Mon beau-père a récemment retrouvé des ferrotypes dans les archives familiales, et je me pose quelques questions au sujet de cette technique.
D'après ce que je comprends, un ferrotype est essentiellement un ambrotype réalisé sur une plaque de métal émaillée en noir, celle-ci remplaçant la plaque de verre de l'ambrotype. Toujours d'après ce que je comprends, les grains d'argent métallique reflètent la lumière et apparaissent donc plus clairs que le fond noir, ainsi les parties exposées apparaissent claires, et les parties non-exposées, sombres. Il s'agirait donc d'un procédé qui donne un "positif direct" - en fait, il s'agit bien d'un négatif, car la densité des grains d'argent est plus élevée dans les zones claires que dans les zone sombres, mais le fond noir fait apparaître l'image en positif.
Donc, il semble qu'il doit être possible de faire de la ferrotypie "facilement": en coulant de l'émulsion liquide (comme la "liquid light") sur une plaque d'alu peinte à l'émail noir. On développe ensuite la plaque comme on le ferait avec du papier (révélateur - bain d'arrêt - fixateur).
Jusque là j'ai bon ?
Or, il me semble que je lis quelque chose de contradictoire ici:
http://www.alternativephotography.com/w ... pe-process
car si le texte parle bien de liquid light, il mentionne également comme étant indispensable l'usage d'un développeur inverseur (vendu par Rockland Colloid, voir le paragraphe au-dessus du point 1). Alors là je suis perdu, parce que je ne comprends pas pourquoi il faudrait inverser l'image

Bref:
- est-ce qu'en théorie l'idée d'utiliser de l'émulsion liquide, exposer la plaque dans un appareil, et développer la plaque avec du révélo papier devrait fonctionner ? Ou bien faut-il inverser avec un révélo ésotérique, mais alors, pourquoi ?
- Quelqu'un a-t-il déjà essayé ?
Merci !
Amitiés