Quelques mots pour reprendre le fil ouvert avec ces images.
Ces images sont le reflet de ce que j'ai decouvert lors de ma premiere visite dans cette bastide.
En tant que friche, elle se caracterise par une prise directe sur l'espace urbain. Cela change de maniere assez radicale avec les lieux que j'explore habituellement, plus industriels, ils ont souvent en zone peri-urbaine (a marseille cela reste toutefois moins marqué qu'ailleur).
Cette particularité, la met donc en relation plus etroite avec l'humain. Effectivement, la misere a pris ici la place la splendeur bourgeoise d'antan.
Je n'ai pas eu besoin de forcer la dose pour capturer cette ambiance.
Cela est d'autant plus perceptible que je vous livre ici cela de maniere assez directe, chronologique.
Vraisemblablement, "l'exploitation" plus rationnelle de ces images que j'envisage s'inscrit dans la trame que j'essaye de tisser entre l'urbain et l'humain. Oh, bien sur je ne revendique pas de depeindre un univers tres chatoyant, mais j'essaye de ne pas tomber dans un miserabilisme forcené:doh: .
Certaines de ces images trouvent par exemple leur place, en premier lieu dans ma tête, a cotés d'une "sur-impression fortuite"... Sur des cimaises si l'occasion se presente ou sur ma modeste galerie Web, quand j'ai le temps d'y bosser (note: c'est d'ailleur tres difficile d'y obtenir de la coherence
)
Dans cette perspective, les associations d'images qui naissent au fil du temps et des recoltes, ne se feront peu etre pas avec les meilleures de la serie.
D'un autre cotés, vos reactions, vos coup de coeur, sont tres interessants. Cela me permet souvent, "d'y voir plus clair", et de cerner plus facilement les motivations qui ont conduit a l'appuye sur le declencheur. Non pas que je les ignorent, mais surtout parce que tout cela est eminament subjectif et qu'une image a la chance de renaitre a chaques fois qu'autrui y pose sont regard
(soit moins brut bordel) 
en public et tu sait bien que je deteste ca !