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La photo du mois de juin 2025

Photo Faite par frost242
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photographie peut-on en vivre
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Re: photographie peut-on en vivre
c'est bien qu'est ce que je dis. 

- nicofoto
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Re: photographie peut-on en vivre
Ben pour ma part en tout cas je ne compte pas sur la photo pour vivre, mais pour me faire plaisir.
Je suis un piètre commercial, et c'est dommage car malheureusement un photographe aujourd'hui doit être un commercial.
Je reviens de Chateaubernard... là j'ai eu l'heureuse surprise de tomber face a une cliente qui est prête à payer le prix qu'il faut pour monter une expo avec de belles photos.
Je suis un piètre commercial, et c'est dommage car malheureusement un photographe aujourd'hui doit être un commercial.
Je reviens de Chateaubernard... là j'ai eu l'heureuse surprise de tomber face a une cliente qui est prête à payer le prix qu'il faut pour monter une expo avec de belles photos.
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Re: photographie peut-on en vivre
+1Papouleu a écrit :ceux qui ont du talent et de la gniaque peuvent en vivre, les autres mieux vaut qu'ils restent sur leurs clavier à rêver. C'est plus sûr.

- zacharie
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Re: photographie peut-on en vivre
@Eusaebius : je ne comprends pas, tu dis que tu n'es pas d'accord et tu dis exactement la même chose que moi 

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Re: photographie peut-on en vivre
j'ai la même attitude que toi, je ne suis pas non plus un commercial et c'est pour cela que je fais de la photo pour mon bon et unique plaisir sans chercher à échanger mes photos contre des €.nicofoto a écrit :Ben pour ma part en tout cas je ne compte pas sur la photo pour vivre, mais pour me faire plaisir.
Je suis un piètre commercial, et c'est dommage car malheureusement un photographe aujourd'hui doit être un commercial.
On peut aussi exposer ses photos pour le plaisir voire même les offrir pour le plaisir.
Je ne te vise pas toi en particulier, Nicofoto, mon propos rebondit sur le tien, c'est tout. Je le précise car vu les réactions que peut provoquer un avis qui ne va pas dans le même sens que le commun, il vaut mieux prévenir.
- jse
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Re: photographie peut-on en vivre
Et ne pas oublier que dans le monde de la photo il y a beaucoup de...






- Armand29
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Re: photographie peut-on en vivre
Je suis d'accord avec ce qui est dit , la plupart d'entres nous c'est pour le plaisir de la photo ..... et c'est tant mieuxArmand29 a écrit :Perso je n'ai qu'un conseil à donner à ceux qui veulent essayer ...foncez

Il est vrai aussi que la photo c'est très subjectif , on aime , on aime pas .... il y a aussi du snobisme .On monte au nue de la m..e et on défonce aussi vite .
Il y a des chasses gardées , c'est très juste...
Mais , il ne faut jamais dans la vie avoir un regret de ce que l'on aurait voulu faire et que l'on a pas pour divers raison pu faire.
Même si les chances de réussites sont minces il faut essayer , il est plus facile de digérer un gadin que d'avoir au fond de soit un regret d'une chose que l'on aurait voulu faire

