Nos forumeurs ont du talent
La photo du mois de juin 2025

Photo Faite par frost242
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Dopage au formiate
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Dopage au formiate
Une révolution se prépare dans le monde de la photographie argentique, grâce aux travaux d'une équipe de chercheurs français qui a réussi à rendre une émulsion dix fois plus rapide sans augmentation du grain. C'est tout simplement fabuleux. A lire sans modération. Tout est ici : http://www.savoirs.essonne.fr/dossiers/ ... rgentique/
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Les perspectives ouvertes par la recherche sont en effet très intéressantes. Mais, sans vouloir relancer l'éternel débat sur le devenir de l'argentique, je serais moins enthousiaste quant à sa mise en œuvre dans le domaine de la photographie argentique grand public. Le passage au numérique, largement acquis aujourd'hui, ne résulte pas d'un seuil de qualité maximum qu'aurait atteint l'argentique obligeant à se tourner vers une solution technique autre, mais sur le grignotage par l'informatique de nombreux domaines de la technique.
Le numérique en photographie est avant toute chose la conséquence de l'avènement de l'informatique. Dès lors, quel industriel aura la volonté et la capacité de lancer les études nécessaires pour mettre en application les résultats de la recherche en vue d'une fabrication d'émulsion dans un marché qui, quoique que l'on puisse en dire, devient marginal ? De la recherche fondamentale à la fabrication de nombreux investissements sont nécessaires ; je doute qu'ils soient rentables aujourd'hui.
Le secteur de l'image, professionnelle notamment, est largement passé au numérique. Combien de temps avant que le cinéma ne bascule totalement à son tour ? L'image se n'est pas que l'enregistrement de la lumière sur un support, c'est toute une chaîne de production qui elle est largement passée au numérique. Le retour en arrière me semble illusoire. De plus, les mêmes progrès ne manqueront pas d'être également fait dans le domaine des capteurs. Beaucoup plus de recherche est en cours, notamment de la part des investisseurs privés. Et ce sont eux qui font que les résultats de la recherche se trouve un jour entre nos mains.
Ceci seulement pour bien replacer les choses dans leur contexte, du moins à ce qui me semble.
Le numérique en photographie est avant toute chose la conséquence de l'avènement de l'informatique. Dès lors, quel industriel aura la volonté et la capacité de lancer les études nécessaires pour mettre en application les résultats de la recherche en vue d'une fabrication d'émulsion dans un marché qui, quoique que l'on puisse en dire, devient marginal ? De la recherche fondamentale à la fabrication de nombreux investissements sont nécessaires ; je doute qu'ils soient rentables aujourd'hui.
Le secteur de l'image, professionnelle notamment, est largement passé au numérique. Combien de temps avant que le cinéma ne bascule totalement à son tour ? L'image se n'est pas que l'enregistrement de la lumière sur un support, c'est toute une chaîne de production qui elle est largement passée au numérique. Le retour en arrière me semble illusoire. De plus, les mêmes progrès ne manqueront pas d'être également fait dans le domaine des capteurs. Beaucoup plus de recherche est en cours, notamment de la part des investisseurs privés. Et ce sont eux qui font que les résultats de la recherche se trouve un jour entre nos mains.
Ceci seulement pour bien replacer les choses dans leur contexte, du moins à ce qui me semble.
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C'est vrai, mais cela prouve qu'il y a encore de la recherche sur l'argentique au plus haut niveau. C'est réconfortant.De plus, les mêmes progrès ne manqueront pas d'être également fait dans le domaine des capteurs.
Bien qu'il ne soit pas émulsionneur (le fabriquant étant en Hongrie), Bergger semble très intéressé par cette découverte.Des émulsionneurs ont-ils approché le labo ?
- Ti Clic
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Forte
J'ai eu le directeur (Guy Gérard) de Bergger au téléphone il y a quelques jours et voici ce qu'il m'a dit. La société hongoise (probablement Forte, mais je n'en suis pas certain) fermerait sous peu ses portes (si ce n'est fait) à cause d'un projet immobilier stupide sur le site de production. Bergger a des stocks jusqu'à l'automne, mais envisage soit de continuer à travailler avec son fournisseur si l'usine se déplace, soit de s'adresser ailleurs (Foma ?).
Voilà la situation. Au cas où, j'ai reconstitué mon stock de plan-films en 30x40 et de pellicules en 120 (BF-15 15 ISO).
Voilà la situation. Au cas où, j'ai reconstitué mon stock de plan-films en 30x40 et de pellicules en 120 (BF-15 15 ISO).
- tarabucetta
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Sauf qu'en photo, contrairement au cinéma, les clients sont majoritairement des amateurs ! (attention je dis bien majoritairement, en général. C'est sûr que certains secteurs du marché de la photo sont principalement destinés aux pros).MMP a écrit : Le secteur de l'image, professionnelle notamment, est largement passé au numérique. Combien de temps avant que le cinéma ne bascule totalement à son tour ?
Noway me le rappelait récemment : Leïca a beau être une marque plébiscitée par une majorité de photo-reporters pros, ce ne sont pas eux qui la font vivre, mais les amateurs (et quelques frimeurs

