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La photo du mois de juillet 2025

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503CX Hasselblad et Flash Studio Godard
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Re: 503CX Hasselblad et Flash Studio Godard
TTL = Through The Lens = à Travers L'Objectif, TOL en français...
Dès lors qu'on n'utilise pas l'automatisme qui coupe l'éclair que le film a assez bronzé, al seule chose qu'il faut, à mon avis, est une cellule flashmètre en incidente et zou ! On met la cellule au niveau de l'objet photographié, on déclenche à blanc et on règle son couple diaph/vitesse (merci l'obtu central du Blad). Ensuite on peut mesurer ses contrastes en mettant la cellule dans les zones de HL et de BL (à ne pas confondre avec la zone BHL qui est nettement moins bien définie...) et on sort son pifomètre (TTL bien sûr) pour déterminer son IL. Certains flashmètres modernes permettent de faire une moyenne des différentes mesures (comme l'OM4 Olympus, qui n'est pas un flashmètre...). Ma Lunasix F ne prend qu'une mesure il me semble alors il faut sortir son ardoise et sa craie pour faire ses calculs.
Dès lors qu'on n'utilise pas l'automatisme qui coupe l'éclair que le film a assez bronzé, al seule chose qu'il faut, à mon avis, est une cellule flashmètre en incidente et zou ! On met la cellule au niveau de l'objet photographié, on déclenche à blanc et on règle son couple diaph/vitesse (merci l'obtu central du Blad). Ensuite on peut mesurer ses contrastes en mettant la cellule dans les zones de HL et de BL (à ne pas confondre avec la zone BHL qui est nettement moins bien définie...) et on sort son pifomètre (TTL bien sûr) pour déterminer son IL. Certains flashmètres modernes permettent de faire une moyenne des différentes mesures (comme l'OM4 Olympus, qui n'est pas un flashmètre...). Ma Lunasix F ne prend qu'une mesure il me semble alors il faut sortir son ardoise et sa craie pour faire ses calculs.
- Svino
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Re: 503CX Hasselblad et Flash Studio Godard
La mienne garde en mémoire le premier éclair donc je pense qu'elle additionne les coups de flash !esox a écrit : Ma Lunasix F ne prend qu'une mesure il me semble alors il faut sortir son ardoise et sa craie pour faire ses calculs.


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Re: 503CX Hasselblad et Flash Studio Godard
addition oui, mais moyenne, je ne pense pas, tu me diras il suffit de diviser l'addition par le nombre d'éclairs... Faut donc quand même une ardoise et une craie ! 

- Svino
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Re: 503CX Hasselblad et Flash Studio Godard
La moyenne de quoi ???? Ta cellule te donne une différence entre deux mesures du même éclair ?esox a écrit :addition oui, mais moyenne, je ne pense pas, tu me diras il suffit de diviser l'addition par le nombre d'éclairs... Faut donc quand même une ardoise et une craie !




Si tu n'es pas sûr de toi et de ta mesure, refais effectivement cette dernière (c'est ce que je fais souvent


- Ju bil
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Re: 503CX Hasselblad et Flash Studio Godard
Merci Svino, j'ai appris un truc pour le coup, car je ne connaissais absolument pas ces dispositifs permettant d'utiliser la cellule TTL flash d'un boitier pour en faire un flashmètre.
NB :si tu avait parlé de flashmètre TTL, j'aurai compris de suite, et ne connaissant pas, par curiosité je t'aurai demandé des exemples pour voir à quoi ça ressemblai
maintenant je sais.
Pas certain que ça soit très utile comparé à un flashmètre plus traditionnel, non? Mais maintenant je sais que ça existe.
Ju bil
NB :si tu avait parlé de flashmètre TTL, j'aurai compris de suite, et ne connaissant pas, par curiosité je t'aurai demandé des exemples pour voir à quoi ça ressemblai

Pas certain que ça soit très utile comparé à un flashmètre plus traditionnel, non? Mais maintenant je sais que ça existe.
Ju bil
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Re: 503CX Hasselblad et Flash Studio Godard
L'utilité réside justement dans la mesure de lumière lorsqu'elle est complexe comme en proxi-photo ou en macro (il y a un coefficient à appliquer à cause du tirage) ou en studio avec la multiplication des sources.Ju bil a écrit : Merci Svino, j'ai appris un truc pour le coup, car je ne connaissais absolument pas ces dispositifs permettant d'utiliser la cellule TTL flash d'un boitier pour en faire un flashmètre.
Pas certain que ça soit très utile comparé à un flashmètre plus traditionnel, non ? Mais maintenant je sais que ça existe.
Ju bil
De plus (à priori, car je ne l'ai pas utilisé mais cela semble logique) elle prend en compte la totalité de la lumière (celle du flash et celle de la luminosité ambiante) ce que ne fait pas le flashmètre.
Ce dispositif semble lié au système de flash dédié c'est sans doute pour ça qu'on le retrouve "compatible" pour de nombreux appareils Rollei, mais sans dos interchangeable, c'est une image perdue pour chaque mesure !