- Danny
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Re: photographie peut-on en vivre
Le problème de la chasse gardée dans le monde de la photo, il est expliquable.
C'est tout simplement parce qu'il y a des gens qui sont photographes de métier.
Un photographe de métier, c'est une personne qui a suivi des études, fait ses preuves dans le domaine de la photo. C'est aussi une personne qui paie ses impôts, de la TVA, des charges sociales.
C'est enfin surtout quelqu'un qui vit de la photographie ! Qui gagne sa vie avec !
Je respecte énormément les photo amateurs, mais je suis "chacun son métier, restez à votre place".
Ce n'est pas une question de compétences ou de savoir faire, mais imaginons que votre vrai métier ce soit plombier et que moi, photographe de métier je dise "La plomberie, c'est ma passion, donc je vais offrir gratuitement mes services".
Si les photographes faisaient comme celà, les plombiers feraient la tronche ! Imaginez vous dans votre métier de tous les jours, votre patron vous disant "On a plus besoin de toi, on a les photographes qui viennent faire ton métier gratuitement par passion".
Donc oui, c'est chasse gardée et chaque fois que l'on peut éviter la présence d'un photo amateur qui nous court-circuitera notre travail, on le fait sans hésiter et sans remords !
Dans la presse, nous subissons l'invasion des photos amateurs journalistes du dimanche. Les "journalistes citoyens" vous disent que c'est une sorte de "devoir civique" de fournir une information brute non formatée par la presse traditionelle.
Ce beau discours bien bobo est un masque. Ils se font tout simplement flatter leur égo en ayant leur nom crédité dans un article de presse. Ca le fait devant le beau frère et les collègues de boulot.
Les organismes de presse se frottent les mains : Les photos que tous ces amateurs leur donnent libres de droit sont autant d'économies financières.
Et c'est là que j'ai envie d'insulter ces gens, c'est quand on est à un endroit au bon moment et que l'on a LA photo, celle-ci pourrait vous rapporter beaucoup d'argent (dans certains cas, certaines photos de presse pouvaient monter à plusieurs milliers d'euros, voire plus encore).
Maintenant, c'est fini ! Le Kéké de base était présent et il a déjà balancé gratuitement la photo de l'évènement sur facebook et Twitter !
Donc bravo les photos amateurs et journalistes citoyens ! Vous avez sacrifié la possibilité de gagner confortablement une belle somme d'argent au profit d'un quart d'heure de célébrité dans un journal gratuit. Vous méritez mes insultes !!!
Maintenant, pour ce qui est de vivre de la photo, le métier a ce "syndrôme Blow UP" du photographe flamboyant en rolls royce photographiant des filles nues à longueur de journée.
A ceux qui veulent vivre de cette photo, changez de métier ! C'est comme si en étudiant la médecine, vous vouliez être Michel Cymes. Un médecin, c'est aussi le médecin de campagne qui soigne les fermiers et prend des chemins de terre.
Un photographe, c'est aussi se taper des photos de mariage, de communion, des photos d'identité. C'est aussi savoir utiliser le téléphone portable pour envoyer par bluetooth la photo de la gamine de 15 ans qui veut imprimer la photo de son copain ou de son petit cocker, c'est aussi expliquer au gamin de 13 ans que les photos de tokio hotel sont floues car un jetable, c'est pas fait pour photographier en concert.
Alors oui, y'a moyen d'en vivre sans manger de la viande enragée. Mais ma voiture a 300 000 Kms et 11 ans, ma télé est l'ancienne télé de mes beaux parents, j'ai passé des vacances à monter une salle de bains et une cuisine plutot que de payer un entrepreneur et quand je vais en vacances, c'est une fois tous les deux ans et dans de la famille ou amis.
Mon seul luxe, c'est de me lever le matin et de faire ce que j'aime, et celà, c'est inestimable.
C'est tout simplement parce qu'il y a des gens qui sont photographes de métier.
Un photographe de métier, c'est une personne qui a suivi des études, fait ses preuves dans le domaine de la photo. C'est aussi une personne qui paie ses impôts, de la TVA, des charges sociales.
C'est enfin surtout quelqu'un qui vit de la photographie ! Qui gagne sa vie avec !
Je respecte énormément les photo amateurs, mais je suis "chacun son métier, restez à votre place".
Ce n'est pas une question de compétences ou de savoir faire, mais imaginons que votre vrai métier ce soit plombier et que moi, photographe de métier je dise "La plomberie, c'est ma passion, donc je vais offrir gratuitement mes services".
Si les photographes faisaient comme celà, les plombiers feraient la tronche ! Imaginez vous dans votre métier de tous les jours, votre patron vous disant "On a plus besoin de toi, on a les photographes qui viennent faire ton métier gratuitement par passion".
Donc oui, c'est chasse gardée et chaque fois que l'on peut éviter la présence d'un photo amateur qui nous court-circuitera notre travail, on le fait sans hésiter et sans remords !
Dans la presse, nous subissons l'invasion des photos amateurs journalistes du dimanche. Les "journalistes citoyens" vous disent que c'est une sorte de "devoir civique" de fournir une information brute non formatée par la presse traditionelle.
Ce beau discours bien bobo est un masque. Ils se font tout simplement flatter leur égo en ayant leur nom crédité dans un article de presse. Ca le fait devant le beau frère et les collègues de boulot.
Les organismes de presse se frottent les mains : Les photos que tous ces amateurs leur donnent libres de droit sont autant d'économies financières.
Et c'est là que j'ai envie d'insulter ces gens, c'est quand on est à un endroit au bon moment et que l'on a LA photo, celle-ci pourrait vous rapporter beaucoup d'argent (dans certains cas, certaines photos de presse pouvaient monter à plusieurs milliers d'euros, voire plus encore).
Maintenant, c'est fini ! Le Kéké de base était présent et il a déjà balancé gratuitement la photo de l'évènement sur facebook et Twitter !
Donc bravo les photos amateurs et journalistes citoyens ! Vous avez sacrifié la possibilité de gagner confortablement une belle somme d'argent au profit d'un quart d'heure de célébrité dans un journal gratuit. Vous méritez mes insultes !!!
Maintenant, pour ce qui est de vivre de la photo, le métier a ce "syndrôme Blow UP" du photographe flamboyant en rolls royce photographiant des filles nues à longueur de journée.
A ceux qui veulent vivre de cette photo, changez de métier ! C'est comme si en étudiant la médecine, vous vouliez être Michel Cymes. Un médecin, c'est aussi le médecin de campagne qui soigne les fermiers et prend des chemins de terre.
Un photographe, c'est aussi se taper des photos de mariage, de communion, des photos d'identité. C'est aussi savoir utiliser le téléphone portable pour envoyer par bluetooth la photo de la gamine de 15 ans qui veut imprimer la photo de son copain ou de son petit cocker, c'est aussi expliquer au gamin de 13 ans que les photos de tokio hotel sont floues car un jetable, c'est pas fait pour photographier en concert.
Alors oui, y'a moyen d'en vivre sans manger de la viande enragée. Mais ma voiture a 300 000 Kms et 11 ans, ma télé est l'ancienne télé de mes beaux parents, j'ai passé des vacances à monter une salle de bains et une cuisine plutot que de payer un entrepreneur et quand je vais en vacances, c'est une fois tous les deux ans et dans de la famille ou amis.
Mon seul luxe, c'est de me lever le matin et de faire ce que j'aime, et celà, c'est inestimable.
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Re: photographie peut-on en vivre
Ce beau discours bien bobo
voir bobo sorti a tout bout de champ m enerve autant que l attitude contradictoire de ce genre de personnage
(bobo est un terme inventé par les classes bourgeoises pour discrediter une partie de leur semblable qui vote dans l autre camp )
je pense que ce que tu décris touche toutes les couches sociales


