent faire de la place et peut-être installer le labo à demeure. D'autres doivent systématiquement monter et démonter le matos à chaque séance en squattant la chambre ou le salon. On doit négocier avec les autres occupants de la maison etc. Il faut réfléchir à tout cela avant de se lancer.
Enfin le tirage nécessite un temps d'apprentissage bien plus long que le développement pour parvenir à une vraie liberté d'action. Ce chemin de la connaissance est parsemé d'obstacles et de frustrations, d'erreurs qu'on ne s'explique pas toujours, d'essais infructueux, de questions auxquelles il faut bien trouver des réponses... Le tirage est un art, clairement, mais avant de le devenir c'est une science qu'il faut maîtriser. Le mieux est de se faire montrer les choses. Il y a aussi quelques bouquins et bien entendu le soutien inconditionnel et pointu de 35mm-compact !
Mes petits conseils : ne fais pas l'impasse sur le compte-pose. Choisis une seule sorte de papier au début : un papier peu cher et correct comme le Tetenal Glossy plastifié (RC), oublie le baryté nettement plus compliqué à mettre en oeuvre (tu verras ça plus tard). Prends une grosse boîte de 100 feuilles en 13x18 plus une boîte de 18x24 ou 24x30. Tu vas faire tous tes essais sur le 13x18 qui est le format idéal pour débuter et gâcher. Ne t'occupe pas du maquillage au début, contente-toi d'essayer de produire des tirages corrects en densité et contraste en explorant les conséquences du temps d'exposition et les possibilités offertes par les différents grades. Sois très rigoureux et organisé, garde tes bouts d'essais, expérimente, prends le temps de regarder tout cela à tête reposée et de l'analyser. Note tout sur un cahier.
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Re: Developper ses propres photos, est-ce si facile?
Merci pour vos conseils.
Après avoir pas mal lu les différents sujets sur le Labo Photo, j'aimerai avoir votre avis sur le choix de l'agrandisseur.
J'utilise du 35mm et j'aimerai pouvoir sortir des grands formats si possible, mais j'aimerai garder une certaine flexibilité au cas où je ferais du 6x6 ou 6x7 dans l'avenir.
J'ai lu que les agrandisseurs avec un eclairage semi-dirigé donne plus de contraste mais les défaults (poussières et rayures) se voient davantage.
Ceux avec éclairage diffus seraient moins contrastés. J'ai également lu que les têtes couleurs et multigrades seraient un avantage.
Quels marques et modèles d'agrandisseur me conseilleriez-vous de regarder ? (Durst, Meopta,.....)
Ludo
Après avoir pas mal lu les différents sujets sur le Labo Photo, j'aimerai avoir votre avis sur le choix de l'agrandisseur.
J'utilise du 35mm et j'aimerai pouvoir sortir des grands formats si possible, mais j'aimerai garder une certaine flexibilité au cas où je ferais du 6x6 ou 6x7 dans l'avenir.
J'ai lu que les agrandisseurs avec un eclairage semi-dirigé donne plus de contraste mais les défaults (poussières et rayures) se voient davantage.
Ceux avec éclairage diffus seraient moins contrastés. J'ai également lu que les têtes couleurs et multigrades seraient un avantage.
Quels marques et modèles d'agrandisseur me conseilleriez-vous de regarder ? (Durst, Meopta,.....)
Ludo
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Re: Developper ses propres photos, est-ce si facile?
D'après vous, que dois-je prendre: Plutôt un Durst M305, M605 ou bien un Meopta Opemus 6?
Merci,
Ludo
Merci,
Ludo
- Neil
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Re: Developper ses propres photos, est-ce si facile?
J'ai un M601, quasi similaire au M605. La légendaire robustesse Durst se vérifie vraiment ici (ce n'est hélas pas le cas avec tous les modèles). C'est lourd, massif, stable bref increvable. Un bon achat !
Comme d'habitude on va préconiser quelques précautions à l'achat. On ne le dit jamais assez concernant les vieux Durst : on achète un modèle COMPLET ou RIEN. Pourquoi ? Les pièces sont difficiles à trouver et souvent chères.
Donc tu te fais une checklist.
- le passe-vue. Sur ces modèles il est de type "sandwich" à charnières avec deux petites plaques de verre entre lesquelles on met le négatif. Si au moins l'une des plaques est en verre anti-newton c'est mieux. Si ce n'est pas le cas tu devras : soit trouver un verre anti-newton pour remplacer la plaque du dessus, soit enlever la plaque supérieure. En tout cas ce modèle de passe-vue est le plus confortable qu'il m'ait été donné d'essayer.
- la platine porte-objectif : elle porte le nom de Durst Setopla 2839 et accepte les objectifs ayant une visse de 39mm. C'est une platine dite "rentrante" c'est-à-dire que l'objo est partiellement enfoncé dedans, ce qui permet plus de confort à la mise au point. Il existe aussi des platines non-rentrantes qui sont moins confortables mais utilisables.
