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La photo du mois de juin 2025

Photo Faite par frost242
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Photographier des tableaux
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- Super Gourou
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- Enregistré le : lundi 06 octobre 2008 20:02
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Photographier des tableaux
Salut à tous,
J'aimerai savoir quel tpe de matériel il faut pour photographier des tableaux.
Un ami a moi est peintre et souhaite faire des "lithos" a partir de ses tableaux.
Ce sont des tableaux couleur.
Je voulais l'avis de membres ayant déja teté...
Faut-il privilegier les flash, ou les projos (avec parapluies, je suppose) ?
Quelle focale est-elle la plus adaptée ?
Merci d'avance.
J'aimerai savoir quel tpe de matériel il faut pour photographier des tableaux.
Un ami a moi est peintre et souhaite faire des "lithos" a partir de ses tableaux.
Ce sont des tableaux couleur.
Je voulais l'avis de membres ayant déja teté...
Faut-il privilegier les flash, ou les projos (avec parapluies, je suppose) ?
Quelle focale est-elle la plus adaptée ?
Merci d'avance.
- xXx
- Membre de l'association
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- Enregistré le : vendredi 30 novembre 2007 15:09
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Re: Photographier des tableaux
ils sont grands les tableaux de ton copain?
je l'ai déjà fait à la lumière ambiante. Si elle est bonne pourquoi pas.
je l'ai déjà fait à la lumière ambiante. Si elle est bonne pourquoi pas.
- peintre-photographe
- Super Gourou
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- Enregistré le : mardi 04 septembre 2007 18:15
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Re: Photographier des tableaux
Bonjour,
J'emploie ou une lumière ambiante homogène ou deux éclairages diffus à 45°; focale: petit télé 80 mm comme du portrait pour ne pas déformer l'image, ne pas oublier la charte de couleur (argentique)ou une bonne balance des blancs (en numérique)...
J'emploie ou une lumière ambiante homogène ou deux éclairages diffus à 45°; focale: petit télé 80 mm comme du portrait pour ne pas déformer l'image, ne pas oublier la charte de couleur (argentique)ou une bonne balance des blancs (en numérique)...
- GERARDPIGNE
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Re: Photographier des tableaux
Il m'est arrivé d'en faire et après quelques essais au flash ratés j'ai retenu ceci :
Comme pour toute nature morte :
Moyens amateur : lumière naturelle indirecte, pas de flash, travail sur pied en pose aussi longue que nécessaire et indiqué par une bonne cellule.
appareil bien perpendiculaire au tableau, lui-même d'aplomb. Objectif portrait 85/135 mm.
Moyens professionnels : plein de trucs mais là je laisse lex experts parler.
Il n'est pas interdit de fair des essais au numerd..
oh pardon...
Comme pour toute nature morte :
Moyens amateur : lumière naturelle indirecte, pas de flash, travail sur pied en pose aussi longue que nécessaire et indiqué par une bonne cellule.
appareil bien perpendiculaire au tableau, lui-même d'aplomb. Objectif portrait 85/135 mm.
Moyens professionnels : plein de trucs mais là je laisse lex experts parler.
Il n'est pas interdit de fair des essais au numerd..
oh pardon...
- chriscard
- Super Gourou
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- Enregistré le : dimanche 06 décembre 2009 15:49
- Localisation : suisse
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Re: Photographier des tableaux
j'ai travaillé comme assistant chez un photographe de repro d'art.
je parle ici que de la méthode simple:
tableau accroché au mur, petits morceaux de bois derrière pour qu'il soit bien parallèle au mur, 2 flashs normaux (avec des bols sans diffuseur) de côtés à 45° à mi hauteur du tableau.
attention il est recommandé d'utiliser une echelle de gris et de couleur sous le tableau pour l'impression.
film ektachrome 64
faire la mesure du flash
puis -1 IL, 0 IL, +1 IL
attention les flashs allumés ou les lampes chauffent et la peinture peut être détériorée !
