Tester un bain ...

[itisnotbecauseyouare]

C'est toujours la même galère dans mon labo. En arrivant, étant donné qu'on bosse à plusieurs on ne sait jamais à quelle date les produits ont été fait, et quelle quantité de papier ou de pellicule sont passés à la révélation ou la fixation. On perd souvent du temps à essayer de sortir des choses qui sont irrémédiablement grises et sans contrastes.
D'où ma question : Y a t'il un moyen simple, rapide, générique et efficace de tester la réactivité d'un révélateur ou d'un fixateur pour papier, et idem pour la pellicule ?

Merci et à bientot !

[Georgesh]

Faut tenir un cahier de travail, avec le nom des produits, leur date de mise en service, qui les a préparés, éventuellement avec quel process ou quelle dilution. Le nombre d'épreuves tirées, leur taille, le nom de l'utilisateur, des remarques sur les résultats obtenus.
Pour les films, pareil, avec les dates d'utilisation, le nombre de films développés.
Et ajouter le nom de l'utilisateur, avec des remarques sur le travail fait.

Sinon, aucune confiance à avoir dans les produits utilisés par plusieurs. C'est le plus sûr moyen de rater ses travaux.

[itisnotbecauseyouare]

C'est bien le problème ... Malheureusement à l'heure actuelle, j'ai pas franchement le choix !
J'aurai bien pensé à mettre en place un tel cahier mais étant donné qu'on fait tous un peu ça comme on peux, je pense qu'il sera rempli version dilettante.
C'est dommage qu'il n'existe pas une manière de tester genre bandelette de pH, comme pour l'eau ... Ca aurait été pratique ..

[fotd]

Si j'ai un doute, je teste mon revelo en trempant en plein jour une amorce pendant le temps normal et je compare la densité avec une amorce "réputé bonne".

Sinon, quand j'ai des trucs à noter, je le le fait sur le flacon.

[itisnotbecauseyouare]

J'avais déjà entendu parlé de ça pour le révélateur à film. Mais explique moi la procédure de A à Z ... : tu prends un morceau de film qui a vu la lumière et tu le plonges dans le révélateur à film, sans fixer ou autre ? Et tu dois voir quoi là dessus exactement ? Merci !

[fotd]

Oui, je fixe comme pour un développement en cuve. La seule différence est que le développement se fait en plein jour et sans agitation. Une fois fixé et lavé, je compare la densité de l'amorce avec une autre issue d’un développement précédent réputé bon. La comparaison se fait en transparence devant une ampoule.

Si l’amorce est nettement moins dense que la référence, il est probable que le révélateur soit usé. J’ai appris récemment que certains révélateurs (D76) gagnaient en énergie quand il s’usait. Il faut donc aussi se méfier des amorces trop denses.

Rien de scientifique dans cette méthode mais un moyen simple et rapide pour éviter les négatifs blancs avec des révélateurs qui ont la réputation de se désactiver sans signe visible (XTol).

[Osborne]

pour le fixateur, il y a une méthode archi-connue : prendre une bande de film, la tremper dans le fixateur et noter le temps qu'elle met à s'éclaircir (elle doit devenir transparente). Multiplier par deux ce temps et on a le temps de fixage !

[Osborne]

pour le révélateur film, prendre un produit "one shot" (Rodinal, Ultrafin, HC 110). Comme ça on a toujours une chimie neuve…

[Vaucher]

Bonjour
Votre sujet m'interresse beaucoup car j'ai le même souci mais avec un révélateur papier. Après une semaine d'ouverture du bidon (révélateur ilford multigrade) j'ai observé que les tirages avaient moins de contraste et que les blancs étaient légèrement jaunis. Je travaille en dosage 9+1 et quand j'ai préparé mon dernier mélange j'ai observé que le produit n'était plus complètement transparent comme à la première utilisation. Il a une teinte très légèrement jaunie comme du vin blanc. Pensez vous que le fait de ne pas avoir éliminé l'air dans le flacon à pu altérer le révélateur en 7 jours? avec t=20°C ? et dans le doute comment faire une vérification? Merci d'avance pour vos réponses

[Did'Oullins]

personnellement, j'ai mis de coté 2 bouteilles, avec MON revelo et MON fixateur... c'est peut être pas très sociable, mais, bon, quand ça deviens grisouille, je ne m'en prends qu'à moi, et à ma désorganisation chronique