- Oriu
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Re: 503CX Hasselblad et Flash Studio Godard
Je crois que les flashmètre assez évolué tiennent compte de la lumière ambiante, par contre pas le tirage en macro-photographie 

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Re: 503CX Hasselblad et Flash Studio Godard
Heu ça me parait compliqué de faire deux mesures du même éclair avec la même cellule !Svino a écrit :La moyenne de quoi ???? Ta cellule te donne une différence entre deux mesures du même éclair ?esox a écrit :addition oui, mais moyenne, je ne pense pas, tu me diras il suffit de diviser l'addition par le nombre d'éclairs... Faut donc quand même une ardoise et une craie !![]()
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Si tu n'es pas sûr de toi et de ta mesure, refais effectivement cette dernière (c'est ce que je fais souvent) et une troisième si les deux sont vraiment différentes !
Non , je ne suis pas c** à ce point là ! Mais comme tu me dis que la cellule additionne les éclairs, alors si tu fais une mesure dans les HL et une dans les BL, tu dois bien pouvoir faire une moyenne non ? Du moins, à Marseille, si j'ai EV 9 dans les ombres et EV 11 dans les HL, on est prêts à considérer qu'une valeur de EV 10 est assez proche de la moyenne des deux (résultat obtenu sans avoir à soudoyer un Fl*c de la B*C, après corruption le résultat est peut-être différent)... Maintenant, c'est à Marseille, avec le jet lag c'est peut être différent à Mada...
- Svino
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Re: 503CX Hasselblad et Flash Studio Godard
Vraiment différent !esox a écrit : Non , je ne suis pas c** à ce point là ! Mais comme tu me dis que la cellule additionne les éclairs, alors si tu fais une mesure dans les HL et une dans les BL, tu dois bien pouvoir faire une moyenne non ? Du moins, à Marseille, si j'ai EV 9 dans les ombres et EV 11 dans les HL, on est prêts à considérer qu'une valeur de EV 10 est assez proche de la moyenne des deux (résultat obtenu sans avoir à soudoyer un Fl*c de la B*C, après corruption le résultat est peut-être différent)... Maintenant, c'est à Marseille, avec le jet lag c'est peut être différent à Mada...
On travaille généralement en mesure incidente... et on mesure la lumière reçu par le sujet ! On se sert donc de son posemètre comme d'un "luxmètre" et on a donc une seule valeur de mesure !

Puisque tu me parles de "mesurer" les ombres et les lumières, je suppose que tu es donc en mesure réfléchie et donc cela nous arrive aussi !


Je ne comprends pas trop à quoi te sert une moyenne dans l'écart de contraste que tu mesures...

Je suppute qu'à Marseille on mesure une première fois sur la neige et la deuxième dans le fond de sa poche pour trouver le gris 18 % sur son ardoise !


C'est vrai que c'est bien possible pour certains appareils plus modernes. Je me fiais pour ma remarque au fait que sur la vieille F c'est l'éclair du flash qui déclenche la mesure du flashmètre et la raison pour laquelle ce dernier ne fonctionne pas en plein jour : je suppose qu'il se base sur un écart suffisant entre la lumière ambiante et celle du flash pour mesurer ce dernier.Oriu a écrit :Je crois que les flashmètre assez évolué tiennent compte de la lumière ambiante, par contre pas le tirage en macro-photographie
- Oriu
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Re: 503CX Hasselblad et Flash Studio Godard
La Lunasix F (que j'ai en double exemplaires
) est un très bon posemètre, mais la fonction flashmètre est très basique, à mille lieux d'un Fashmlètre Minolta, Kenko, ...... 


- Daviddusud
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Re: 503CX Hasselblad et Flash Studio Godard
ce n'était pas si nul comme poste alors !!! ouf.... je me trouvais nul tout à coup !!!!
- Daviddusud
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Re: 503CX Hasselblad et Flash Studio Godard
Et bien voilà..... j'ai un dos Polaroid 100.... me reste à acheter les boites...... 

