Ce matin, en essayant d'imaginer le rendu des scans obtenus avec mon nouveau joujou (elmarit R 35mm) une fois les négatifs développés, je me suis dit qu'au final, peu importe, avec mon epson V370, on ne verrait finalement pas grande différence au niveau du piqué, du microcontraste...
Ce qui m'a amené à me poser la question suivante: le scanner ne serait-il pas un outil piégeur, qui supprimerait le choix fondamental de la pellicule?
Je ne parle pas bien sur de différences "énormes" entre une Tri-X et une pellicule bien plus douce, mais plutôt de toutes ces petites nuances qui font la particularité et la singularité de chaque marque et de chaque film. Les scanners (j'entend scanners amateurs, même supérieurs à mon V370, trouvés dans le commerce) n'applatissent-ils pas l'image?
Je doute que l'image sortie brute de l'engin soit la même que celle obtenue avec un filtre neutre à l'agrandisseur sur papier, et donc que les caractéristiques du film soient respectées.
Il faut donc passer par une étape de post traitement, certes léger, mais tout de même nécessaire. Mais alors, grâce à ce traitement, on peut presque transformer n'importe quel film en n'importe quel autre...
Je ne suis sans doute pas le seul à m'être posé cette question qui me semble importante... j'aimerais vos ressentis

Bon dimanche à vous, belles photos!