Je vous soumets mon souci avec le réveil difficile d'un Yashica Electro 35 GSN, en re-précisant que je suis totalement débutant dans le domaine! Soyez indulgents...
J’ai retrouvé cet appareil après deux décennies de sommeil dans un carton.
Outre la valeur sentimentale qu’il peut avoir (il me vient de mon grand-père), j’ai été saisi par son aspect « bel objet », et son poids de bon métal. Il est très propre, d’aspect neuf. Et pour cause, mon père ne se souvient pas d’avoir vu mon grand-père l’utiliser. Sur quelques photos de ce dernier datant de la fin des années 70 – début 80, ce n’est pas cet appareil qu’il porte en bandoulière.
Ceci dit, comme pour mes vieilles motos, je ne suis pas amateur de pièces de musée : comme il faut que ça roule, il faudra que ça serve !
N’y connaissant rien, pas plus en télémétrique qu’en appareils argentiques « à pile » en général, j’ai d’abord un peu cherchouillé sur le Net pour me faire une idée. J’ai découvert que malgré sa grande diffusion, cet appareil a de l’intérêt ; je ne vous fais pas l’article, vous le connaissez mieux que moi. C’est donc une bonne occasion de renouer avec l’argentique - quitte à opérer la bête moi-même si c’est nécessaire (et réalisable.)
J’ai donc commandé un kit de mousses d’étanchéité, que j’attends incessamment. J’ai bricolé un adaptateur (un manchon en carton + 10 pièces de 1c dans du Chatterton !) pour utiliser une pile 4LR44. J’ai ouvert par-dessus pour jeter un coup d’œil sur l’état de la connectique et surtout du fameux « pad of death ». Bonne surprise de ce côté-là, il s’agit d’un modèle tardif équipé d’un tampon « imputrescible ». Je précise que l’appareil est « made in Japan », et non in Hong-Kong comme semble-t-il la majorité des GSN.
A l’usage, c’est moins brillant.
Les LED/fèches « Over » et « Low » s’allument de manière cohérente avec les conditions de luminosité et l’ouverture. J’ai quand même des apparitions intempestives de la flèche rouge, accompagnées de grésillements électriques malsains dont je n’arrive pas à localiser la provenance : objectif (sélection B/Auto/Flash) ou boîter ?
Surtout, j’ai de gros doutes sur la gestion du temps d’ouverture, surtout à basse vitesse.
1) dans les temps d'ouverture de l’ordre de la seconde et plus, l’obturateur se referme lorsque je relâche le déclencheur, alors qu’il devrait rester ouvert. Je suis donc contraint de maintenir la pression pour que le temps de pose aille jusqu’au bout.
2) En revanche, les temps sont corrects (avec une bonne répétabilité) lorsque j’utilise le retardateur.
3) Sauf, toujours dans les temps longs, à ouverture 16. Là, la position auto se comporte comme la B. Il faut relâcher pour refermer (et dans le cas d’une utilisation avec le retardateur, il faut appuyer sur le déclencheur.)
J’ai tendance à penser qu’il y a deux problèmes distincts : l’un électrique (mauvais contacts, provoquant les grésillements et la flèche rouge parasite), l’autre mécanique.
Il faudrait à ce stade aller plus loin dans l’ouverture du boîtier. Mais malgré les éclatés trouvés sur le ouèbe, ça m’angoisse carrément. Je préfère attendre d’éventuels retours d’expériences comparables pour bien m’orienter ! Par ailleurs, j'ai bien vu qu'il y avait sous la semelle une vis pour régler le déclenchement, mais comment procéder?
Toute expérience est donc la bienvenue - merci !
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et pas seulement pour les vitesses lentes. Pas stables, et surtout, très dépendantes de la manière dont j'appuie sur le déclencheur. Il faut que je réessaie en utilisant le retardateur (j'ai l'impression, à l'oreille et aux vitesses lentes, que c'est meilleur et plus régulier..)
