Je décrivais bien le procédé de PdVPar contre, pour décomposer la couleur (avec un appareil photographique par exemple), on peut imaginer un nombre de possibilité infini. Par contre, il n'y a pas une infinité de filtres dispo.

Je décrivais bien le procédé de PdVPar contre, pour décomposer la couleur (avec un appareil photographique par exemple), on peut imaginer un nombre de possibilité infini. Par contre, il n'y a pas une infinité de filtres dispo.
C'est moiJehan a écrit :Je décrivais bien le procédé de PdVPar contre, pour décomposer la couleur (avec un appareil photographique par exemple), on peut imaginer un nombre de possibilité infini. Par contre, il n'y a pas une infinité de filtres dispo.
Ce surnom "riton" me fait rire, ca me fait penser aux grands films français avec gabinRitonLaZone a écrit :Bonjour,
Je me présente,
Je suis RitonLaZone,
Et j'ai commis cet article.
Je suis heureux qu'il provoque quelques réactions.
Je vais essayer de répondre à toutes vos questions,
Mais dites-vous bien que je n'ai pas toutes les réponses,
Je ne fais que de poser des questions, moi aussi.
A très bientôt.
RLZ
- Merci de votre attention, je vais tenter de répondre, mais cet article pose des questions, rarement posées, les réponses c'est à vous de les trouver.Bonjour,
Votre blog a attiré l'attention sur un forum : http://35mm-compact.com/forum/viewt...
J'y ai répondu et vous fais part de mes remarques. Bien qu'étant de votre avis de manière globale, certains point me semblent sujet à caution.
- Laisser tomber ce genre de chose, et soyons pragmatiques. J'ai dit : je ne crois pas, cela n'engage que moi, et bien sûr je ne peux pas me tromper sur ce que je crois ou ne crois pas. Pour la photographie d'Architecture, il s'agit de mon métier, 40 ou 50 bouquins publiés et plus de 1 000 000 d'exemplaires vendus, et je puis vous l'assurer cela n'est pas un travail d'artiste, il s'agit de sens artistique, ce qui est très différent. Mais je propose une définition de l'Artiste pour les besoins de mon exposé, vous avez juste besoin d'y croire le temps de la lecture de l'article.Vous dites : Un photographe d’architecture est-il un “artiste“ ? Je ne le crois pas ... Un photojournaliste est-il un “artiste“ ? Je ne le crois pas ...
Je pense que vous vous trompez. Pour la première assertion, la voir comme vraie consisterait à considérer la photo comme un simple instantané de la réalité. Un photographe d'architecture ne reproduit pas le travail d'un architecte, mais il l'exploite pour créer à son tour une oeuvre différente. Dès lors, utiliser une oeuvre quelle qu'elle soit afin de l'inclure dans une oeuvre plus personelle répond à mon sens de la démarche artistique.
- Ce ne sont pas des artistes, ils le sont devenus, mais quand on part en reportage, que l'on soit un illustre inconnu ou HCB on est pas un artiste, mais un type qui ramène de l'info.Pour la seconde assertion, celà à considérer des gens comme Izis, Cartier Bresson ou Don Mac Cullin comme de simples photo-journalistes alors que l'apport artistique par le sens donné à leurs images est reconnu dans le monde entier. Leurs photographies sont devenues artistiques par leur sens et leur force si bien qu'une photo de Mac Cullin aujourd'hui peut se passer d'un article écrit pour la commenter, elle se suffit à elle même.
- Le tirage il y a une marge de manœuvre, mais vous ne pouvez réinventer ce qui n'est pas dans l'image. Une PdV couleur Norme ISO, c'est fini, il n'y a qu'une issue, la norme ISO, c'est ce que je veux dire.Vous dites: La phase restitution (tirage) nous intéresse beaucoup moins, elle n’est pas définitive et ne peut traiter que ce que l’on lui donne. Cette phase n’est pas déterminante.
Pas d'accord. Le tirage est au moins aussi important que l'image. Par la gestion du contraste, des masques et de la mise en valeur d'un sujet (je ne parle même pas du re-cadrage), une photographie peut prendre un sens totalement différent selon le tireur et son interprétation.
- Pas besoin de Salgado pour cela, sans PdV pas de tirage, sans tirage la PdV reste.Elle est autant déterminante que la PDV, demandez à Salgado !
- Il vous faut relire ce que j'ai écrit, la norme ISO c'est vraiment particulier, et ni la Gomme, le Platine, le Charbon ne peuvent s'en accommoder.Vous dites : On peut aussi faire remarquer que les procédés de tirage qu’utilisent les artistes, ne s’accommodent pas vraiment de la norme ISO.
