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Photographie (s) et numérique (s). Du singulier au pluriel
- zacharie
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- benoit c
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Re: Photographie (s) et numérique (s). Du singulier au pluri
très instructif.
je ne vais pas assez souvent sur ce site, merci Zacharie
je ne vais pas assez souvent sur ce site, merci Zacharie
- BBoris50
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Re: Photographie (s) et numérique (s). Du singulier au pluri
J'ai lu un peu rapidement mais c'est intéressant
En conclusion toutes les professions de la photo sont passés, par contrainte, au numérique
seuls les amateurs comme nous (qui parmi les forumistes VIT de son travail argentique ?) sont restés, revenus, ou débutent dans l'argentique et c'est tant mieux.
En conclusion toutes les professions de la photo sont passés, par contrainte, au numérique
seuls les amateurs comme nous (qui parmi les forumistes VIT de son travail argentique ?) sont restés, revenus, ou débutent dans l'argentique et c'est tant mieux.
- bbjm
- Super Gourou
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Re: Photographie (s) et numérique (s). Du singulier au pluri
heu ....
on a le droit de faire les deux 


- Gilles
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Re: Photographie (s) et numérique (s). Du singulier au pluri
Je ne pense pas. Il reste encore de nombreux photographes qui ont une production artistique, qui vendent des tirages argentiques et en vivent. Ce ne sont sûrement pas des reporters de presse (quoique, souvenez vous de David Burnett) ou des photographes de mode, mais ce sont quand même des professionnels de la photo qui vivent de photo argentique. Une minorité, certes, mais ils existent. Pour pousser la réflexion jusqu'au bout, il me semble que "photographe-tireur argentique" (à défaut d'un meilleur terme) est devenu une profession de la photo en soi, et c'est tant mieux, car cela donne de la légitimité au(x) procédé(s) argentique(s) en tant que tels.BBoris50 a écrit : En conclusion toutes les professions de la photo sont passés, par contrainte, au numérique
Amitiés
- BBoris50
- Super Gourou
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Re: Photographie (s) et numérique (s). Du singulier au pluri
Oui sans doute il reste des pro argentistes mais sans doute pas de reporter de presse ou de mode
En tous cas c'est sûr, aucun en Bulgarie car chaque fois que je me retrouve entouré de photographes de presse je ne vois que des boitiers num
En tous cas c'est sûr, aucun en Bulgarie car chaque fois que je me retrouve entouré de photographes de presse je ne vois que des boitiers num

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- Super Gourou
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Re: Photographie (s) et numérique (s). Du singulier au pluri
Je suis hors sujet mais j'ai un projet de venir en Bulgarie !



