Mise en place d'un studio photo.

[ramuntxo]

Bon, j'ai pas mal parcouru les sites de ventes de matos et le blog (excellent) de jrphoto.

Quelques questions persistent (désolé) : pourquoi ne pas travailler en éclairage continu ?
Quelle différence y a-t-il entre du studio en lumière continue et au flash ?

N'ayant pas de flashmètre (et ça coûte cher) puis-je malgré tout travailler au flash ou dois-je aussi acheter un flashmètre ?

Si je veux travailler au flash, quel flash (autre que le fameux vivitar 285HV disponible en effet uniquement sur des sites américains, donc ma patronne ne veut pas) puis-je choisir ?

Je vous remercie à nouveau de votre aide.

PS : au pire je m'orienterai vers le kit de Flor qui sera sûrement très bien vu notre niveau (et, finalement, si je dois acheter plusieurs flash cobra performants +trépieds + parapluie... ça finira par me revenir aussi cher)

[antipatr]

Vaste débat le choix entre la lumière continue et le flash et j'ai du mal à me faire une opinion. Le désavantage principal de la lumière continue pour moi, c'est le dégagement de chaleur qui peut mettre à mal le sujet à photographier.

Je dirais donc que le flash est plus universel.

Dès qu'on travaille avec plusieurs flash, le flashmètre est indispensable et on trouve des modèles abordables (j'ai un Minolta III que j'ai acheté environ 100 € et qui est très performant)

En ce qui concerne le type de matériel, çà dépend d'une part de l'espace dont on dispose en intérieur pour le studio (en cobra, çà prend moins de place, c'est moins puissant et donc on a besoin de moins de recul) et du besoin d'emmener son matériel en balade à l'extérieur (à moins de s'équiper lourdement, les monoblocs sont exclus)

Pour ma part, je suis aussi assez tenté par les "kits" d'entrée de gamme de même type que celui de Flor.

Dur, dur,..de faire un "bon" choix

[PhilB]

Je n'ai pas encore eu le temps de tester dans diverses situations tous mes flashs notamment ceux de marque Olympus,Nikon(s)....et plein d'autres achetés avec des boitiers en lot ,d'autant que j'ai déjà un parapluie et des réflecteurs
mais j'avais gardé ce lien pour celà.
Pour les flashmètres tu as Polaris d'Aspen,très efficace même en posemètre et très facile d'emploi et fiable.Pas cher (- de 200 euros en neuf je crois) même s'il ne vaut pas un Minolta ,il suffit pour un usage amateur.C'est mon posemètre habituel et je l'ai déjà essayé plusieurs fois en flashmètre sans problème.
Pour les flashs Vivitar je n'ai pas de 285 mais j'ai plusieurs 283 ,ils procurent une excellente lumière qui ne fait pas fromage blanc,sont ultra costauds et fiables (j'en ai acheté un en 1979 et il marche encore) et se trouvent facilement sur le Web ainsi que leurs accessoires dédiés.
J'ai un variateur de puissance utilisable en manuel sur ces flashs dont je me servais quand je faisais du fill in,avant que je n'arrête la photo.
Les reporters s'en sont beaucoup servis (283 et 285)bien après la généralisation de la TTL sans doute grace à la qualité de la lumière qu'ils donnent,je mets en plus le diffuseur grand angle.
Les quelques essais que j'ai faits avec des T32 Olympus et Nikon SB16/17 ne m'ont pas enthousiasmé,lumière dure et blafarde ,j'attends de voir ce qu'à donné un SB25,mais bon j'ai des pellicules périmées qui finiront les kit C41 en tests divers justement pour ensuite les utiliser comme sur les liens,du moins j'essaierai.
L'intérêt des flashs de studio c'est qu'ils ont une lampe pilote qui préfigure ce que donnera en rendu la photo,bien qu'avec un apn équipé d'une prise synchro....en plus de leur puissance.
L'éclairage continu a l'inconvénient de consommer énormément,de chauffer et par les problèmes de colorimétrie .

[Osborne]

j'ai un éclairage en lumière continue, de simples bols avec un culot E27 où sont montés des lampes tungstènes de 500W (oui, ça existe encore !).
J'avais acheté ça il y a 25 ans à la Fnac parce que c'était le moyen le plus économique de faire un éclairage de studio : les flashs de studio étaient alors hors de prix et réservés aux professionnels.
Disons que c'est très limité en usage. Même avec 1000W, on ne peut guère faire qu du packshot ou de la nature morte. La puissance est insuffisante pour du portrait (vitesse trop lente) sans compter que les cheveux du sujet risquent de prendre feux ! Mais ça donne bonne mine et remplace les lampes UV .
Moi, ça me suffit pour l'instant, mais je ne conseillerai pas ça aujourd'hui : les kits de flash de studios sont devenus pas plus chers que les flashs ultra-sophistiqués de reflex numériques !

[ramuntxo]

Merci à tous pour vos réponses claires. Vous m'aidez beaucoup.
Exit la lumière continue (exceptée ponctuellement pour du packshot ou de la nature morte mais pas d'investissement lourd de ce côté-là, donc).

Je vais faire un comparatif de prix entre un kit constitué soi-même avec des flashs de reportage et tout le bazar qui va avec (pieds, parapluies...) et les kits tout-prêt avec flash de studio.

A bientôt et merci encore.

[Pinkpanthart]

Bonjour,
je fait aujourd'hui très occasionnellement du studio donc je garde mes torches Metz, mais il est certain que si j'en faisait systématiquement, je ferais l'effort pour un kit tels qu'ils sont proposés aujourd'hui.
Pour le tungstène, il faut tenir compte de la température de couleur si on fait, justement, de la couleur, et ça chauffe, effectivement.
Et la lumière flash est instantanée et relativement abondante.
J'ai dans un placard des torches halogènes de 1000W Totalight ( Imaginez les radiateurs que cela fait 2000, 3000w selon, et la conso... ) qu'on m'a donné, ça crache, mais jamais utilisé en situation.
Pour en revenir aux calques que je glisse sous le diffuseur GA du 60CT, on peut aussi y glisser des gélatines colorées.