alors voila une série de ce semestre :
Le point de départ est la mort de ma grand-mère paternelle.
Après avoir travaillé au dernier semestre sur ma famille maternelle,
la fête, les repas sans fins, les méchouis, les déguisements,
le côté beauf légèrement marqué, la rigolade, le loto, les repas sans fins,
les cocktails, les concerts, la danse, la musique ringarde,
je pensais me tourner du côté de la famille de mon père.
Mais si du côté de ma mère j’ai plutôt pris le parti du documentaire,
je pensais me tourner vers la mise en scène. M’inspirer d’histoires
étant arrivées à mon père, mes oncles et tantes, mes grands parents.
Les reconstituer comme au temps où ça leur était arrivé (pour leur âge).
J'ai donc passé un peu de temps à écouter leurs histoires, les noter,
pour garder plutôt celles concernant leur enfance/adolescence,
pour enfin les refaire en images.
A.

Le père de sa femme est mort. Elle est déjà partie
à Nice pour être avec sa mère. Raymond descend
avec Éric, Geneviève et son ainé Bernard dans la voiture, Bernard
conduit. Pendant tout le trajet, à l’arrière du véhicule,
il dort. En arrivant à Nice, il se réveille.
“Vous vous rendez compte de ce qu’il m’arrive ?
Ma belle mère va venir vivre chez nous, c’est
insupportable, je ne sais pas quoi faire."
B.

La nouvelle Nounou est assez méchante, elle enferme
les enfants dans leurs chambre. Cela fait trop
longtemps que cela dure, alors Bernard, qui est débrouillard,
fabrique une corde à noeux pour sortir par
la fenêtre. Il porte ses frères et sa soeur sur son dos,
les uns après les autres.
C.

Bruno est le chouchou de son père, mais il déteste ça.
Il décide de faire une fugue. Son père est d’accord.
Ils préparent ensemble un petit baluchon, pour qu'il n'ai
pas faim quand il partira dans la forêt.
D.

(suite de la B)
Puis ils partent retrouver leur mère à son travail.
Elle rentre avec eux à la maison, ils attendent dans l’entrée
pendant qu’elle demande à la nounou où sont les enfants.
“Dans leur chambre, tout se passe bien”.
Les chambres sont vides.
E.

En ce moment la relation que Bernard a avec son père
est tendue. Il se fera jeter de chez lui deux ans plus
tard, et partira à l’armée. Le soir, pour tromper l’ennui,
il assemble des maquettes d’avions, sort les nuits de
claires lunes, ou à l’aube, pour les essayer dans un
champs, avant de rentrer juste avant que son réveil ne
sonne. Il a construit un talkie-walkie, pour discuter
avec un ami proche.
Bon, dans l'idéal, j'aimerai bien la continuer, mias c'est un peu sans fin, on verra si un jour j'ai le temps, en tout cas je l'aime bien à ce stade.
Merci d'avance pour vos retours, et bon weekend !