voir bobo sorti a tout bout de champ m enerve autant que l attitude contradictoire de ce genre de personnage
(bobo est un terme inventé par les classes bourgeoises pour discrediter une partie de leur semblable qui vote dans l autre camp )
je pense que ce que tu décris touche toutes les couches sociales

- nicofoto
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Re: photographie peut-on en vivre
Danny je suis tout à fait d'accord avec toi.
Après tout, le type qui fait une photo et qui la file à un journal pour qu'elle soit publiée, c'est un peu comme le type qui fait de la plomberie sans être déclaré.
Si on va par là, le type qui file une photo à un journal pour qu'elle soit publiée, c'est un peu comme du travail au black.
Le métier de photographe est un métier qui souffre de la concurrence déloyale.
Cependant, on a rompu avec une tradition, celle d'avoir un beau portrait fait par un photographe dans un cadre ou un album de famille.
Ce n'est pas le premier venu avec son compact ou son bridge qui pourra faire un portrait comme les photographes peuvent faire, avec leur expérience, leur technicité, leur sens artistique et le matériel qui va bien.
Peut-être qu'à l'avenir les gens vont retrouver le besoin de garder un beau souvenir d'eux et de leurs proches.
Après tout, le type qui fait une photo et qui la file à un journal pour qu'elle soit publiée, c'est un peu comme le type qui fait de la plomberie sans être déclaré.
Si on va par là, le type qui file une photo à un journal pour qu'elle soit publiée, c'est un peu comme du travail au black.
Le métier de photographe est un métier qui souffre de la concurrence déloyale.
Cependant, on a rompu avec une tradition, celle d'avoir un beau portrait fait par un photographe dans un cadre ou un album de famille.
Ce n'est pas le premier venu avec son compact ou son bridge qui pourra faire un portrait comme les photographes peuvent faire, avec leur expérience, leur technicité, leur sens artistique et le matériel qui va bien.
Peut-être qu'à l'avenir les gens vont retrouver le besoin de garder un beau souvenir d'eux et de leurs proches.
- Danny
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Re: photographie peut-on en vivre
Oui, le faux discours teinté d'humanisme à deux balles et d'humilité de papier telle que préconisée par les défenseurs de la presse citoyenne, c'est du bobo à 200 à l'heure, du Yuppie si tu préfères.romu a écrit :Ce beau discours bien bobo![]()
![]()
voir bobo sorti a tout bout de champ m enerve autant que l attitude contradictoire de ce genre de personnage
(bobo est un terme inventé par les classes bourgeoises pour discrediter une partie de leur semblable qui vote dans l autre camp )
je pense que ce que tu décris touche toutes les couches sociales
C'est pas "un peu", c'en est par effet de nombre ! On confond souvent le "travail bénévole" avec le travail gratuit assimilable au travail au noir.nicofoto a écrit :Danny je suis tout à fait d'accord avec toi.
Après tout, le type qui fait une photo et qui la file à un journal pour qu'elle soit publiée, c'est un peu comme le type qui fait de la plomberie sans être déclaré.
Si on va par là, le type qui file une photo à un journal pour qu'elle soit publiée, c'est un peu comme du travail au black.
L'amateur qui vend ou donne une photo à un journal, c'est toléré. Au même titre que si tu fais de la peinture sur soie, tu as le droit de vendre ou de donner un foulard sans être accusé de travail au noir par les profesionnels de l'habillement.
On nous accuse de faire "chasse gardée" en nous disant "c'est pas un particulier qui va donner une photo sur le net qui va tuer le photo-journalisme. Je suis d'accord.
Mais là où se trouve le problème, c'est le nombre. A titre individuel c'est certes insignifiant, mais quand tu as des milliers d'amateurs, voire des millions si tu comptes les photos et videos prises au portable, nous ne sommes plus dans le cas anecdotique du particulier qui donne une photo.
Pour moi, c'est un déni de compétences paradoxal. Dans la société actuelle où l'on exige un diplôme pour des emplois les moins qualifiés, donner un crédit égal entre un travail amateur et professionnel est un énorme paradoxe.Le métier de photographe est un métier qui souffre de la concurrence déloyale.
La vérité est que dans le premier cas, on exige de plus en plus de diplômes pour travailler pour faire une sélection parmi les demandeurs d'emploi, alors que dans le second cas, on ignore l'absence de qualification uniquement par profit financier.
