Après une longue période d'inactivité forcée, je reprends mon autoformation dans le domaine du bidouillage d'appareils anciens...
Premier chantier, un Kineflex (base ATOMS) muni d'un objectif de prise de vue Berthiot FLOR et d'un obtu ATOS 2 bloqué, acheté sur photo pour une bouchée de pain.
A réception, je m'aperçois que l'appareil a dû croupir dans la vase pendant quelques années. Corrosion présente dans le boîtier, et, plus impressionnant encore, visible dans l'obtu à travers les lentilles! Glups...
N'écoutant que ma déraison, j'attaque un démontage complet (merci le WD40 sans quoi cette seule étape eût été impossible...)
Bonne surprise concernant les différents mécanismes, après nettoyage et lubrification, tout semble fonctionnel. Par miracle, pas de champignons sur les optiques. Par contre, les lamelles de diaph et encore plus celles d'obtu sont dans un état effrayant : des auréoles de rouille et des cloques partout!
Perdu pour perdu, j'y suis allé carrément : ponçage léger au grain 800 puis 2000, polissage au Dremmel... c'est sûrement pas dans le manuel du petit réparateur, ça, mais je n'ai pas vu d'autre méthode pour tenter de les récupérer. Je vous passe sur les 2 heures consacrées au remontage du diaph

MAIS... forcément, en raison du traitement subi, les lamelles ne sont plus uniformément noires. Le métal est apparent en de nombreux endroits et je me demande, avant de sacrifier une péloche test, si ce défaut est susceptible de provoquer d'éventuelles réflexions parasites, avec les inconvénients qu'on imagine. Je suppose que oui? D'ailleurs, pourquoi sont-elles toujours noircies? S'agit-il également d'un traitement censé les protéger dans le temps?
Dans quel cas, comment leur faire retrouver leur aspect d'origine? Il me semble avoir lu ici ou ailleurs la description d'un procédé chimique, mais je ne retrouve pas... et puis il s'agissait de lamelles refabriquées en cuivre.
Bref, tout retour d'expérience/conseil sur ce point serait hautement apprécié!
Cordialement,
Geo