- C'est sans importanceTout dépend du but recherché. L'artiste portraitiste qui cherche un sens à partir des éclairages n'a pas la même nécessité d'enfreindre la norme du tirage que l'artiste cherchant un autre rendu par le développement à l'éponge ou au pinceau par exemple.
- Tout cela n'est que du baratin, les peintres voient les couleurs, les comprennent, mais ils ne se sont jamais embarrassé d'une norme, pourtant ils sont à l'origine des travaux sur les modèles chromatiques.Vous dites : Technique : Le N&B reste assez simple. Il est difficile de ne pas avoir d’image, tous les films ou plaques comme tous les traitements fonctionnent, plus ou moins bien mais ils fonctionnent.
Artistique : le N&B n’étant pas la réalité, tous les résultats sont acceptables, voilà un truc plutôt cool pour nos “artistes“ (Il y a quand même des résultats inacceptables, tout reste possible).
Je ne peux pas être d'accord et le texte amène un paradoxe. La couleur possède une norme qui est la perception chromatique de notre oeil. Le noir et blanc n'a pas cette norme, tout au plus un consensus (le noir pas tout à fait noir et le blanc pas tout à fait blanc selon Bachelier) qui n'est pas respecté par des artistes comme ceux cités dans l'article.
- Oui sans doute, mais il n'y a qu'un bon résultat possible avec ces procédés normés, alors qu'en N&B il y en a une infinité.Le noir et blanc n'est pas simple de par son côté "en dehors de la réalité" qui justement laisse une multitude de possibilités d'interprétation. Tandis que la couleur, plus difficile à mettre en oeuvre par le respect des normes des fabricants (procédés RA-4, EP2, C-41) devinent plus facile, une fois ces normes mises en application de par le référentiel que nous donne la réalité.
- Le N&B est en partie normé, mais c'est moins pesant, bien sûr plus facile ne veut pas dire facile, ni réussit.Donc, le noir et blanc est plus facile à mettre en oeuvre que la couleur, mais la pratique est plus complexe de par la multitude de variantes possibles, justement par son absence de normes.
- On voit clairement que les difficultés sont différentes, il suffit de voir les résultats proposés dans les galeries de renon.D'un autre côté, enfreindre les règles en couleur est plus complexe qu'en noir et blanc de par son aspect automatisé des procédés et également par nos acquis visuels sur le rendu des couleurs. Je pense que finalement, les difficultés sont équivalentes.
- Un clou chasse l'autre, mais la qualité « objective » n'a fait que progresser, définition, reproduction des couleur, coût de production.Vous dites: Plus on avance dans le temps et dans la technique, plus la couleur gagne en qualité de reproduction, mais plus la couleur perd en souplesse d’interprétation et en souplesse d’usage.
Qualité par rapport à quoi ? On considérait les autochromes comme représentatifs de la réalité à leur époque alors qu'aux yeux d'un photographe de la grande époque du Kodachrome, ces mêmes autochromes étaient éloignés de la réalité, tout comme aujourd'hui le rendu kodachrome est considéré comme irréel par les numéristes.
- En partie seulementTout est question de référents en fonction de leur époque.
- Je réaffirme ce que je pense, la liberté d'action est importante.Vous dites: Notre “artiste“ doit avoir les mains libres pour que son expression sublime son art. Comme le sujet n’a que peu d’importance (un “artiste“ n’est pas journaliste), le rendu fidèle proche du réel est sans intérêt véritable. Seule une liberté maitrisée serait compatible avec sa condition d’“artiste“.
- Les contraintes positives ce sont celles que l'on s'impose, que la société peut imposer, que l'histoire peut imposer, mais je ne reconnais pas ce droit aux multinationales normalisantes.C'est aussi par les contraintes (matérielles ou morales) que des artistes ont pu s'exprimer par la transgression de ces contraintes. L'absence de contrainte comme moteur de la créativité n'est pas souhaitable car selon moi, elle favorise le comment au détriment du pourquoi.
Il s'agit de faire ce que le couple œil + cerveau fait à merveille,ramuntxo a écrit :Moi j'ai pas tout compris...
comment fait-il de la trichromie avec un film noir et blanc ?
Comment obtient-il de la couleur à partir d'un film noir et blanc ?
Ca me dépasse...
mais j'ai vraiment pas compris...
"@" christophe : "Bienvenu" s'écrit en français : "bienvenue" (quel que soit le sexe de la personne accueillie).20x25 a écrit :Bienvenu Riton!