je parle ici que de la méthode simple:
tableau accroché au mur, petits morceaux de bois derrière pour qu'il soit bien parallèle au mur, 2 flashs normaux (avec des bols sans diffuseur) de côtés à 45° à mi hauteur du tableau.
attention il est recommandé d'utiliser une echelle de gris et de couleur sous le tableau pour l'impression.
film ektachrome 64
faire la mesure du flash
puis -1 IL, 0 IL, +1 IL
attention les flashs allumés ou les lampes chauffent et la peinture peut être détériorée !
- Neil
- Gourou
- Messages : 975
- Enregistré le : jeudi 01 mars 2007 13:45
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Re: Photographier des tableaux
La reproduction de tableaux c'est un peu mon truc.
Pour parler pratique : si c'est juste pour un usage personnel, genre archivage grossier, faut pas trop s'emmerder. On sort le tableau et on le photographie simplement en essayant de respecter le parallélisme des plans (tableau parfaitement perpendiculaire à l'axe optique, ce dernier passant par le centre du tableau, utilisation d'une focale de 50mm mini). Le trépied est recommandé.
Pour un usage plus professionnel, si par exemple la photo est destinée à l'impression d'un livre, catalogue, affiche etc. ou pour une mise en ligne sur un site d'artiste vendant ses oeuvres, cela devient plus pointu.
Le parallélisme des plans, c'est la base de la base en repro. On doit également s'interroger sur la résolution nécessaire. D'où la question du format. On a pas forcément besoin d'utiliser un plan-film 20x25 pour une image d'une taille inférieure ou destinée à des impressions de petit format ou une mise en ligne.
Concernant la définition de l'image, autrement dit sa capacité à reproduire les plus fins détails, il y a d'abord le choix du format qui est essentiel puis celui de l'optique qui doit être de première qualité. On optera pour une focale fixe, le 50mm étant un bon choix mais je recommande plutôt un télé. Utiliser l'ouverture optimum et prendre garde à la baisse de piqué qui peut intervenir sur les bords de l'image (on peut cadrer un peu plus large pour éviter ce problème, mais alors on perd de la résolution). L'objectif à décentrement, à défaut d'une chambre à mouvements, peut-être d'une aide précieuse, notamment lorsque l'oeuvre ne peut-être photographiée autrement qu'en contre-plongée (cas d'un tableau de taille importante).
L'éclairage : il est crucial qu'il soit parfaitement homogène sur toute la surface du tableau, et l'on doit éviter tout reflet. Deux torches placée à 45% degrés avec des diffuseurs : on mesure précisément l'intensité lumineuse avec un flashmètre ou posemètre en incidence, aux quatres coins du tableau et au centre. La mesure doit donner le même résultat à chaque point. On peut varier la distance de l'éclairage et tripoter le potard de puissance de la torche pour y parvenir. Eviter l'éclairage continu qui chauffe beaucoup et risque d'endommager l'oeuvre, préférer le flash.
Cela dit, on peut recourir à la photographie au grand air, sauf que la lumière peut beaucoup varier en intensité et en couleur, sans compter les reflets qui peuvent eux-aussi être colorés (gazon, mur de briques rouges...), le vent peut faire bouger le tableau, la poussière, le froid, la chaleur ou une petite pluie l'endommager, etc. C'est finalement loin d'être évident car dépendant de facteurs qu'il est difficile de maîtriser alors que le shooting en studio permet un contrôle presque absolu.
Pour les reflets il existe des solutions, mais aucune qui soit miraculeuse. Il y le filtre polarisant placé sur l'objectif. On peut aussi placer des polarisants devant les torches (ils se vendent en feuilles de grande taille). La pièce où l'on travaille doit être complètement noire.
