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petit éclat d'air grège
du monde à la soie passé
des cordages tôt alenti
accroche au ciel palpable
l'oiseau des mers désappris
du jour le cri convoité
l'ivre couleur paraissant
l'étendue offerte ou seule
l'onde sa brûlure légère
quelque embarcation nue et
enchevêtrent les vagues
ou la rumeur d'un envol
nos bras caressé de toi
lointain allongé du bord
et de proche en proche loin
l'échancrure d'une aile
correspond aux vagues au jour
lamées de blanc s'élève
peut-être retentissante
paupière de jaspe huilée
haut le ciel ample safran
et métallique ombrelle
sous la happe polychrome
vers quoi brise le rocher
du banc encore solitaire
l'amarre damasquinée
les cargos au quai chargé
d'élingues de coffres en fer
du soleil au jour accroît
deux corps au pli silencieux
une fée deux traits de coeur
ombre d'une fleur noire
au corps fléchi lent miroir
remonte belle endormie
l'heure au long cours pour demain
ce qu'aujourd'hui m'appelle
(images de Marseille)
Modifié en dernier par MMP le vendredi 08 juin 2007 12:03, modifié 1 fois.
Je hais les tours de Saint-Sulpice
Si par hasard je les rencontre
Je pisse
Contre
François Villon (avec un V )
Edit:Honte à moi..... depuis des années je suis persuadé que ce quatrain est de Villon et, par acquis de conscience, je vérifie sur Google et constate qu'il est du poète Raoul Ponchon (mort en 1937)
Jérôme a écrit :Je hais les tours de Saint-Sulpice
Si par hasard je les rencontre
Je pisse
Contre
François Villon (avec un V )
Edit:Honte à moi..... depuis des années je suis persuadé que ce quatrain est de Villon et, par acquis de conscience, je vérifie sur Google et constate qu'il est du poète Raoul Ponchon (mort en 1937)
Quand je regarde les gens , ça me fait bien marrer
Ils sont jamais contents rien ne les satisfait
Depuis le temps que les hommes cherchent le bonheur
Si 2000 ans de progrès étaient une erreur
Ça fait bien longtemps qu'on croit aller loin
Maintenant y a des vélos dans les salles de bain
Espérez-vous vraiment qu'votre amour virtuel
Remplacera un beau jour mon vieux coup de manivelle
On est tous ébahis devant une boîte à conneries
C'est la seule à parler quand viennent les amis
Entre deux émissions on nous donne l'illusion
De se faire tailler par la fée consommation
Le besoin crée l'envie et l'envie le besoin
Alors cherchons encore comment aller plus loin
C'est beaucoup plus facile de pourrir la nature
Que parcourir 10 mètres sans s'aider de sa voiture
Pour la fin de la chanson , stop interrogation
Que pensent les animaux de cette situation ?
Ils se foutent de ta gueule te voyant t'exciter
Sur ton joli vélo qui peut pas avancer
Un peu de poussière
Par terre, comme sur le cuir du porte feuille
Quelques odeurs et une vieille photo ternie
Jaunie, les années ont passée
Mais les souvenirs tardent à faner
Le manège tourne toujours
Les chevaux ont toujours la même allure
Les carrosses sont tous aussi beaux les uns que les autres
Les teintes roses, le blanc éclatant
Tout est resté en place comme avant
Pas de changement en si longtemps
Rien n’a bougé
Il y a toujours autant d’enfants
Autant de parents qui les regardent jouer
Autant de sourires sucrés
D’histoires romantiques à raconter
Des dragons, des princesses
Des héros épiques
Des playmos parties tactiques
Elle a connu tout ça
Aujourd’hui il ne lui reste qu’une trace
Sur papier mat
Un vieux tirage carré
Une image gravée dans une mémoire derrière des yeux aveugles
Mais que les doigts tiennent fermement à cause du deuil
C’était le pépé qui avait ce manège
Et c’est la mémé qui tient cette photo
Face à la petite place
Elle sourit à entendre la joie des enfants
Eclatante, fière de l’œuvre d’une vie
De ce mari qui tenait jadis la boutique
Pendant qu’elle vendait des sucreries