Je vous propose au regard et à la critique, ces 7 photos qui constituent un petit reportage sur le travail d'un distillateur ambulant...
Les prises de vue ont été réalisées lors d'une journée froide et brumeuse du mois de décembre dernier...
Sur les 6 rouleaux exposés ce jour là, je n'ai retenu que ces 7 photos, en espérant qu'elles puissent, tout simplement, raconter le déroulement d'une distillation...
La 5 est une merveille ! Et la 6 est également excellente de mon point de vue (la 3 est pas mal non plus).
Pour les autres, c'est vraiment dommage, selon moi, qu'elles soient surexposées. On perd en ambiance ce que l'on gagne en détails à mon avis.
En tout cas c'est cool d'avoir pu suivre un moment comme celui-ci (il n'en reste plus beaucoup des bouilleurs de cru...)
Flûte devancé! Je suis d'accord: la 5 est superbe et la 6 est pas mal non plus.
Pour les autres je sais que les conditions étaient difficiles mais la mesure aurait dû être faite sur la scène en exculant la ciel au possible. Un filtre orange ou rouge par dessus histoire de limiter l'aspect ultra-lumineux du ciel et ç'aurait été super je pense.
Mais en tout cas à l'expo près (en même temps: conditions difficiles), elles sont vraiment bien et la série en soi dépote!
Les camarades ont déjà tout dit, je me joins aux avis exprimés
Quand aux sur-expositions, si de prime abord ça m'a fait tiquer, elles ne me gênent pas tant que ça au final, voire même elles participent plutôt bien à l'ambiance petit matin
Bravo pour ce reportage
Je n'avais pas remarqué de sur-exposition mais bien perçu une ambiance matinale dans le brouillard, tout-à-fait propice à cette alchimie que la loi Evin réprouve... Bravo pour ce témoignage !
ramuntxo a écrit :La 5 est une merveille ! Et la 6 est également excellente de mon point de vue (la 3 est pas mal non plus).
Pour les autres, c'est vraiment dommage, selon moi, qu'elles soient surexposées. On perd en ambiance ce que l'on gagne en détails à mon avis.
En tout cas c'est cool d'avoir pu suivre un moment comme celui-ci (il n'en reste plus beaucoup des bouilleurs de cru...)
Très belle série et un beau témoignage sur ces derniers bouilleurs de cru , la 5 également nous fait monter cette odeur de vin brulé rien qu'a l'expression du personnage j'adore ! la 3 & 6 me plaisent également ( ça c'est de l'alambic ! )
Excellent reportage sur ce métier en voie de disparition en raison de la réglementation sur le droit de bouillir. Cet avantage date comme bien d'autres du Code Napoléon. L'État préfère se réserver l'exclusivité pour les alcools forts, le tabac et probablement bientôt d'autres plantes du même acabit.
On est plongé dans l'ambiance, on sent les vapeurs, on entend les hommes travailler.
Pour ce qui est de la réglementation, il faut savoir que tout le monde, à la simple condition d’être propriétaire ou locataire d’au moins un arbre fruitier et/ou d'une vigne, peut faire distiller sa propre récolte dans un atelier public, en ayant effectué une déclaration aux Douanes...
Certains particuliers bénéficient d'une allocation en franchise leur donnant droit à une exonération de taxes sur les 1 000 premiers degrés d'alcools pur qu'ils produisent. Depuis 1959, ce privilège n'est plus transmissible par héritage, et s'éteindra donc au décès des derniers détenteurs. Depuis 2008, les personnes ne bénéficiant pas du privilège sont taxées à 50% sur les dix premiers litres d'alcool pur et ensuite à 100%...
Cette activité est saisonnière, la période de distillation commence chaque année, le 1er octobre, et se termine le 30 avril. Bien souvent, les revenus sont complétés par une activité agricole...
Un litre d'alcool de fruit à 46°, revient à moins de 10 euros (Taxes et travail)...
Effectivement, ce métier se raréfie mais je ne pense pas que ce soit principalement lié à la réglementation...
En regard du passé, il faut considérer qu'aujourd'hui, le nombre d'agriculteurs est en constante diminution et qu'une grande partie de la population habite en ville. Ensuite, comme me disait Marc, distillateur depuis 3 générations, le goût et les habitudes de consommation changent: "Les eaux de vie de fruits ne sont plus trop à la mode chez les jeunes !"...
Et à Moissac la prune on connaît (j'ai un ami à Lafrançaise qui en distille de la sympathique).
Non mais sérieux c'est encore plus taxé que l'essence alors que c'est le seul carburant qu'on arrive à produire localement. Il va nous rester quoi à picoler ensuite ? Du Rodinal ?