Enfin il y a le problème du respect des couleurs. Le sujet est vraiment vaste et compliqué, je ne vais pas m'apesantir dessus. Pour commencer il faut veiller à l'équilibre de la température, c'est à dire utiliser un film conçu pour l'éclairage adopté, ou mieux utiliser des filtres qu'on choisira après avoir mesuré la température de couleur avec un thermocolorimètre. En numérique la chose est grandement facilitée, d'autant quand le boîtier et tous le reste de la chaîne graphique sont calibrés. Même en argentique il peut être intéressant de photographier une fois le tableau accompagné d'une charte de couleur ; ce cliché sera très utile en cas de post-traitement numérique.
Quoi qu'il en soit, il faut se dire que de toute façon les couleurs ne seront pas parfaitement reproduites sur le support final (qu'il s'agisse d'un écran d'ordinateur, d'un tirage sur papier argentique, d'une impression etc).
Pour parler pratique : si c'est juste pour un usage personnel, genre archivage grossier, faut pas trop s'emmerder. On sort le tableau et on le photographie simplement en essayant de respecter le parallélisme des plans (tableau parfaitement perpendiculaire à l'axe optique, ce dernier passant par le centre du tableau, utilisation d'une focale de 50mm mini). Le trépied est recommandé.
Pour un usage plus professionnel, si par exemple la photo est destinée à l'impression d'un livre, catalogue, affiche etc. ou pour une mise en ligne sur un site d'artiste vendant ses oeuvres, cela devient plus pointu.
Le parallélisme des plans, c'est la base de la base en repro. On doit également s'interroger sur la résolution nécessaire. D'où la question du format. On a pas forcément besoin d'utiliser un plan-film 20x25 pour une image d'une taille inférieure ou destinée à des impressions de petit format ou une mise en ligne.
Concernant la définition de l'image, autrement dit sa capacité à reproduire les plus fins détails, il y a d'abord le choix du format qui est essentiel puis celui de l'optique qui doit être de première qualité. On optera pour une focale fixe, le 50mm étant un bon choix mais je recommande plutôt un télé. Utiliser l'ouverture optimum et prendre garde à la baisse de piqué qui peut intervenir sur les bords de l'image (on peut cadrer un peu plus large pour éviter ce problème, mais alors on perd de la résolution). L'objectif à décentrement, à défaut d'une chambre à mouvements, peut-être d'une aide précieuse, notamment lorsque l'oeuvre ne peut-être photographiée autrement qu'en contre-plongée (cas d'un tableau de taille importante).
L'éclairage : il est crucial qu'il soit parfaitement homogène sur toute la surface du tableau, et l'on doit éviter tout reflet. Deux torches placée à 45% degrés avec des diffuseurs : on mesure précisément l'intensité lumineuse avec un flashmètre ou posemètre en incidence, aux quatres coins du tableau et au centre. La mesure doit donner le même résultat à chaque point. On peut varier la distance de l'éclairage et tripoter le potard de puissance de la torche pour y parvenir. Eviter l'éclairage continu qui chauffe beaucoup et risque d'endommager l'oeuvre, préférer le flash.
Cela dit, on peut recourir à la photographie au grand air, sauf que la lumière peut beaucoup varier en intensité et en couleur, sans compter les reflets qui peuvent eux-aussi être colorés (gazon, mur de briques rouges...), le vent peut faire bouger le tableau, la poussière, le froid, la chaleur ou une petite pluie l'endommager, etc. C'est finalement loin d'être évident car dépendant de facteurs qu'il est difficile de maîtriser alors que le shooting en studio permet un contrôle presque absolu.
Pour les reflets il existe des solutions, mais aucune qui soit miraculeuse. Il y le filtre polarisant placé sur l'objectif. On peut aussi placer des polarisants devant les torches (ils se vendent en feuilles de grande taille). La pièce où l'on travaille doit être complètement noire.
