Présentation des photos argentique "urbain" ! On peut aimer ou ne pas aimer une photo... Alors acceptez qu'elle ne puisse pas plaire à tout le monde ! Soyez constructifs dans vos propos !
Photos entre 600 et 800px de large SVP. 3 photos maxi par fil !
Afin de déjouer les publicités mensongères sur la capitale, j'ai photographié ce clochard qui semblait presque mort tellement il était dans un tragique état. Je n'arrivais même pas à faire les réglages de l'appareil sous le coup de l'émotion.
Images prises avec un Pentax SF7 que j'affectionne tout particulièrement. D'autres ont été prises avec un CANON EOS 300. Mais le Pentax est mon plus fidèle compagnon.
Modifié en dernier par serge-muscat le samedi 11 juillet 2009 7:03, modifié 2 fois.
Salut,
J'aime pas trop ta photo.
Tu nous parle de pub mensongère pour la présentation. Or Paris a toujours eu 2 faces opposés celle du luxe, Paris XVIe et les Champs Elysées et un Paris de la misère et des laissés pour compte; même sur TF1 ils en parlent... (racolage).
Heureusement Paris se limite pas à ces 2 faces.
Je trouve que ta photo sans aller au racolage, est tout de même dans le "voyeurisme", elle n'est pas dans une approche de témoignage, tu es trop dans l'intimité de cette personne, j'irai même jusqu'à dire de sa dignité (encore heureusement on ne peut pas le reconnaitre) et dans son état il était incapable de te dire quoi que ce soit (rare sont les SDF qui aiment être photographier).
Pour moi c'était pas une photo à faire mais ce n'est que mon avis; (d'ailleurs d'autres photo sur ton site sur ce "sujet" sont bien plus intéressantes (pourtant leur visage est visible).
Sur un point de vue technique, tout est trop centré et vertical, ça manque de dynamique et ça manque de contraste, c'est très gris.
C'est rare que je donne un avis sur une photo et encore moins quand elle ne me plait pas mais là je trouve qu'elle le méritait.
Désolé.
Photographier n'est pas un acte de voyeurisme. Le photographe de guerre qui prend ses clichés n'a pas à prendre part à la bataille, même si les soldats tombent sous les balles. Le photographe apporte seulement son témoignage. Aucun voyeurisme dans cette démarche. La détresse de cet homme m'a bouleversé. Et je ne pouvais pas garder cela pour moi seul. Alors j'ai appuyé sur le déclencheur afin de montrer à d'autres la condition de cet homme.
Bonne réponse de la défense. Je n'étais pas intervenu mais avais éprouvé le même malaise que Maël et Mo devant cette photo, et m'étais retenu de répondre avec moins de formes qu'eux. Nous voilà rassurés sur l'intention.
Maintenant c'est une réserve que j'avais émise aussi à AnalogicMan je crois, sur une autre photo de SDF. C'est *très* difficile de témoigner sans tomber dans le voyeurisme. Il faut que la photo soit très, très bonne, et encore, sinon paf.
Ça me rappelle une histoire lue je ne sais où, à propos de Doisneau. Il avait été témoin d'un accident, une voiture avait percuté un troupeau, des brebis mortes, du sang partout... N'importe quel photojournaliste aurait mitraillé. Bob a laissé son appareil dans le sac, et consolé le berger...
Tout le monde n'est pas Nachtwey ou Salgado ; sur des sujets aussi sensibles c'est souvent mieux de laisser le bouchon sur l'appareil. On le sait que ça existe, on le voit hélas tous les jours même en province, je pense qu'à notre niveau ça n'est pas par la photo que l'on peut agir, du moins pas ce genre de photo.
Au delà ce considération éthique sur la photo, je trouve cette photo mal cadrée, confuse et avec un rendu grisouille.
Photographier un clochard, et en rester là je vois pas trop où ça mène surtout quand on se permet la comparaison avec des reporters de guerres. Ou bien propose une série sur le sujet et tes propos gagneront en crédibilité.
le dilemme est effectivement pose: est ce que en tant que photographes nous devons prendre la photo authentique qui montre la dure realite (je pense a des photos prises en irak montrant des enfants ensanglantes et troues de balles ou encore les membres depasant des decombres) ou est ce que l'ethique rentre en jeu et donc est ce qu'il vaut mieux ne pas photographier quitte a perdre la photo qui fera la couverture des magazines mais ne pas violer cette ethique?
pour ma part je n'ai absolument aucunes opinions la dessus car je suis amateur et tout betement je ne pense pas a cette ethique/pas ethique dans le sens ou mes photos sont des paysages et des portraits non voles.
je comprends les uns qui disent que le photographe doit etre l'oeil de la societe et montrer ses choses horribles et je comprends les autres qui disent que la dignite ne doit pas etre violee si on estime que cela est le cas
D'accord avec toi Serge. Cette photo ne me choque pas, c'est la situation qui me choque. A mon sens faire un procès à celui qui montre la situation c'est déplacer le problème. Mais pour que ta démarche ait un sens il faudrait inclure cette image dans un travail, ce qui est peut-être le cas.
Toutefois je rejoins les autres sur l'image en tant que photographie et en m'arrêtant sur le choix de composition et de cadrage. C'est gris, fouillis et le parti pris du cadrage est à mon sens trop proche ou trop éloigné.
On peut concilier le message, l'esthétique et le sens. Mais dans la démarche, je comprends ton image.
Je n'interviens d'habitude sur des photos (et rarement) que pour dire quand j'aime .
Là, franchement, il ne s'agit pas de prendre pour "otage" la misère de ce SDF et les mauvaises conditions de ces gens, pour nous faire accepter ce genre d'instantanés vite fait et plutôt bâclé, au lieu et place d'une réelle Photo
La signature au bas ne la rend pas plus interessante