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Re: 503CX Hasselblad et Flash Studio Godar
Pas d'accord svino. Tu peux avoir deux sujets qui reçoivent la lumière différemment ( surtout en lumiere artificielle). Et il peut être intéressant de savoir comment tu vas caler ton exposition relativement à ces deux sujets. Et il ne faut pas assimiler zone système et calage d'expo, on ne parle pas d'exposer pour les ombres et développer pour les hl. On veut juste savoir le delta entre les deux sujets ou encore de savoir ou se situeront les ombres (ou les hl) si on cale son exposition sur une lumière incidente ce qui peut influer sur le choix final si par exemple on se rend compte que les ombres seront trop marquées ou l'inverse avec la valeur d'expo obtenue en incidente. Ou encore d'avoir la moyenne entre la lumière reçue par la narine droite relativement à l'orteil gauche du modèle. Et ainsi décider si on privilégie l'orteil ou la narine.
Bref comme toujours il n'y a pas une maniere figée de procéder mais une multitude façon de procéder en fonction des circonstances. Un exemple : aujourd'hui j'ai photographié une façade dont une partie était abritée de la lumière par des branches, donc à l'ombre et je voulais aussi qu'on puisse voir ce qu'il avait à l'intérieur du bâtiment par la fenêtre ouverte. Donc trois mesures qui m'ont permis de voir que en surex légèrement la zone éclairée je conservais des détails à l'intérieur de la pièce. Et finalement ce choix correspondait à la moyenne des trois mesures incidentes. Le tout étant rééquilibré ultérieurement avec des masquages. D'autant plus qu'il s'agissait de diapo ou on a moins de lattitude qu'en nb.
Certes il s'agit de lumière naturelle mais c'est encore plus flagrant en lumière artificielle ou les deltas peuvent être encore plus importants surtout si il y a plusieurs sujets et qu'il n'y a pas de lumière d'ambiance.
Ça permet en lumière artificielle de doser les sources lumineuses multiples. C'est sur si il n'y a qu'un seul flash c'est pas pareil mais bosser en studio avec un seul flash c'est assez casse gueule.
Peut être que cela n'est pas orthodoxe, mais ça j'avoue que je m'en tape un peu !
Bref comme toujours il n'y a pas une maniere figée de procéder mais une multitude façon de procéder en fonction des circonstances. Un exemple : aujourd'hui j'ai photographié une façade dont une partie était abritée de la lumière par des branches, donc à l'ombre et je voulais aussi qu'on puisse voir ce qu'il avait à l'intérieur du bâtiment par la fenêtre ouverte. Donc trois mesures qui m'ont permis de voir que en surex légèrement la zone éclairée je conservais des détails à l'intérieur de la pièce. Et finalement ce choix correspondait à la moyenne des trois mesures incidentes. Le tout étant rééquilibré ultérieurement avec des masquages. D'autant plus qu'il s'agissait de diapo ou on a moins de lattitude qu'en nb.
Certes il s'agit de lumière naturelle mais c'est encore plus flagrant en lumière artificielle ou les deltas peuvent être encore plus importants surtout si il y a plusieurs sujets et qu'il n'y a pas de lumière d'ambiance.
Ça permet en lumière artificielle de doser les sources lumineuses multiples. C'est sur si il n'y a qu'un seul flash c'est pas pareil mais bosser en studio avec un seul flash c'est assez casse gueule.
Peut être que cela n'est pas orthodoxe, mais ça j'avoue que je m'en tape un peu !
- Svino
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Re: 503CX Hasselblad et Flash Studio Godard
Non, non je te rassure, je suis resté Intégriste Copte Bouddhiste, tendance Saint Nicolas du Chardonnay…esox a écrit : Peut être que cela n'est pas orthodoxe, mais ça j'avoue que je m'en tape un peu !

Personnellement ce qui me gonfle passablement, ce sont ces débats de haute volée qui se terminent immanquablement par « c’est mon avis et je le partage ! » ou bien « on est en République, chacun fait ce qu’il lui plait ! »
Loin de moi l’idée de vouloir interférer sur la pratique de l’Adams de la Canebière


Reprenons notre calme ! Le forum est l’endroit où l’on vient chercher des informations et confronter sa propre pratique à celle des autres en tentant de progresser. Il y a même des débutants qui y viennent s’initier. J’y apprends moi-même beaucoup.
Si tu veux un exemple concret : jusqu’à présent j’ai toujours nettoyé mes dépolis en les trempant dans de l’eau additionné de liquide vaisselle. C’est vrai que je n’en ai jamais eu de vraiment sophistiqué entre les mains et c’est en toute bonne foi, que, si l’on m’avait demandé conseil, que j’aurais fait part sans restriction de ma pratique. Désormais, je serais beaucoup plus prudent et je jetterais un œil sur la tranche de mes dépolis avant d’appliquer ma recette qui m’a pourtant jusqu’ici réussi.
Retournons à notre cellule… Il va de soi que je ne m'adresse pas à toi directement (tu connais tout cela...) mais il s'agit de se mettre au clair ce dont on parle : l'utilisation d'une cellule à main qui ne devrait donner qu'une seule mesure.

