Echanges sur tous les aspects du labo photo argentique noir et blanc : matériels, développement des films, tirage, etc. Présentations des labos photo argentique noir et blanc.
MMP je te suis.
Mais on a pas des papiers qui vont du simple au double.
Le tableau de Bachelier est quand meme plus précis, NON
Edit: je viens de relire encore tes intervention MMP.
Si je comprends bien, le tableau d'IL en lien, est d'avantage une aide à la détermination des temps de masquage
Lô: pas de compte pose spécifique. Il suffit d’avoir ne tête l’échelle des diaphragmes (1, 1.4, 2.8, 4, 5.6, 8, 11, 16, 22, 32), de considérer que se sont des secondes. Il y a 1/2 IL (merci MMP) entre chaque valeur.
Bbjm: Bachelier dit 1.89 et le f-stop dit 2. Les valeurs sont proches. Il est possible que Bachelier prenne en compte les marges. Le bachelier est effectivement irremplaçable mais là le calcul se fait de tête.
Bbjm+ vinijedi: L’effet Schwartzschild est aussi applicable au papier. C’est peut être une explication.
S’agissant de la dimension du tirage, à objectif identique, c’est la hauteur sous colonne qui va être déterminante. Les coefs. donné dans le livre de Bachelier permettent effectivement de calculer la prolongation du temps de pose ; ils découlent de la loi physique selon laquelle l'éclairement est inversement proportionnel au carré de la distance séparant la source lumineuse de l'objet éclairé.
S’agissant de la méthode dite (par abus de langage) f/stop ; il s’agit exprimer en indice de lumination la progression des temps d’exposition, progression qui est géométrique et non arithmétique (voir pour cela le barillet des vitesses de l’appareil photo ; de 1/2s à 1s je double d’indice de lumination tout comme de 1/250s à 1/125s). Cette façon de travailler sous l’agrandisseur permet, primo, d’exprimer de façon plus claire la relation des différentes valeurs d’exposition d’un tirage d’un zone à l’autre, et de les reporter pour un autre tirage par référence à un temps de base et, secundo, d’avoir une progression régulière des densités d’une zone à l’autre lors de la réalisation des bandes d’essais.
Enfin, avec le tableau dont je donne le lien plus haut, point n’est besoin d’avoir un compte-pose dédié, même s’il facilite le travail. Il suffit d’appliquer les temps donnés (en fait les écarts entre chaque durées) sur son compte pose lors de la réalisation des essais. Un compte-pose programmable facilite également le travail.
ils découlent de la loi physique selon laquelle l'éclairement est inversement proportionnel au carré de la distance séparant la source lumineuse de l'objet éclairé.
tu vas vraiment coulé tout le monde! même si ça coule de source visiblement pour toi!
En tout cas merci pour tes explications très claires. (ce n'est pas de l'humour)
Si je puis oser, peut-être faut-il jeter un œil aux fondamentaux pour bien comprendre de quoi l’on parle ici. La méthode dite f/stop n’est jamais que la mise en œuvre des lois qui régissent la sensitométrie.
Désolé MMP, il va te falloir du temps pour clarifier ce que j’ai médiocrement ébauché
Je ne comprends pas pourquoi tu fais une distinction entre :
ils découlent de la loi physique selon laquelle l'éclairement est inversement proportionnel au carré de la distance séparant la source lumineuse de l'objet éclairé.
Et le fait si l’on double la surface éclairée, on diminue l’éclairement d’un facteur 2. Il y a des cas pratiques ou ce n’ai pas vrai ?
Modifié en dernier par fotd le lundi 17 janvier 2011 18:16, modifié 1 fois.
Le résumé de tout ça en fait se fait un peu plus haut au moment ou on dit que la différence avec le tableau de Bachelier qui lui parle de tps de coef, se fait ressentir si on souhaite changer de papier ou d'agrandisseur on a une valeur en f/stop que l'on pourra reporter alors que notre temps avec ce tableau de Bachelier il ne servira plus à rien...
Mais en gros pas de prise de tête si vous ne changer pas l'un des 2! le bachelier est parfait! (enfin si je ne me plante pas)
fotd a écrit :Désolé MMP, il va te falloir du temps pour clarifier ce que j’ai médiocrement ébauché
Je ne comprends pas pourquoi tu fais une distinction entre :
ils découlent de la loi physique selon laquelle l'éclairement est inversement proportionnel au carré de la distance séparant la source lumineuse de l'objet éclairé.
Et le fait si l’on double la surface éclairée, on diminue l’éclairement d’un facteur 2. Il y a des cas ou ce n’ai pas vrai ?
Non, cela résulte encore le cette loi dite du carré inverse. La confusion sur ce fil résulte du fait que l'on mélange, les posts allant vite, plusieurs notions. Il faut lire attentivement ce qui à trait à la sensitométrie ; tout ce qui concerne l'exposition d'un film ou d'un papier découle de là.
Je n'ai pas trop le temps de développer, mais je vais réfléchir à faire un petit topo. un peu mieux construit que mes trop rapides interventions sur l'usage du raisonnement en indice de lumination (ou f/stop) en matière de tirage.
MMP a écrit :je vais réfléchir à faire un petit topo. un peu mieux construit que mes trop rapides interventions sur l'usage du raisonnement en indice de lumination (ou f/stop) en matière de tirage.
Effectivement le sujet aborde la photométrie, la sensitométrie et même la géométrie et mérite mieux qu’un fil désordonné. J’ai un peu « balancé » les choses comme je les ai comprises : un peu trop intuitivement. Je comprends mieux maintenant la confusion qui règne.
Pour ceux que ça intéresse, En attendant le top de MMPdédié, je vous propose un lien indispensable qui ne parle pas du f-stop mais qui pose quelques rudiments :