La Disparition

[Miaw]

@chriscard: thx pour les eclaircissements sur ta position. C'est mieux quand bien explicité. merci donc

Bis ! je comprends mieux (parce que la première remarque pouvait presque friser le troll il me semble).


Pour continuer sur l'iconographiquement plat, ça m'intéresse beaucoup, je ne saisi pas pourquoi la 2 à un regard et pas la 4, alors que pour moi elles fonctionnent presque de la même manière, tant au niveau du sujet, de la forme, du point de vue, du message. un peu la même pour la 5 et la 1 (j'ai fait l'une par rapport à l'autre).
J'aime beaucoup la citation, ça me parle.
Quel sont les référents pour vous ? pourquoi vous ne pouvez y échapper ? trop présents, affirmés ? pas assez de choses en arrières ?

il m'intéresserait, si vous aviez peut-être des comparaisons, (bon il faut avoir le temps, c'est sur), des contrexemples. Cela n'en sera que plus facile pour moi à comprendre (car j'avoue que ce n'est pas vraiment mon fort)

[chriscard]

j'assume totalement le fait d'être un troll, c'est un compliment pour moi.

J'ai expliqué que c'est totalement subjectif, la raison est très simple:
la photographie est polysémique, un code sans code; il y a autant de symbole et d'interprétation qu'il ya d'individus. Alors quel outil est le plus adéquat pour lire une photo, quelle grille d'analyse appliquer ? Barthes parle du punctum (le point) qui déclenche en lui la signification. C'est l'élément stimulateur et révélateur du sens. Le référent est la surface. Dans certaines photos de cette série, je ne vois aucun punctum. C'est donc par des éléments subjectifs et inconscient que le regardeur réagit, qui dit inconscient fait référence à la psychanalyse, outil permettant d'aller au delà de l'écran, dans la photo c'est ma psyché que je vois mais camouflée. En clair certaines de tes images ne me touchent pas. Mais je vois bien qu'elles touchent beaucoup de gens. Comme je suis regardeur, ma façon de voir tes images parle surtout de moi. C'est intime. Parler d'une photographie, c'est parler de soi. C'est plat parce que ca reste dans le référent et que la fonction poétique n'est pas absente, mais elle est très sommaire, sauf dans 2 photographies où il ya une recherche intelligente. Au fond c'est l'énonciation, et pas l'énoncé, qui fait une photographie. J'aime le minimalisme et la banalité mais il manque un peu le décalage qui rend une image étrange, qui rend une image interrogative. Le fond est là, mais la forme est à travailler. Peut-être parce que je vois pas la cohérence de style et que le concept est juste amusant 2 secondes et après ? c'est mon reproche à l'art conceptuel, on est vite lassé quand on a la clé du tour de magie. Mais ça, tu n'y es pour rien, c'est le formatage des écoles, des galeries et des institutions culturelles.

je te renvoie à ces lectures:

La chambre claire. Note sur la photographie, de Roland Barthes
L'écriture photographique, essai de sociologie visuelle d'Emmanuel Garrigues

[chriscard]

Je n'ai pas oublié cette série, elle m'a dérangé quelque part en moi finalement, pour cette raison elle est réussie. Et je présente mes excuses à Miaw si j'ai été excessif. J'ai pu évoluer grâce à cette série aussi.