- le tiroir à filtres : il doit être là. Il accueille des filtres en gélatines comme ceux qu'Ilford commercialise. Les filtres Ilford sont un peu trop grand pour ce porte-filtre, il faudra donc les découper au bon format ce qui ne pose aucun problème.
- Les condenseurs. Ce sont de grosses lentilles qui se placent dans la tête de l'agrandisseur. Leurs noms : SIVOCON 50 et SIVOCON 80. Pour faire du tirage de petit et moyen format il faut en réalité 3 condenseurs que l'on combine selon les cas. 2x80 et 1x50. Attention, des petits malins n'hésitent pas à vendre les condenseurs séparément (ça part entre 50 et 150 euros pièce !).
Une tête multigrade permet de faire gagner du temps. C'est franchement confortable... Mais aussi beaucoup plus cher. Les têtes couleur je n'ai rien contre sinon qu'il faut régler le filtrage JMC pile-poil à chaque changement de grade. En outre c'est mécaniquement plus complexe et fragile donc avec le temps on peut rencontrer des problèmes, bidouillage à la clé... Et puis le prix : ça ne vaut pas le coup à moins d'envisager le tirage couleur qui est une autre paire de manches.
Pense également aux autres accessoires indispensables : éclairage inactinique, compte-pose, 4 bassines, chronomètre, pinces (ma préférence va aux pinces métal pourvues d'un embout caoutchouc), contrôleur de mise-au-point (le fameux "scoponet" est bon mais assez onéreux, il en existe d'autres tel le Paterson qui est sympa comme tout et moins cher). Un margeur : souvent un gros investissement si on veut du bon matos, même en occas' ! Perso j'aime bien les margeurs TOG. On ne doit pas faire l'impasse sur un BON margeur.
Comme d'habitude on va préconiser quelques précautions à l'achat. On ne le dit jamais assez concernant les vieux Durst : on achète un modèle COMPLET ou RIEN. Pourquoi ? Les pièces sont difficiles à trouver et souvent chères.
Donc tu te fais une checklist.
- le passe-vue. Sur ces modèles il est de type "sandwich" à charnières avec deux petites plaques de verre entre lesquelles on met le négatif. Si au moins l'une des plaques est en verre anti-newton c'est mieux. Si ce n'est pas le cas tu devras : soit trouver un verre anti-newton pour remplacer la plaque du dessus, soit enlever la plaque supérieure. En tout cas ce modèle de passe-vue est le plus confortable qu'il m'ait été donné d'essayer.
- la platine porte-objectif : elle porte le nom de Durst Setopla 2839 et accepte les objectifs ayant une visse de 39mm. C'est une platine dite "rentrante" c'est-à-dire que l'objo est partiellement enfoncé dedans, ce qui permet plus de confort à la mise au point. Il existe aussi des platines non-rentrantes qui sont moins confortables mais utilisables.
- le tiroir à filtres : il doit être là. Il accueille des filtres en gélatines comme ceux qu'Ilford commercialise. Les filtres Ilford sont un peu trop grand pour ce porte-filtre, il faudra donc les découper au bon format ce qui ne pose aucun problème.
- Les condenseurs. Ce sont de grosses lentilles qui se placent dans la tête de l'agrandisseur. Leurs noms : SIVOCON 50 et SIVOCON 80. Pour faire du tirage de petit et moyen format il faut en réalité 3 condenseurs que l'on combine selon les cas. 2x80 et 1x50. Attention, des petits malins n'hésitent pas à vendre les condenseurs séparément (ça part entre 50 et 150 euros pièce !).
Une tête multigrade permet de faire gagner du temps. C'est franchement confortable... Mais aussi beaucoup plus cher. Les têtes couleur je n'ai rien contre sinon qu'il faut régler le filtrage JMC pile-poil à chaque changement de grade. En outre c'est mécaniquement plus complexe et fragile donc avec le temps on peut rencontrer des problèmes, bidouillage à la clé... Et puis le prix : ça ne vaut pas le coup à moins d'envisager le tirage couleur qui est une autre paire de manches.
Pense également aux autres accessoires indispensables : éclairage inactinique, compte-pose, 4 bassines, chronomètre, pinces (ma préférence va aux pinces métal pourvues d'un embout caoutchouc), contrôleur de mise-au-point (le fameux "scoponet" est bon mais assez onéreux, il en existe d'autres tel le Paterson qui est sympa comme tout et moins cher). Un margeur : souvent un gros investissement si on veut du bon matos, même en occas' ! Perso j'aime bien les margeurs TOG. On ne doit pas faire l'impasse sur un BON margeur.
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Re: Developper ses propres photos, est-ce si facile?
Le M305 est un modèle uniquement 24*36, tu ne pourras pas faire de moyen format sur ce modèle. 

