D'après ce que je l'ai lu, les résultats en négatifs numériques sont de qualité équivalente
Les auteurs qui ont eu l'audace de pondre une telle ineptie sont à pendre ou à renvoyer à leur CAP.
Un négatif argentique présente une quantité de nuances de gris très importante entre le noir et le blanc. Je ne dirais pas une quantité "infinie" de nuances, ce serait faux.
Un négatif numérique présente 256 nuances de gris entre le noir (RVB 0-0-0) et le blanc (RVB 255-255-255). Pas une de plus et pas une de moins.
Ce qui, transposé en photographie couleur, correspond à la différence qui existe entre une photo numérique au format GIF (256 couleurs) et une photo au format TIFF (entre 16,7 et 16,8 millions de couleurs).
C'est la raison pour laquelle il n'existe toujours pas d'imprimante dédiée au N&B. Même en utilisant des cartouches de valeurs de gris différentes avec la meilleure imprimante du moment (Epson 9880 ?) on n'aura jamais que 256 nuances de couleurs.
La problématique est due à la tolérance de l'oeil humain qui accepte beaucoup de choses.
Pour des raisons économiques et de confort, je suis, depuis plus de dix ans, l'évolution de la qualité des transparents. Les premiers donnaient une granularité épouvantable, aujourd'hui la finesse du détail est proche (à vue d'oeil) de celle d'un film lent.
Philippe Ayral qui, avec JC Mougin et d'autres, maîtrise bien mieux les procédés alternatifs que moi, ne me contredira probablement pas sur le fait qu'un négatif numérique n'aura jamais les nuances de la palette des gris d'un négatif argentique.