Mais le public ne cherche plus la qualité ni le rapport qualité/prix. Il recherche la mobilité et l'instantanéité.Cependant, on a rompu avec une tradition, celle d'avoir un beau portrait fait par un photographe dans un cadre ou un album de famille.
Ce n'est pas le premier venu avec son compact ou son bridge qui pourra faire un portrait comme les photographes peuvent faire, avec leur expérience, leur technicité, leur sens artistique et le matériel qui va bien.
Le public veut la mobilité, il veut que ses albums photos et sa musique tiennent dans son téléphone et que dès la photo prise, elle puisse être partagée avec ses amis sur Facebook !
La qualité, ils s'en foutent ! La durabilité encore moins ! La création artistique, que ce soit la photo, la musique ou encore la littérature ne sont plus des biens culturels mais des produits de consommation.
C'est encore le cas ! Un grand studio parisien très connu a de plus en plus de clients particuliers qui viennent se faire photographier à la manière des stars !Peut-être qu'à l'avenir les gens vont retrouver le besoin de garder un beau souvenir d'eux et de leurs proches.
- nicofoto
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Re: photographie peut-on en vivre
C'est vrai, seulement dans le cas de la photo, il s'agit d'une trace de soit qui perdure après notre mort.Mais le public ne cherche plus la qualité ni le rapport qualité/prix. Il recherche la mobilité et l'instantanéité.
Le public veut la mobilité, il veut que ses albums photos et sa musique tiennent dans son téléphone et que dès la photo prise, elle puisse être partagée avec ses amis sur Facebook !
La qualité, ils s'en foutent ! La durabilité encore moins ! La création artistique, que ce soit la photo, la musique ou encore la littérature ne sont plus des biens culturels mais des produits de consommation.
En gros, posséder un beau portrait de soit, c'est pouvoir léguer aux générations qui suivent un souvenir magnifié de sa personne.
Je crois que ça fait une sacrée différence avec la musique qu'on veut écouter sur son baladeur.
- reflets de vert
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Re: photographie peut-on en vivre
Oui bon... j'ai du mal avec certaines choses...
Ce qui m'énerve dans la photo commerciale c'est le côté publicitaire, luxe... alors pour en vivre les mariages et les communions ça doit être bien plus sympa!
Mais peut-être y a-t-il d'autres trucs.
Bon je n'y connais rien là-dedans.
Ce qui me choque dans ce que j'entends sur les amateurs est qu'ils donnent leurs photos à des journaux!!!
Il y a un problème éthique des amateurs en question.
Si un journal me demandait d'utiliser une des mes photos en général je refuserait parce que c'est contraire à mes convictions!!
Si l'Humanité (je peux toujours rêver), Politis, ou un autre journal alternatif et indépendant me demande une photo ce serait autre chose (mais bon eux ils devraient être corrects).
Je dis ça en tant qu' "amateur" hein.
Petite anecdote rigolote (aille d'avance je vais me faire tuer): à un mariage de ma famille je suis allé avec mon rb 67.
Tout le monde a pris en photo les mariés avec l'église en arrière-plan. Dommage pourtant, c'était bien plus chouette autrement, surtout avec la bonne profondeur de champ...
J'étais le seul à prendre les mariés avec les gens en arrière-plan. Je crois il y avait un photographe professionnel, qui m'a même confié qu'il utilisait plus le Hasselblad en argentique (là il avait un numérique).
J'ai une chouette diapo, et je n'envoie pas de tirage à la famille, gratuitement, parce que je me demande si mon super tirage ilfochrome va pas finir dans un placard ou pire... hm... vu comme l'argentique est vu actuellement...
Ce qui devrait être payé correctement c'est le travail et les charges, non la photo en elle-même ou son prestige.
Donc oui aux photos libres de droit, mais pas n'importe comment ou pour n'importe quels usages.
Je suis contre le copyright, mais ça ne veut pas dire que je suis pour que le travail de photo soit gratuit et utilisé n'importe comment et par n'importe qui.
Après la photo est vaste et je me demande si ça ne vaudrait vraiment pas la peine de se grouper autour d'un thème et de faire un (des) chouette(s) bouquin(s), bien sûr avec des photos libres de droit (j'en rajoute une couche), mais avec un vrai prix.
