L'homme baisse les yeux, j'observe un silence respectueux des souvenirs douloureux de notre homme...Tout un coup il se redresse et s'emporte, furieux:
"Et à côté de ça, moi, je n'aurais pas le droit de tirer sur celui qui pénètre ma cour pour me voler !!! Nom de Dieu, y ferait bon voir !!! Celui qui rentre dans ma cour sans sonner...mais qu'est ce qui voudrais ? me demander des bonbons ?!? bin je lui en donnerai des bonbons moi... avec ça !!! " (il désigne, d'un air terrible, son fusil de chasse, accroché au mur)
"Mais, euh, moi...je suis entré sans sonner tout à l'heure et vous ne me connaissiez pas..."
Regard de travers:
"Vous avez eu de la chance..."
Une petite partie de la conversation que nous avons eu, le reste était du même calibre. Je suis quand même ressorti avec 2 kg de potiron, des oignons et de l'ail.
Deux photos, rescapées d'un développement que j'ai raté, je ne sais pourquoi (je vous avez présenté aussi sa compagne). Ce ne sont pas les portraits du siècle mais je vous les présente quand même pour recueillir vos impressions.
J'essaierai d'y retourner un de ces jours.