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Re: Developper ses propres photos, est-ce si facile?
Oui pour le 305 j'avais un doute pour le 6x6
.
Merci Neil pour la Check-List.
J'ai vu qu'il y avais quelques Kaiser (6000, 6002, et 6005) à vendre. Que pensez-vous de ceci?
Merci
Ludo

Merci Neil pour la Check-List.
J'ai vu qu'il y avais quelques Kaiser (6000, 6002, et 6005) à vendre. Que pensez-vous de ceci?
Merci

Ludo
- benoit c
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Re: Developper ses propres photos, est-ce si facile?
Si tu trouves un modèle avec un passe-vue sans verres, ça fait toujours 4 faces de moins à nettoyer pour éviter les pétouilles....
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- Débutant
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Re: Developper ses propres photos, est-ce si facile?
Je viens de trouver chez mon marchand de photo, un ensemble:
DUNCO Color Model II-66c qui tire jusq'à 6x6, avec son Timer automatic 785, un objectif Schneider 50/2,8, et un Duolab Jobo.
Il en voudrais pour 400 €. Cela me semble un peu chère par rapport à Durst ou Meopta
. Le problème est que j'ai du mal à trouver des infos sur ce fabricant....
Que pensez-vous de ce Dunco....
Merci,
@ benoit c, La vendeuse ma dit que celui-ci serait avec un pass-vue sans verre
DUNCO Color Model II-66c qui tire jusq'à 6x6, avec son Timer automatic 785, un objectif Schneider 50/2,8, et un Duolab Jobo.
Il en voudrais pour 400 €. Cela me semble un peu chère par rapport à Durst ou Meopta

Que pensez-vous de ce Dunco....
Merci,
@ benoit c, La vendeuse ma dit que celui-ci serait avec un pass-vue sans verre

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- Débutant
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Re: Developper ses propres photos, est-ce si facile?
Ah oui si quelqu'un aurai un lien pour des infos sur Dunco, j'apprécierai
:
Merci

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