Les thèmes ne manquent pas, et là ce qui fait la spécificité c'est l'approche du thème, le texte qui va autour, tout le travail de choix, de réflexion sur le sujet, etc...
On peut bien se grouper contre la "beaufisation" ambiante qui se voit à la manière dont la photo est perçue.
Ce qui m'énerve dans la photo commerciale c'est le côté publicitaire, luxe... alors pour en vivre les mariages et les communions ça doit être bien plus sympa!
Mais peut-être y a-t-il d'autres trucs.
Bon je n'y connais rien là-dedans.
Ce qui me choque dans ce que j'entends sur les amateurs est qu'ils donnent leurs photos à des journaux!!!
Il y a un problème éthique des amateurs en question.
Si un journal me demandait d'utiliser une des mes photos en général je refuserait parce que c'est contraire à mes convictions!!
Si l'Humanité (je peux toujours rêver), Politis, ou un autre journal alternatif et indépendant me demande une photo ce serait autre chose (mais bon eux ils devraient être corrects).
Je dis ça en tant qu' "amateur" hein.
Petite anecdote rigolote (aille d'avance je vais me faire tuer): à un mariage de ma famille je suis allé avec mon rb 67.
Tout le monde a pris en photo les mariés avec l'église en arrière-plan. Dommage pourtant, c'était bien plus chouette autrement, surtout avec la bonne profondeur de champ...
J'étais le seul à prendre les mariés avec les gens en arrière-plan. Je crois il y avait un photographe professionnel, qui m'a même confié qu'il utilisait plus le Hasselblad en argentique (là il avait un numérique).
J'ai une chouette diapo, et je n'envoie pas de tirage à la famille, gratuitement, parce que je me demande si mon super tirage ilfochrome va pas finir dans un placard ou pire... hm... vu comme l'argentique est vu actuellement...
Ce qui devrait être payé correctement c'est le travail et les charges, non la photo en elle-même ou son prestige.
Donc oui aux photos libres de droit, mais pas n'importe comment ou pour n'importe quels usages.
Je suis contre le copyright, mais ça ne veut pas dire que je suis pour que le travail de photo soit gratuit et utilisé n'importe comment et par n'importe qui.
Après la photo est vaste et je me demande si ça ne vaudrait vraiment pas la peine de se grouper autour d'un thème et de faire un (des) chouette(s) bouquin(s), bien sûr avec des photos libres de droit (j'en rajoute une couche), mais avec un vrai prix.
Les thèmes ne manquent pas, et là ce qui fait la spécificité c'est l'approche du thème, le texte qui va autour, tout le travail de choix, de réflexion sur le sujet, etc...
On peut bien se grouper contre la "beaufisation" ambiante qui se voit à la manière dont la photo est perçue.
- chriscard
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Re: photographie peut-on en vivre
Doisneau photographiait des pièces chez Renault pour vivre, un autre photographe francais très connu a des fins de mois difficiles.
- Danny
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Re: photographie peut-on en vivre
Déjà, le Copyright est un droit de l'entreprise. Dans le cadre d'un photographe, c'est le droit d'auteur.reflets de vert a écrit :Je suis contre le copyright, mais ça ne veut pas dire que je suis pour que le travail de photo soit gratuit et utilisé n'importe comment et par n'importe qui.
Après la photo est vaste et je me demande si ça ne vaudrait vraiment pas la peine de se grouper autour d'un thème et de faire un (des) chouette(s) bouquin(s), bien sûr avec des photos libres de droit (j'en rajoute une couche), mais avec un vrai prix.
La photo "libre de droits" n'existe pas ! Le droit d'auteur est un droit inaliénable, même en publiant ta photo sous un creative commons, tu gardes un droit moral sur ton image.
Maintenant, réponds à ceci :
Comment veux-tu faire pour que les agences de presse continuent d'employer des photos journalistes alors qu'à côté, il y a la tentation des photos libres (gratuites) ?
- chriscard
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Re: photographie peut-on en vivre
le problème du photojournalisme est aussi lié au fait qu'il ya moins de journaux et magazines, moins de pub dans la presse...
- Danny
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Re: photographie peut-on en vivre
Il y a 30 ans, la presse refusait systématiquement les photos d'amateurschriscard a écrit :le problème du photojournalisme est aussi lié au fait qu'il ya moins de journaux et magazines, moins de pub dans la presse...