Une cellule à main conserve, en toutes circonstances, l’avantage sur tous les autres systèmes de mesure intégrés aux boîtiers, de pourvoir mesurer la lumière incidente éclairant le sujet. Le petit dôme en plastique translucide équipant ces dernières est fait pour cela. On se place devant le sujet, l’on dirige la cellule vers l’appareil et l’on prend sa mesure. Deux mesures prises à un intervalle de temps très courts devraient donner deux mesures sensiblement identiques, sinon se poser des questions sur le fonctionnement de son posemètre.
J’ai tellement vu de gens mesurer la lumière réfléchi avec ce dôme (ou à l’inverse la lumière incidente sans


Le chapitre sur la mesure incidente est clos à moins que tu veuilles faire part d’une technique particulière qui t’est chère.
Maintenant retirons ce petit cache plastique et venons-en à la mesure en lumière réfléchie. En cette circonstance, une cellule à main se comporte comme le plus arriéré des appareils photographiques, pour faire simple, la cellule sélénium greffée sur le boîtier des appareils des années d’après guerre. Autrement dit : si l’on a en sa possession un boîtier moderne et fonctionnel, autant faire dans la majorité des cas, la mesure avec la cellule de ce dernier qui surpasse pour toutes les conditions courantes ce qu’est capable de faire une cellule à main.
Clair aussi ?
La mesure en lumière réfléchie est l’aptitude de pouvoir mesurer la quantité de lumière réfléchie par le sujet de manière à traduire ce dernier par un gris moyen (gris neutre, gris à 18% de réflexion…) lorsqu’on est en noir et blanc. L’intensité lumineuse réfléchie par les sujets colorés est un autre débat que l’on ne fera pas.
La taille et l’intensité de la zone sur laquelle cette mesure réfléchie est faite va bien sûr donner une indication de mesure différente mais chaque fois, produire pour résultat ce fameux gris neutre. Donc, si je mesure ponctuellement mes ombres en lumière réfléchie et que j’applique ce résultat, mes ombres seront grises et tout le reste de ma photo sur-exposé. À l’inverse, si j’applique une mesure ponctuelle de mes hautes lumières, mon ciel sera gris et tout le reste de ma photo sous-exposé.
Pour obtenir une exposition correcte en lumière réfléchie, il suffit donc de se munir de ce que l’on appelle une charte de gris pour effectuer la mesure (lorsqu’elle est à la place du sujet) puisque c’est ce fameux gris pour lequel une cellule à main a été étalonnée. Si l’on a pas cette charte de gris, on peut effectuer cette mesure sur le dos de sa main (enfin pas à Madagascar !

Bref, la mesure en lumière réfléchie est plus complexe qu’en mesure incidente. Cependant deux mesures consécutives sur cette charte de gris devront donner aussi un résultat identique.
Je pourrais m’arrêter là puisque l’on parlait de mesure de l’exposition et j’étais intervenu pour simplement dire que si tu obtenais deux mesures distinctes, il fallait revoir ta cellule ou ton mode opératoire.
Dans tout ce que je viens d’écrire sur le fonctionnement d’une cellule à main, je ne pense pas qu’il y ait la moindre parcelle d’intégrisme, ce n’est pas ma pomme qui ait pondu tout cela, c’est juste la base (le B, A, BA…) sur laquelle certains feraient mieux de revenir avant d’utiliser une cellule.

