"Fill in" obturateur central et flash manuel

[hyperfocale]

Bonjour,

Petit rappel, si nécessaire : le "fill-in" est cette technique qui permet de "déboucher" les ombres sur une image, et d'adoucir ainsi le contraste existant entre les hautes et les basses lumières.

Cette technique est notamment utile pour les portraits, en contre jour ou bien avec éclairage latéral.

En règle générale, et c'est le cas abordé ici, l'éclairage principal (contre jour ou latéral) est obtenu par la lumière naturelle, et le "fill in" est accompli au moyen d'un flash électronique.

Reste à doser parfaitement le rapport entre ces deux sources de lumière.

Si l'apport du flash est insuffisant, les ombres restent trop denses.

Si l'apport du flash est excessif, l'on "écrase" le modelé de la lumière naturelle, et l'on se retrouve avec une image du type : flash frontal (visage sans aucune ombre et image "plate"). De plus, si le visage n'est pas plein cadre, le reste de l'image (le décor), qui est moins éclairée que le visage, est sous-exposé.

La manoeuvre, pour réussir, est un peu plus délicate que pour toutes les autres astuces (relatives à l'emploi d'un flash), qui ont été déjà mises sur ce site.

De plus, la procédure est différente, selon que l'appareil de prise de vue est du type "obturateur à rideaux" ou bien "obturateur à iris".


Voici la méthode à suivre, avec un obturateur à iris (à lamelles), et un flash manuel.

Méthode A :

Déterminer l'ouverture de diaphragme nécessaire (en fonction du nombre guide, et de la distance entre le sujet et l'appareil de photographie).

Déterminer la vitesse correspondant à une ouverture de diaphragme (en lumière ambiante), qui soit égale à celle trouvée précédemment plus deux diaphragmes.

Utiliser le couple vitesse/diaphragme déterminé.


Exemple pratique:

Votre flash a un nombre guide de 10 (pour la sensibilité ISO de la pellicule utilisée), et votre sujet est situé à 2,5 mètres.

Donc N = NG/D = 10/2,5 = 4.

Nous retiendrons donc une ouverture de f/4.

Nous ajoutons maintenant deux valeurs de diaphragme, ce qui nous fait passer de f/4 à f/8.

Ensuite, nous consultons notre posemètre pour voir quelle vitesse il indique, pour une prise de vue en lumière ambiante, faite avec une ouverture de f/8.

Supposons que cette vitesse soit de 1/250ème.

Il ne nous reste plus qu'à afficher le couple 1/250ème et f/8, et à allumer le flash (situé au niveau de l'appareil de photographie), pour obtenir un parfait "fill in".

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Méthode B :

Déterminer l'ouverture de diaphragme nécessaire (en fonction du nombre guide, et de la distance entre le sujet et l'appareil de photographie).

Déterminer la vitesse correspondant à une ouverture de diaphragme (en lumière ambiante), qui soit égale à celle trouvée précédemment.

Mettre le flash (le reculer) à deux fois la distance de prise de vue.

Utiliser le couple vitesse/diaphragme déterminé.


Exemple pratique :

Votre flash a un nombre guide de 10 (pour la sensibilité ISO de la pellicule utilisée), et votre sujet est situé à 2,5 mètres.

Donc N = NG/D = 10/2,5 = 4.

Nous retiendrons donc une ouverture de f/4.

Puis, nous reculons le flash (pas l'appareil de photo) au double de la distance intiale, soit 2 x 2,5 mètres = 5 mètres.

Ensuite, nous consultons notre posemètre pour voir quelle vitesse il indique, pour une prise de vue en lumière ambiante, faite avec une ouverture de f/4.

Supposons que cette vitesse soit de 1/500ème.

Il ne nous reste plus qu'à afficher le couple 1/500ème et f/4, et à allumer le flash, pour obtenir un parfait "fill in".

