Bonsoir retina,
en regardant ta fiche-profil, je confesse ne pas savoir dans quel département "l'herbe pousse à l'envers" mais je t'invite simplement à chercher sur le net l'adresse (postale ou internet) des Archives départementales de ton ... département et à les contacter afin de leur demander si les photos que tu as de la guerre les intéressent.
Peut-être te dira-t-on que, comme ces photos n'intéressent pas directement le département où tu vis, tu devrais contacter les Archives nationales, alors, suis ce lien :
http://www.archives-nationales.culture.gouv.fr/ et tu verras en première page un hypertexte "Confier un document" et ... à toi de jouer.
Certes ce sont des photos sur l'Allemagne et la Pologne mais je pense, à moins d'être germanophone et d'aller régulièrement outre-rhin, qu'il n'est pas utile de s'embêter, l'important étant qu'elles soient conservées dans une institution publique d'archives, qu'elle soit française ou allemande. Après c'est à nous archiviste, via nos sites, nos inventaires et nos différents canaux de diffusion de faire savoir que des photos de rassemblement de jeunesses hitlériennes sont conservées dans tel ou tel service d'archives.
Pour te donner une idée, j'ai récemment fait savoir à mes confrères d'outre-rhin que je conserve dans les archives des Pyrénées-Orientales des documents concernant un camp américain de rassemblement des populations déplacées afin, après-guerre, de les aider à retourner dans leurs pays d'origine. Simplement, parcequ'un jeune médecin originaire des Pyrénées-Orientales a choisi de servir dans ce camp après la guerre en raison de ces idéaux humanistes et en a ramené des photos et papiers, qu'il a ensuite donné aux Archives départementales dans les années '90.
Donc, tes photos ont tout à fait leur place aux Archives, qu'elles soient nationales, départementales voire municipales si tu es dans une grande ville avec un service d'archives municipales constitué, c'est à dire à même de les numériser, les mettre en valeur, les faire connaître.
Enfin, je termine en te disant, qu'il est de tradition dans les Archives, et en manière d'hommage, de donner le nom du donateur au fonds qui vient d'enrichir les collections. Tes photos seraient classées en série J "Archives entrées par voie extraordinaire", recevraient un numéro d'entrée et deviendraient le "Fonds retina" (enfin, ton vrai nom évidemment).