Notre charmante discussion a ensuite déviée sur la mesure de l’écart entre hautes et basses lumières que tu faisais en lieu et place de la mesure d’exposition. Je suis désolé, la moyenne de cet écart n’est en aucun cas une mesure d’exposition. Ce n’est même pas la mesure du contraste moyen d’un sujet puisqu’il ne prend pas en compte l’importance des différentes zones.
De fait, cette mesure d’écart entre basses et hautes lumières permet effectivement de savoir si ce dernier sera ou non enregistré sur le négatif (qui n’a peut-être pas la possibilité de par sa latitude d’exposition d’encaisser des écarts trop important) ou bien de choisir de privilégier l’une ou l’autre de ces zones.
Avec deux valeurs d’écart, tu reconnaîtras que ton intervention peut porter à confusion, non ?esox a écrit : Non , je ne suis pas c** à ce point là ! Mais comme tu me dis que la cellule additionne les éclairs, alors si tu fais une mesure dans les HL et une dans les BL, tu dois bien pouvoir faire une moyenne non ? Du moins, à Marseille, si j'ai EV 9 dans les ombres et EV 11 dans les HL, on est prêts à considérer qu'une valeur de EV 10 est assez proche de la moyenne des deux... Maintenant, c'est à Marseille, avec le jet lag c'est peut être différent à Mada...
Je laisserais de côté cette histoire de diapo et de noir et blanc qui amènerait une nouvelle discussion conflictuelle, mais je suis curieux de savoir comment tu effectues tes masquages en diapositives…esox a écrit : Un exemple : aujourd'hui j'ai photographié une façade dont une partie était abritée de la lumière par des branches, donc à l'ombre et je voulais aussi qu'on puisse voir ce qu'il avait à l'intérieur du bâtiment par la fenêtre ouverte. Donc trois mesures qui m'ont permis de voir que en surex légèrement la zone éclairée je conservais des détails à l'intérieur de la pièce. Et finalement ce choix correspondait à la moyenne des trois mesures incidentes. Le tout étant rééquilibré ultérieurement avec des masquages. D'autant plus qu'il s'agissait de diapo ou on a moins de lattitude qu'en nb.

Le dernier exemple que tu prends n’est AMHA en aucun cas descriptif de la mesure du contraste d’un sujet, mais celui bien particulier de deux photographies en une seule. En effet, tu as dans ton champ deux scènes différentes obéissant à des conditions d’éclairages différentes qui demandent deux mesures distinctes. La scène en intérieur possède sa propre mesure d’exposition comparée à celle en extérieur et c’est parce que la première est intégrée à ton deuxième sujet que le problème se pose. On pourrait citer tout aussi bien la prise de vue d’un téléviseur allumé dans un intérieur sombre. Ce dernier à une mesure spécifique qui peut être très différente de celle de la pièce dans lequel il se trouve. Je ne crois pas qu’il s’agisse là d’un exemple significatif de la mesure de l’écart entre les hautes et basses lumières.
Le premier intérêt de la mesure du contraste est d’abord de savoir quelles informations son négatif (ou sa diapositive) va être capable d’enregistrer et de profiter de sa latitude de pose.
Et pourtant s’il est une chose sur laquelle on pourrait être d’accord, c’est bien celle-ci. Je corrige juste certaines approximations : le sujet ne reçoit pas la lumière mais la réfléchit et ce que je devine derrière le vocable de « calage de l’exposition », il s’agit plus justement d’un décalage de l’exposition. Mais je ne veux pas être accusé de jouer sur les mots et je suis capable de te suivre. Par contre, tu devrais éviter de parler de « delta » du sujetesox a écrit : Pas d'accord svino. Tu peux avoir deux sujets qui reçoivent la lumière différemment ( surtout en lumiere artificielle). Et il peut être intéressant de savoir comment tu vas caler ton exposition relativement à ces deux sujets. Et il ne faut pas assimiler zone système et calage d'expo, on ne parle pas d'exposer pour les ombres et développer pour les hl. On veut juste savoir le delta entre les deux sujets ou encore de savoir ou se situeront les ombres (ou les hl) si on cale son exposition sur une lumière incidente ce qui peut influer sur le choix final si par exemple on se rend compte que les ombres seront trop marquées ou l'inverse avec la valeur d'expo obtenue en incidente. Ou encore d'avoir la moyenne entre la lumière reçue par la narine droite relativement à l'orteil gauche du modèle. Et ainsi décider si on privilégie l'orteil ou la narine.