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Christophe
Je peux bien sûr me présenter,dirapon a écrit :"@" christophe : "Bienvenu" s'écrit en français : "bienvenue" (quel que soit le sexe de la personne accueillie).20x25 a écrit :Bienvenu Riton!
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Christophe
Par ailleurs, les modos prient habituellement instamment les impétrants (voir ce mot) de se présenter avant toute chose dans la rubrique ad hoc: notre célèbre neo-contributeur bénéficierait-il d'un régime de faveur?
En guise d'introduction, les membres du forum liront donc avec intérêt la présentation de Henri Gaud sur son phorum : http://www.galerie-photo.com/henri_gaud.html , intitulée "Photographier en 20x25" (je n'invente rien) ainsi que son site commercial: http://www.editionsgaud.com/index.htm
Autant pour moi: un Riton peut en cacher un autre! Bienvenue donc!RitonLaZone a écrit :
Note : Galerie Photo n'est pas mon forum, mais celui d'Henri Peyre, même si je suis souvent présent sur GP.
RitonLaZone a écrit :(Quand on prend des trucs bizard la vision des couleurs change).
La trichromie alternative, permettant de faire tout ce qui est possible, ne te permettra pas de photographier tes hallucinations mais de les reproduire sous forme d'images, avec un peu de travail bien sûr.ramuntxo a écrit :RitonLaZone a écrit :(Quand on prend des trucs bizard la vision des couleurs change).![]()
Merci pour ta réponse Riton : je crois que j'ai compris cette fois-ci.
Une seule question reste : comment prendre en photo ce qu'on voit sous champignons ?
Mais tu as aussi dit "réagissez", mon opinion, tu l'as eue- Laisser tomber ce genre de chose, et soyons pragmatiques. J'ai dit : je ne crois pas, cela n'engage que moi, et bien sûr je ne peux pas me tromper sur ce que je crois ou ne crois pas.
J'ai tendance à mélanger les deux et à considérer la catégorie artiste comme un ensemble, avec ses partitions telles que le sens artistique, l'artiste conceptuel et l'ensemble des partitions forme un ensemble unique, celui des artistes.Pour la photographie d'Architecture, il s'agit de mon métier, 40 ou 50 bouquins publiés et plus de 1 000 000 d'exemplaires vendus, et je puis vous l'assurer cela n'est pas un travail d'artiste, il s'agit de sens artistique, ce qui est très différent.
Et c'est superbement bien écrit, même si poser sa définition et faire la thèse ensuite est "facile", ca n'empèche que c'est bien écrit, certains l'ont même dit, on dépasse la théorie pour aller dans la théologie.Mais je propose une définition de l'Artiste pour les besoins de mon exposé, vous avez juste besoin d'y croire le temps de la lecture de l'article.
C'est pas faux. Mais ces gens n'étaient pas seuls dans leur métier. Rien qu'en france, tu as eu des centaines de photographes de presse qui n'ont pas laissé leur nom dans les mémoires. Pourquoi eux alors ? Je pense qu'ils avaient ce petit quelque chose en plus, appelle celà le "Mojo" ou le "Je ne sais quoi", mais ils avaient un truc en plus qui les a fait devenir des artistes.- Ce ne sont pas des artistes, ils le sont devenus, mais quand on part en reportage, que l'on soit un illustre inconnu ou HCB on est pas un artiste, mais un type qui ramène de l'info.
Ben non, sous mon agrandisseur couleur, je fais ce que je veux comme masquages et manipulations de diffusion / faux vignettage pour donner une ambiance à la photo et même si c'est la même photo, elles sont radicalement différentes.- Le tirage il y a une marge de manœuvre, mais vous ne pouvez réinventer ce qui n'est pas dans l'image. Une PdV couleur Norme ISO, c'est fini, il n'y a qu'une issue, la norme ISO, c'est ce que je veux dire.
Dis moi si je me trompes, mais j'ai l'impression que tu opposes norme ISO avec les procédés alternatifs que tu cites.- Il vous faut relire ce que j'ai écrit, la norme ISO c'est vraiment particulier, et ni la Gomme, le Platine, le Charbon ne peuvent s'en accommoder.
Ben si, justement ! Développer au pinceau, solariser, booster ou diluer sa chimie papier, développer à la toile de jute sont autant de procédés n'utilisant pas les recommandations constructeur.- C'est sans importanceTout dépend du but recherché. L'artiste portraitiste qui cherche un sens à partir des éclairages n'a pas la même nécessité d'enfreindre la norme du tirage que l'artiste cherchant un autre rendu par le développement à l'éponge ou au pinceau par exemple.