Et c'est d'ailleurs le problème de la diapo couleur. Car le noir et blanc reste essentiellement la préférence de l'amateur, donc sa pérennité est garantie. Mais la diapo était principalement utilisée par les pros, donc elle est plus menacée.
- tarabucetta
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Raison supplémentaire. Quel émulsionneur aura la surface financière et le désir de faire les études et investissements nécessaires pour un marché - donc un retour sur investissement - limité à quelques % du volume de l'argentique lui même en chute libre. (Voir les statistiques publiée régulièrement par la revue professionnelle le Photographe.)tarabucetta a écrit :Sauf qu'en photo, contrairement au cinéma, les clients sont majoritairement des amateurs !
Les derniers utilisateurs du n&b ne le justifient absolument plus au yeux des fabricants. Ou ils se contentent de ce qui existe aujourd'hui, produits pour lesquels l'investissement études et outils est largement amorti, ou ils renoncent à l'argentique (combien ne l'ont pas déjà fait parmi d'anciens irréductibles ?) et l'offre cessera aussitôt que les seuils de rentabilité seront trop bas pour être viables.
Ce qui aurait pu donner une chance à la découverte, objet de ce fil, c'est une attente et une demande des secteurs professionnels conséquente (en photographie, pas en radiologie) et/ou un marché grand public l'étant également. Je me répète, ce n'est absolument plus le cas. Au mieux, on peut penser que la demande "artistique" en n&b a atteint son niveau plancher et que désormais le marché se réorganisera autour de ce volume de demande qui demeurera à peu près constant dans la durée.
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Peut-être Yves Gentet, notre holographe de génie qui vend au prix industriel des plan-films faits à la main. S'il y a un bordelais sur cet excellent site, un visu serait probablement enrichissant pour toute la communauté du 35mm-compact.Quel émulsionneur aura la surface financière et le désir de faire les études et investissements nécessaires pour un marché - donc un retour sur investissement - limité à quelques % du volume de l'argentique lui même en chute libre.
Avec un grand bravo pour avoir battu Lyon. Décidément, le sud-ouest convient mal aux rhône-alpins.
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Le site est sérieux, l'article est beaucoup trop complet pour être un poisson d'avril. faire un dossier de 5 pages pour un poisson d'avril... faut avoir envie. Aprés tout, tous les premier avril, de chaque année, la publication ne va pas s'arréter pour cause de farce et attrapes.
En tout cas la suite, est interessante.

En tout cas la suite, est interessante.
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Le CNRS est effectivement connu pour la formation de clowns et autres illusionnistes !!!
Je m'incline, surtout que l'explication tient la route.
A quand les premières pellicules avec cette technologie ?
Surtout lorsque l'on sait que Agfa a arrêté toute implication dans la chimie photos ces derniers mois.
A+


Je m'incline, surtout que l'explication tient la route.
A quand les premières pellicules avec cette technologie ?
Surtout lorsque l'on sait que Agfa a arrêté toute implication dans la chimie photos ces derniers mois.

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Dopage au formiate
J'ai bien peur que tu n'aies raison.Je crains que cela ne reste jamais qu'une belle découverte à mettre à l'honneur de la recherche fondamentale.
Après avoir lancé deux trois messages aux pricipaux acteurs concernés (CNRS, Agfa, etc.) voici la réponse de yves GENTET aux questions que je lui pose :
- pourquoi dix ans après la découverte du traitement des émulsions au formiate les premières pellicules ne sont toujours pas sur le marché ?
- pourquoi Agfa n'a-t-il pas revendu son brevet à Ilford, Fuji, Rollei ou un autre émulsionneur ?
parce que tous les grands de la photo arrêtent tous 3 ans les films, et que l'intégrer au process industriel allait prendre 10 ans
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Bonjour.
Quelqu'un a-t-il une idee du stock de films non utilises sur la planete ? Et du nombre d'utilisateurs reguliers de films ?
Ce serait interessant de savoir...
Vu qu'on trouve encore des films de 1987 et des quantites astronomiques de films perimes des annees '90 et 2000, je me pose la question...
N.
Quelqu'un a-t-il une idee du stock de films non utilises sur la planete ? Et du nombre d'utilisateurs reguliers de films ?
Ce serait interessant de savoir...
Vu qu'on trouve encore des films de 1987 et des quantites astronomiques de films perimes des annees '90 et 2000, je me pose la question...
N.