Laissons aussi de côté la spécificité du post initial qui parlait d’exposition au flash pour rester dans le domaine général de la mesure d’exposition, car tu avoueras que si l'on applique ce que tu décris à la prise de vue studio c’est un sacré "spotmètre/flashmètre" qu’il vaut mieux posséder… On en restera donc sur la théorie car possédant la même cellule que toi, je finirais par trouver l’utilisation que tu en fait, sacrément acrobatique

La seule chose sur laquelle je persisterais à ne pas être de ton avis, c’est l’utilisation de l’ardoise et de ce que tu appelles "la moyenne" qui effectivement dans certains cas peut donner des résultats corrects, mais n’est en aucun cas une règle à conseiller. Si, par exemple, tu photographies un ciel, la moyenne de l’écart de contraste entre ce dernier et les nuages ne peut en aucun cas te donner une exposition exploitable.
Mais sans parler de conditions extrêmes, il y a AMHA une contradiction flagrante entre se prendre la tête à mesurer individuellement certaines zones du sujet pour terminer par une opération simpliste comme la moyenne entre la mesure des hautes et basses lumières qui n’est encore une fois, pas du tout ce que pourrait être la moyenne de la luminosité du sujet comme celle mesurée par une cellule à mesure intégrale.
Lorsque tu veux privilégier une zone bien précise (excuse-moi de ne pas tenter de te perdre entre narine et orteil !

En ayant fait ce genre de mesure, tu te rendras compte que l'on s'éloigne passablement en termes de mesure de la moyenne dont tu parles...
L'orthodoxie, je m'en tamponne autant que toi. Mais ce que tu sembles perdre de vue, c'est que la manière dont Svino procède, tout le monde s'en tamponne tout autant que de savoir comment Esox se débrouille !esox a écrit : Bref comme toujours il n'y a pas une maniere figée de procéder mais une multitude façon de procéder en fonction des circonstances. Un exemple : aujourd'hui j'ai photographié (...)
Certes il s'agit de lumière naturelle mais c'est encore plus flagrant en lumière artificielle ou les deltas peuvent être encore plus importants surtout si il y a plusieurs sujets et qu'il n'y a pas de lumière d'ambiance.
Ça permet en lumière artificielle de doser les sources lumineuses multiples. C'est sur si il n'y a qu'un seul flash c'est pas pareil mais bosser en studio avec un seul flash c'est assez casse gueule.
Peut être que cela n'est pas orthodoxe, mais ça j'avoue que je m'en tape un peu !



Que ça te chagrine qu'il existe des règles de sensitométrie est une chose dont tu me vois fort marri mais cela ne va malheureusement rien changer à la manière dont il est conseillé d'utiliser un posemètre. Pourtant personne ne viendra t'empêcher d'en faire l'usage que tu souhaites, permet-moi simplement, pour les autres personnes qui éventuellement liront ce post, de rappeler ces quelques règles que pour ma part étant très bête, je me contente de suivre après les avoir apprises, plutôt que venir ici raconter comment je procède.

- gigibertcha
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Re: 503CX Hasselblad et Flash Studio Godard
Quand je pense qu'en studio, avec mes trois flashs, les réflecteurs, j'ai toujours procédé avec ma Polaris et son dôme, comme le décrit Svino, je suis content d'avoir lu tout ça...
Comme ça, mon modèle blanc a la peau blanche, la noire que je n'ai pas encore photographiée aura, n'en doutons pas, la peau noire!
Comme ça, mon modèle blanc a la peau blanche, la noire que je n'ai pas encore photographiée aura, n'en doutons pas, la peau noire!
- Daviddusud
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Re: 503CX Hasselblad et Flash Studio Godard
Peuchère, trop long et pas assez d'images, pas pu aller jusqu'au bout...
- Svino
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Re: 503CX Hasselblad et Flash Studio Godard
esox a écrit :Peuchère, trop long et pas assez d'images, pas pu aller jusqu'au bout...

Pas de problème, chacun fait ce qu'il peut à hauteur de ses moyens !

Surtout ne change rien !

Modifié en dernier par Svino le samedi 13 octobre 2012 21:47, modifié 1 fois.
- Daviddusud
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Re: 503CX Hasselblad et Flash Studio Godard
Ah les copains !!!!
De Grands enfants !!!
Promis !!! j'ai tout lu !!!
je fais des efforts moi en photo !!! bon ok floues... mais prises avec mon pauvre iphone 3GS.....
De Grands enfants !!!
Promis !!! j'ai tout lu !!!

je fais des efforts moi en photo !!! bon ok floues... mais prises avec mon pauvre iphone 3GS.....

Modifié en dernier par Daviddusud le samedi 13 octobre 2012 21:51, modifié 1 fois.
- Svino
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Re: 503CX Hasselblad et Flash Studio Godard
Si cela a pu te servir à quelque chose, c'était d'abord le but !Daviddusud a écrit :Ah les copains !!!!
De Grands enfants !!!
Promis !!! j'ai tout lu !!!