Ce n'est pas l'avis de mon collègue professeur de dessin/peinture. La norme a toujours existé depuis des lustres, même l'origine du nom des couleurs provient de leur normalisation avec l'environnement.- Tout cela n'est que du baratin, les peintres voient les couleurs, les comprennent, mais ils ne se sont jamais embarrassé d'une norme, pourtant ils sont à l'origine des travaux sur les modèles chromatiques.
Ne le prenenez pas mal, mais avez-vous déjà réalisé un VRAI tirage couleur à la main où sur des machines à calibration manuelle ?- Oui sans doute, mais il n'y a qu'un bon résultat possible avec ces procédés normés, alors qu'en N&B il y en a une infinité.
On disait celà en 1983 lors de la sortie du CD : Un son parfait. Je fais partie de ceux qui n'aimaient pas.- Un clou chasse l'autre, mais la qualité « objective » n'a fait que progresser, définition, reproduction des couleur, coût de production.
Puisque c'est mon habitude, je vais citer des musiciens, deux de RATM qui quand on leur reprochait de critiquer le système tout en en profitant, ils vous répondaient que pour combattre un système, il faut y entrer !- Les contraintes positives ce sont celles que l'on s'impose, que la société peut imposer, que l'histoire peut imposer, mais je ne reconnais pas ce droit aux multinationales normalisantes.
"@" christophe : "Bienvenu" s'écrit en français : "bienvenue" (quel que soit le sexe de la personne accueillie).dirapon a écrit :20x25 a écrit :Bienvenu Riton!
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Christophe
Pas de problème de ce côté làDanny a écrit :Mais tu as aussi dit "réagissez", mon opinion, tu l'as eue.
Non, je fais un boulot le mieux possible.Danny a écrit :Donc, tu ne te considérais pas comme un artiste.
Bien sûr une théologie, mais celle de l'Athée, les croyants son ceux qui se soumettent à l'ISODanny a écrit :Et c'est superbement bien écrit, même si poser sa définition et faire la thèse ensuite est "facile", ca n'empèche que c'est bien écrit, certains l'ont même dit, on dépasse la théorie pour aller dans la théologie.
Ce n'est pas cela, ils sont devenu, vis à vis de ceux qui sacralisent les artistes et les exposent à Beaubourg et au Moma.Danny a écrit :C'est pas faux. Mais ces gens n'étaient pas seuls dans leur métier. Rien qu'en france, tu as eu des centaines de photographes de presse qui n'ont pas laissé leur nom dans les mémoires. Pourquoi eux alors ? Je pense qu'ils avaient ce petit quelque chose en plus, appelle celà le "Mojo" ou le "Je ne sais quoi", mais ils avaient un truc en plus qui les a fait devenir des artistes.
Oui mais tout est joué ou presqueDanny a écrit :Ben non, sous mon agrandisseur couleur, je fais ce que je veux comme masquages et manipulations de diffusion / faux vignettage pour donner une ambiance à la photo et même si c'est la même photo, elles sont radicalement différentes.
C'est cela, je les opposeDanny a écrit :Dis moi si je me trompes, mais j'ai l'impression que tu opposes norme ISO avec les procédés alternatifs que tu cites.
Mais cela n'a rien à voir, il s'agit d'une autre étape, c'est la prise de vue qui est déterminante.Danny a écrit :Ben si, justement ! Développer au pinceau, solariser, booster ou diluer sa chimie papier, développer à la toile de jute sont autant de procédés n'utilisant pas les recommandations constructeur.
Ce ne sont pas des normes mais des études, je n'ai rien contre les études.Danny a écrit :Ce n'est pas l'avis de mon collègue professeur de dessin/peinture. La norme a toujours existé depuis des lustres, même l'origine du nom des couleurs provient de leur normalisation avec l'environnement.
Pas de problème, mais j'ai fait ce genre de choses, et beaucoup d'autres.Danny a écrit :Ne le prenenez pas mal, mais avez-vous déjà réalisé un VRAI tirage couleur à la main où sur des machines à calibration manuelle ?
Mais cela reste des variantesDanny a écrit :Parce que moi, je peux avoir des dizaines de variantes possibles rien qu'en modifiant les paramètres directs du tirage.
Je connais ce monde depuis suffisamment longtemps pour le critiquer férocementDanny a écrit :Puisque c'est mon habitude, je vais citer des musiciens, deux de RATM qui quand on leur reprochait de critiquer le système tout en en profitant, ils vous répondaient que pour combattre un système, il faut y entrer !