Enfin il y a le problème du respect des couleurs. Le sujet est vraiment vaste et compliqué, je ne vais pas m'apesantir dessus. Pour commencer il faut veiller à l'équilibre de la température, c'est à dire utiliser un film conçu pour l'éclairage adopté, ou mieux utiliser des filtres qu'on choisira après avoir mesuré la température de couleur avec un thermocolorimètre. En numérique la chose est grandement facilitée, d'autant quand le boîtier et tous le reste de la chaîne graphique sont calibrés. Même en argentique il peut être intéressant de photographier une fois le tableau accompagné d'une charte de couleur ; ce cliché sera très utile en cas de post-traitement numérique.
Quoi qu'il en soit, il faut se dire que de toute façon les couleurs ne seront pas parfaitement reproduites sur le support final (qu'il s'agisse d'un écran d'ordinateur, d'un tirage sur papier argentique, d'une impression etc).
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- Super Gourou
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Re: Photographier des tableaux

A propos de la taille, ses tableaux les plus petits (au pif) doivent faire 54*65 la majeure partie en 92*73 et certains en 146*114.
Il veut en faire des tirages numériques sur papier fine art A4/A3.
J'ai une connaissance qui a un studio, il faut que je le contacte pour savoir s'il peut me le preter/louer.
Je peux utiliser mon bronica en 6*6 et aprés => scan avec mon nikon 9000.
Sinon, la boutique photo du coin me prete parfois des boitiers numeriques quand j'ai besoin "immédiatement" des images.
- chriscard
- Super Gourou
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Re: Photographier des tableaux
en 6x6 c'est déjà bien, je te conseille de bosser en positif si tu fais de la couleur et de bracketer.
- Neil
- Gourou
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Re: Photographier des tableaux
En plus du studio et du matériel d'éclairage (200 joules serait suffisant pour shooter à l'ouverture optimum avec une sensibilité faible), il faut penser au flashmètre, à un système de déclenchement fiable (attention, les câbles de synchro c'est pas génial) et à du polarisant. En film on utilise généralement de la diapo ; par exemple l'ASTIA 100 au rendu naturel et à la granulation ultra-fine (surtout en MF). Le scan peut donner de bons résultats à condition d'être bien paramétré : tiff 16bits/couche en AdobeRGB (espace couleur couvert par la plupart des combinaisons imprimante/papier). L'intérêt de faire un cliché avec une charte de couleur est que par la suite on pourra peaufiner la fidélité des couleurs sous Photoshop. Si l'impression est bien profilée et paramétrée le tirage peut être très fidèle, même s'il y a toujours des écarts dus à la conversion des profils.frcolin a écrit :Merci Niel !
A propos de la taille, ses tableaux les plus petits (au pif) doivent faire 54*65 la majeure partie en 92*73 et certains en 146*114.
Il veut en faire des tirages numériques sur papier fine art A4/A3.
J'ai une connaissance qui a un studio, il faut que je le contacte pour savoir s'il peut me le preter/louer.
Je peux utiliser mon bronica en 6*6 et aprés => scan avec mon nikon 9000.
Sinon, la boutique photo du coin me prete parfois des boitiers numeriques quand j'ai besoin "immédiatement" des images.
Si tu peux accéder à du matos de prise de vue numérique de qualité (boîtier+optique) tu y gagneras, il faut le dire. Niveau définition et résolution un capteur récent avec une bonne optique égale désormais un scan de MF. Qui plus est tu économiserais du temps avec un fichier directement vérifiable et exploitable, le post-traitement étant de plus grandement facilité et davantage qualitatif (on limite les étapes intermédiaires). J'ai reproduit une dizaine de tableaux cette année et je suis content d'avoir recouru au numérique, aucune galère avec les fichiers RAW profilés dans Lightroom...
Bon courage ! C'est un boulot a priori chiant et un peu ingrat mais qui peut-être passionnant si on aime la technique pure. J'espère au moins que tu te fais payer pour ça ?