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- Super Gourou
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Re: Photographie (s) et numérique (s). Du singulier au pluri
Si les photos du magazine Vogue sont assez couramment prises au moyen d'une chambre photographique.
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- Super Gourou
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Re: Photographie (s) et numérique (s). Du singulier au pluri
En lisant les cursus de photographes artistiques dans des revues spécialisées, je remarque que beaucoup, surtout en n&b, travaillent en argentique. Et énormément en MF ou GF. Même, peut-être surtout, les jeunes.
Par contre, oui, globalement, le business est en numérique. A cause du web, je pense, où on a besoin d'avoir vite des images, parce que le numérique sans web, je ois pas l'intérêt (si on doit envoyer des clés usb par la poste, autant faire de l'argentique !).
C'est sûr qu'un photographe de station de ski ou balnéaire ne va plus travailler en argentique. C'est logique, le numérique est beaucoup plus adapté. Je pense d'ailleurs que c'est pour ça qu'il a pris un tel essor, et non pas à cause d'un quelconque complot marketing. Si les compacts argentiques offraient plsu que les compacts numériques, et bien on en serait encore au compact argentique.
Mon père fabriquait la gélatine pour les plus grands fabricants de films (il dirigeait les deux unités principales de fabrication de gélatine - photo, alimentaire et pharmacie - du groupe Sanofi Bio Industries) kodak, Fuji, agfa... Si mes souvenirs sont bons, début 90 il produisait encore beaucoup, le virage s'est fait entre 1990 et 1995, je ne sais plus exactement quand et il n'est plus là pour me donner des précisions. Après ce sont des fabricants plus petits, en Italie au début qui ont fabriqué, mais avec beaucoup moins de r&d. Et puis les pays de l'est.
Si je me souviens bien, c'est kodak qui a le premier réfléchi au passage au numérique, je dirais milieu années 90. Mais là je dis peut-être ni'importe quoi, je ne m'intéressait pas à ces aspects cette époque. Mais je me rappelle de la visite des usines, un réelle technicité, alors qu'on part de peaux ou d'os qu'on fait tremper dans l'acide...
Quand on voit que Massimo Vitali vend ses tirages des vues faites à la chambre plus de 20.000 €, on peut dire qu'il y a encore un marché pour l'argentique ! J'ai fait un tour dans des galeries à Arles, il y a encore beaucoup de travaux argentiques. C'est d'ailleurs un argument de mise en avant du travail par le galeriste : "l'artiste tire lui même ses photos argentiques". Et dans une galerie à Paris où des clichés de jeunes artistes tous frais sortis des écoles d'art ont des tirages mies en vente 3.500 €... Et le galeriste qui me dit : je préfère tel tirage parce qu'il est fait en argentique. C'est un peu un "label bio".
Mais oui, c'est vrai, c'est un marché de niche. Comme la différence entre un graphiste et un artiste peintre. Le peintre travaillera toujours et longtemps avec des pinceaux et de la peinture à l'huile !
Par contre, oui, globalement, le business est en numérique. A cause du web, je pense, où on a besoin d'avoir vite des images, parce que le numérique sans web, je ois pas l'intérêt (si on doit envoyer des clés usb par la poste, autant faire de l'argentique !).
C'est sûr qu'un photographe de station de ski ou balnéaire ne va plus travailler en argentique. C'est logique, le numérique est beaucoup plus adapté. Je pense d'ailleurs que c'est pour ça qu'il a pris un tel essor, et non pas à cause d'un quelconque complot marketing. Si les compacts argentiques offraient plsu que les compacts numériques, et bien on en serait encore au compact argentique.
Mon père fabriquait la gélatine pour les plus grands fabricants de films (il dirigeait les deux unités principales de fabrication de gélatine - photo, alimentaire et pharmacie - du groupe Sanofi Bio Industries) kodak, Fuji, agfa... Si mes souvenirs sont bons, début 90 il produisait encore beaucoup, le virage s'est fait entre 1990 et 1995, je ne sais plus exactement quand et il n'est plus là pour me donner des précisions. Après ce sont des fabricants plus petits, en Italie au début qui ont fabriqué, mais avec beaucoup moins de r&d. Et puis les pays de l'est.
Si je me souviens bien, c'est kodak qui a le premier réfléchi au passage au numérique, je dirais milieu années 90. Mais là je dis peut-être ni'importe quoi, je ne m'intéressait pas à ces aspects cette époque. Mais je me rappelle de la visite des usines, un réelle technicité, alors qu'on part de peaux ou d'os qu'on fait tremper dans l'acide...
Quand on voit que Massimo Vitali vend ses tirages des vues faites à la chambre plus de 20.000 €, on peut dire qu'il y a encore un marché pour l'argentique ! J'ai fait un tour dans des galeries à Arles, il y a encore beaucoup de travaux argentiques. C'est d'ailleurs un argument de mise en avant du travail par le galeriste : "l'artiste tire lui même ses photos argentiques". Et dans une galerie à Paris où des clichés de jeunes artistes tous frais sortis des écoles d'art ont des tirages mies en vente 3.500 €... Et le galeriste qui me dit : je préfère tel tirage parce qu'il est fait en argentique. C'est un peu un "label bio".
Mais oui, c'est vrai, c'est un marché de niche. Comme la différence entre un graphiste et un artiste peintre. Le peintre travaillera toujours et longtemps avec des pinceaux et de la peinture à l'huile !