Photax III

[Franchimontees]

Aujourd'hui je vous présente un concentré de technologie dans un design intemporel: Le Photax III de chez M.I.O.M.



Avec son objectif rentrant il n'a rien à envier aux Leica ltm et sa prise en main est aisée tant les commandes sont conçues de façon intuitive.
Jugez par vous-mêmes:
* Boitier léger en bakélite résistant à tout (sauf aux chocs - on ne peut pas tout avoir )
* Obturateur à guillotine robuste et fiable à toutes les vitesses (1/25 - 1/100 et pose T)
* Viseur clair astucieux conçu pour éviter les si énervantes "coupures de pieds" grâce à son décalage vertical et qui vise bien plus haut que l'objectif. Et tant pis pour les têtes coupées...
* Prise pour déclencheur souple restant accessible même quand on met le bouchon d'objectif en place (on ne sait jamais: des fois qu'on serait tenté de faire une photo en pose longue avec cette protection en place)
* Diaphragme pour soleil et temps couvert (1-2) ultra simple
* MAP automatique couvrant les distances entre 2,75m et l'infini.
* Défilement courbé du film 620 pour corriger les éventuelles déformations introduits par l'objectif ménisque.

En pour ne rien gâter, cet exemplaire est quasiment neuf (MINT ). La preuve: les stries laissées sur les photos par les bords de la fenêtre de défilement du film qui n'ont pas encore perdu leurs petites aspérités étant donné que l'appareil est encore "en rodage"...

[Le Monsieur Beaumont]

C'est encore une fois un vrai plaisir de découvrir tes boitiers Frans ,
Et comme toujours c'est étonnant de voir le résultat de tels appareils (mis a part le vignettage et le pique me semblant très faible sur le coté c'est malgré tout pas mal).

[numérix]

il etait en avance sur leurs temps, car la lomography sociaillety en a même piquée le brevet du vignetage

[daouar]

Haa, enfin je vois quelqu'un se servir de cet engin. Avec les Ultra-Fex (et autres Super-Fex), ça faisait longtemps que je voulais voir ce que ça donnais, me doutant bien de ce genre de résultat. Effectivement, de la Lomo avant l'heure

[Franchimontees]

Merci de me soutenir dans ma démarche de lomographe "in spe"
Je dois encore avoir un ultra-fex à essayer dans l'une ou l'autre boite

[Gilles]

Moi je dis que quand on a un boîtier comme ça, on n'a pas besoin de SWC, d'EOS 1n, et de toutes ces choses compliquées, non môsieur.

Le vignettage et le flou du bord donnent un petit côté délicieusement onirique au paysage sur la seconde. J'aime assez !

Amitiés

[Dolinof]

Les "lubitel" ou autre cochonneries qui donnent les résultats tant à la mode sous le nom de "lomographie", sont arrivés bien plus tard que le M.I.O.M. "photax" dans les mains des amateurs. Très populaire, j'ai tiré des milliers d'images venant de cet appareil. En concurrence principalement avec le FEX "ultrafex" il était loin de la qualité de ce dernier et les tirages ici présentés reflètent bien la qualité de ses défauts : Un cercle d'image restreint donnant le vignettage mais surtout les rayures dues au frottement du film sur la fenêtre d'exposition. On parle de rodage, il n'en est rien ! le phénomène s'accentue avec l'utilisationet l'usure par frottement sur ce matériaux qui devient abrasif. L'ultrafex possédait des roulements évitant ces rayures continues. Bizarement le Clic d'Agfa n'attaquait pas l'émulsion même après de nombreux passages, sans doute par la nature plus douce du plastique employé. De nombreuses photos étaient ratés aussi pour avoir omis de dévisser complètement l'objectif, ce qui se produisit aussi avec le Fex avant qu'une sécurité ne fut installée. Cette catégorie d'appareils faisaient suite aux "Box" ou boites afin d'en réduire l'encombrement tout en ayant encore un coût largement inférieur aux foldings. Dans cette catégorie d'appareil un simple coup d'œil sur la fenêtre du film permet de connaître la qualité de son objectif. Pour compenser le manque de qualité de la lentille les fabricant donnaient une courbure plus ou moins accentuée le meilleur étant (en principe) celui qui possédait une fenêtre plane. (la courbure était aussi utilisée pour éviter le presse film). Au labo, après développement des films, l'expérience nous permettait de savoir avec quel appareil il avait été exposé, vérifié à 80% près.