benoit c a écrit :
Je comprends peu à peu l'importance du choix du papier, mais je ne trouve pas grand chose comme conseils pratiques à ce sujet.
jusqu'ici, j'ai toujours utilisé du papier aquarelle "arches", sans acide, à grain fin. D'après ce que j'ai lu ici et là, je crois comprendre que lle gélatinage (ou l'amidonage) est indispensable, mais ce n'est pas toujours très clair, et que ça dépend du papier et de la technique.
j'ai révé de trouver quelque part un tableau qui reprendrait, par technique, par type d'effet recherché (texturé, reproduction fine ou pas etc...) , les principales caractéristiques des marques et modèle de papier.
par exemple, le Bergger COT-320 a l'air d'être plébiscité, mais pour quelles techniques et pour quelles raisons? Peut-on se passer du fastidieux gélatinage (surtout en appartement ou il faut de la place pour procéder et sécher!) avec celui-ci? Peut-être pour certaines techniques et pas pour d'autres?
Quelques réponses à ces questions de la part de spécialistes peuvent m'aider à ne pas acquérir des tonnes de papiers différents

Que de belles questions
Les procedes alternatifs, c'est avant tout l'amour du papier... j'ai un meuble dedié...
Distinguons deja les deux types de procedes que tu emploies ou que tu compte employer:
1) les procedes pigmentaires aux colloides, tel la gomme ou le charbon, ou l'image est constituée par des pigments (c'est adire finallement des poussiere colorées...) melangé a un colloide rendu insoluble. L'image est donc
SUR le papier...
Le papier doit donc etre dans une certaine mesure "impermebilisé" pour que le pigment ne rentre pas dans les fibres, et parte complement au lavage des hautes lumieres... Par ailleurs, le papier doit etre "stabilisé" en taille, du fait de la necessité eventuelle de plusieurs couches (la variation de taille pouvant atteindre 5%, ca genere des flou et des imperfection dans l'image). D'ou la necessité de laisser tremper dans de l'eau chaude le papier, puis de le laisser secher, puis le gelatiner, puis le tanner (le plus souvent au formol)...
2) les procedes aux sels metaliques... L'image est
DANS les fibres du papier...
la c'est plus simple, on peut utiliser le papier au sortir du papier... mais avec quelques reserves:
- physico chimique: par exemple, les papier alcalin, ou neutre mais avec reserve alcaline ne convienne pas au cyanotype... de meme certains papiers contaminés par des particules metalliques ne conviennent pas au Pt/Pd... pour le cas du Pt/Pd, un truc simple peut etre de faire passer le papier dans un bain d'acide oxalique à 1% pour le preparer (ca permet de "recuperer" de beaux papiers qui serait inutilisable sans cela...)
- la stabilisation en taille peut etre necessaire, si on veux faire des techniques mixte (gomme sur cyano, gomme sur Pt/Pd, Pt/Pd sur cyano, etc...)
- certain papiers (ou certaines chimie comme l'arguro) necessite des adjuvant pour faciliter l'absorbtion de la chimie... il faut donc parfois un peu de tensioactif type Tween20!
Sur le site de
Malin Fabbri, tu trouvera un
"big paper survey" ou des experience sont rapporté sur differents papiers ...
Mais le distingo ne se fait pas toujours sur la structure...
Le
COT 320 est une bonne alternative pour les procedes au sels metallique (cyano, Pt/Pd, VanDyke ou argyro)
C'est de l'Arches Platine, avec un couchage un peu different... un papier passe-partout tres lisse, assez cionstant dans sa fabrication, qui a l'interet de se trouver dans des tailles photographiques...
Pour la gomme, le
Fabriano Artistico est aussi assez prisé dans le monde entier...
De toutes facon, la plus qu'ailleurs, il faut TESTER des Papiers... on a toujours des surprise! et certains papier "plebiscites" ne marcheront pas ou mal pour toi...
@+
Christophe