En revanche il faut pousser les similitudes jusqu'au bout en ce qui concerne les budgets : ici les iconomécanophiles sont bien placés pour savoir que l'amateur perspicace peut acquérir de belles pièces pour des sommes raisonnables et faire parfois même de véritables affaires.
En horlogerie c'est pareil : les prix stratosphériques annoncés par les manufactures prestigieuses (et encore on ne parle pas de la haute horlogerie) sont à la montre ce que les prix des Leica en série limitée ou le Rolleiflex neuf sont à la photo. On parle donc de pièces exceptionnelles et exceptionnellement chères.
En horlogerie, par chance il existe aussi des forums, des petites annonces, des échanges, des bourses, et l'on peut se constituer de belles collections à prix doux. Comme en photo il y a même des objets très intéressants à des prix carrément très faibles : on peut pour quelques euros ou dizaines d'euros acquérir de superbes Seiko vintage, des montres de plongées, des russes et même des françaises de petit diamètre qui ne côtent pas très cher.

Après il y a un phénomène qui est peut-être propre aux montres : les prix du neuf ont augmenté de façon indécente depuis 10 ans. Reste que des bouzes se vendent à prix d'or c'est aussi le problème des acheteurs...