Maintenant, photo gratuite = moins de frais = plus de fric dans les poches des patrons...
Voilà, à vous de voir maintenant

- effraie
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Re: photographie peut-on en vivre
ça se contourne, ça : http://effraie.org/licenceDanny a écrit :
La photo "libre de droits" n'existe pas ! Le droit d'auteur est un droit inaliénable, même en publiant ta photo sous un creative commons, tu gardes un droit moral sur ton image.
- chriscard
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Re: photographie peut-on en vivre
On a aussi confié les photos, dans la presse locale souvent, au journaliste. Et bien sûr comme tu dis, les photos d'amateurs.Danny a écrit :Il y a 30 ans, la presse refusait systématiquement les photos d'amateurschriscard a écrit :le problème du photojournalisme est aussi lié au fait qu'il ya moins de journaux et magazines, moins de pub dans la presse...
Maintenant, photo gratuite = moins de frais = plus de fric dans les poches des patrons...
Voilà, à vous de voir maintenant
Les gens que je connais dans le reportage photo, style Magnum, Vu, ont changé de style pour changer de réseau (presse) et viser les galeries d'art avec des séries plus conceptuelles.
- Eusaebius
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Re: photographie peut-on en vivre
Je comprends tout à fait Danny et suis d'accord avec ce qu'il dit. Si j'étais pro, je ne serais pas content du tout...
Et c'est vrai que les gens se satisfont du médiocre, du mauvais en tout, du moment que c'est pas cher ou gratuit.
Je crois que nous amateurs pouvons faire quelque chose pour les pros : faire de très belles photos, pour montrer à nos chers beaufs ce qu'est une vraie belle photo, leur apprendre à apprécier ça. Et s'ils nous demandent de faire le mariage de la cousine, ben... les envoyer vers un pro.
Et arrêter de jouer l'apprenti reporter avec la presse à deux balles. Je ne comprends pas ça...
Et c'est vrai que les gens se satisfont du médiocre, du mauvais en tout, du moment que c'est pas cher ou gratuit.
Je crois que nous amateurs pouvons faire quelque chose pour les pros : faire de très belles photos, pour montrer à nos chers beaufs ce qu'est une vraie belle photo, leur apprendre à apprécier ça. Et s'ils nous demandent de faire le mariage de la cousine, ben... les envoyer vers un pro.

Et arrêter de jouer l'apprenti reporter avec la presse à deux balles. Je ne comprends pas ça...