Et oui, ça y est, moi aussi j'ai mis les mains dans le camboui, ou plutôt la chimie.
J'ai développé mes trois premières pellicules noir et blanc que j'avais mises au frais dans cet objectif. Je l'ai fait avec une amie qui s'y est aussi mise cet automne. Elle m'a fait profité du labo de la MJC de Rodez dans lequel elle est inscrite.
Oui, j'avoue, j'ai lâchement profité de sa maigre expérience et même de son révélateur, voire de son papier pour les trois planches contacts


Alors, résultat. Et bien au niveau technique, il n'y a vraiment rien de compliqué à décapsuler et enrouler sur la spire, puis à mettre tout dans la cuve, avant de faire le boulot à la lumière. C'est simple, il suffit de suivre les temps et les dosages et ça marche. Magique !!!
Pour les planches contacts, un bout d'essai et hop, on trouve vite fait le bon temps d'expo et c'est parti. Je ne sais par contre pas quel était le révélateur papier utilisé (très probablement du Ilford multigrade, vu que c'était la marque omniprésente), mais il marchait très bien : 1 minute de trempette et hop, magie-féérie, voila la jolie nimage

Enfin, j'ai scanné les trois planches contacts cette après-midi au boulot et je viens de passer une heure à tout redresser et à découper les photos une à une. Tout ça pour voir que c'est quand même pas mal pixelisé, qu'il y avait de grosses traces de doigt sur la vitre de la contacteuse (trace oh combien visibles sur chaque vignette agrandie), qu'il y avait plein de poussière et en plus que c'était globalement bien gris à côté de ce que je vois de mes yeux.
Bref, je voulais vous en faire part, mais je crois que ce n'est pas la peine dans cet état numérique. Soit je trouve un moyen de numériser les pellicules correctement, soit il vous faudra attendre que je fasse de beaux tirages


Au final, il y a assez peu de photos complètement loupées, par contre, il y a une assez grande latitude de type de contrastes, ce qui fait que seule la moitié de chaque planche contact est bien exposée.
Ah si, deux magnifiques loupés : portraits de forgeron derrière sa forge, mesure pondérée sur le feu, on ne voit que lui, pas la moindre trace du forgeron. En plus, selon les préconisations de mon amie, j'ai rallongé un poil le temps de développement des pellicules, et je crois que je n'aurais pas dû, ayant l'habitude de prendre des photos bien contrastées avec des ombres bien noires à la base.
Voili voilou. Il ne me reste plus qu'à passer sous l'agrandisseur