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Méthode C :

Déterminer l'ouverture de diaphragme nécessaire (en fonction du nombre guide, et de la distance entre le sujet et l'appareil de photographie).

Déterminer la vitesse correspondant à une ouverture de diaphragme (en lumière ambiante), qui soit égale à celle trouvée précédemment.

Couvrir le flash avec un diffuseur (accessoire vendu, ou bricolé avec du papier calque).

Utiliser le couple vitesse diaphargme déterminé.


Exemple pratique :

Votre flash a un nombre guide de 10 (pour la sensibilité ISO de la pellicule utilisée), et votre sujet est situé à 2,5 mètres.

Donc N = NG/D = 10/2,5 = 4.

Nous retiendrons donc une ouverture de f/4.

Puis, nous couvrons le flash (situé au niveau de l'appareil de photo) avec son diffuseur.

Ensuite, nous consultons notre posemètre pour voir quelle vitesse il indique, pour une prise de vue en lumière ambiante, faite avec une ouverture de f/4.

Supposons que cette vitesse soit de 1/500ème.

Il ne nous reste plus qu'à afficher le couple 1/500ème et f/4, et à allumer le flash, pour obtenir un parfait "fill in".



N.B. : les deux premières méthodes sont les plus précises, la troisième dépendant plus du coefficient d'absorption du diffuseur (qui peut être variable).

[hklbertrand]

déterrage

question bête j'imagine que la mesure de la lumière ambiante c'est la mesure incidente ?

si oui quelle est la technique pour que l'arrière plan ne soit pas cramé ? j'imagine qu'il faut faire une mesure réfléchit sur le paysage et opérer en synchro lente et déterminer l'ouverture ?

ce qui nous donnerai par exemple pour un sujet avec soleil dans le dos

admettons que la mesure réfléchit nous donne f8 à 1/125 s
que la lumière incidente nous donne f4
on règle le flashmètre pour que celui ci donne une ouverture de f1.8
on prend la photo à f4 et 1/30 s pour garder le fond bien exposé ?

dans ce raisonnement je ne tiens pas compte de la vitesse en mesure incidente, est ce une erreur ?

[PhilB]

Une objection à ce bel exposé:
Le nombre guide du flash est très souvent optimiste et l'usage du fill in ne correspond pas aux normes (mesure du N/G dans une pièce avec des réflexions)car prises de vues en extérieur, espaces dégagés sans trop de surfaces réfléchissantes et l'appliquer sans correction suffit pour obtenir un bon équilibre.
Je trouve que 2 diaphs c'est trop car le sujet sera vraiment sous exposé ,le portrait dans l'exemple.
En fait il faut comme toujours faire des essais en partant du ratio donné par le nombre guide.

[hklbertrand]

ben j'ai fais quelque test en contre jour 2 diaph ça sous expose bcp .... mon test montre que le diaph doit être plus ou moins égale à ce que donne la mesure ambiante. enfin apres j'ai fais un test avec un petit numerique donc je sais pas ^^

[hklbertrand]

après plusieurs test avec mon petit canon G11 et flash speedlight placé à 1,5m utilisé en rebond (de manière a bien diffusé le flash) et commander a distance via déclencheur radio, et là le numerique aide bcp pour la rapidité des résultat ^^

il faut 1 diaph de moins de manière à obtenir un bon mélange lumière ambiante / flash
exemple si la lumière ambiante indique 5.6 il faut que le flashmetre vous donne f4.
la vitesse d'obturation est régler de manière a bien exposé le fond

[fibonappi]

pardon question peut être bête mais à de vitesse de 1/250 1/500
comment on fait pour le syncro?
on aura pas une partie de photogramme sombre????

[numérix]

le monsieur a dit "obturateur central" et non "plan focal"

[fibonappi]

le monsieur a dit "obturateur central" et non "plan focal"

ok après avoir appris qu est ce que c’était un obturateur central je confirme que la mienne ça était une question bête