on y revient...
(cf plus haut, l'article du monde en lien. m'enfin, c'est vrai que c'est intéressant d'avoir le texte de la décision de justice)
ça va donc bien dans le sens de la décision de décembre 2006. si je me souviens bien des termes, il différenciaient un "trouble normal" de voir un de ses biens reproduit en photo, acceptable, d'un trouble "excessif" (ou important, je sais plus bien), répréhensible. c'était déjà une évolution liberalisatrice. là, ça va plus loin posant des critères plus explicites et plus restrictifs (uniquement si la "publication [est] contraire à la dignité de la personne ou revêtant pour elle des conséquences d'une particulière gravité", ça laisse de la marge!) et en élargissant le champ couvert par le jugement aux personnes, et non plus seulement aux biens.
attention par contre, ça n'est pas que "ridiculiser": par exemple, si je comprends bien le truc, un type se ballade au bras de sa maitresse, tu le prends en photo (même au sein d'une foule?), son épouse légitime le découvre à une de tes expos, déchire la photo et fait une crise de nerf puis demande le divorce (on peut qualifier ça de "conséquence particulièrement graves?") , tu es attaquable..?
enfin ça n'est qu'
une décision, qui donne le sens du vent mais pas beaucoup plus... et elle ne concerne que la
publication des images. donc à la prise de vue...
(et encore une fois, y a t il un(e) juriste dans la salle?

)