néophyte encore et toujours

[sassi]

Sur recommandation de quelques membres du forum, je me suis laissé tenter par l'achat d'une pelloche kodak TRIX 125. faut dire que je ne la connais pas, et moi j'aime bien mes petites rollei et mes Ilford HP5. Alors je me posais la question de savoir si on pouvait pousser cette pelloche. ps : je n'achèterai plus jamais de FOMAPAN, elles sont certes pas chères, mais franchement degueu selon moi.

[TheMaxou]

Plus X 125 ou Tri X 400 ???

La TriX se pousse bien jusqu'à 1600 ISO. La Plus X, moins d'intérêt de la pousser car tu prends de la TriX.

Si c'est de la PlusX, dis moi ce que tu en penses, je teste aussi

[sassi]

c'est le plus X 125. Ben écoute je te dis ça dès que j'aurais développé le lot . Donc pas nécessaire de pousser selon toi ? C'est une pelloche qui semble convenir à toutes les situations, un peu comme la FP4 en somme

[TheMaxou]

Je pense que tu pourras la pousser d'un IL (sauf si un membre me corrige) mais je ne vois pas trop l'intérêt de pousser la PlusX.

Si tu veux du 200 ISO, prends de la TriX et shoote à 200. Dans du D76, tu auras un beau grain fin.

[sassi]

c'est noté !

[Georgesh]

Si c'est de la PlusX, dis moi ce que tu en penses, je teste aussi

Patron, la même chose...


Plus X et microphen en ce moment...

[TheMaxou]

Sassi, tu veux tester une de mes Foma, moi j'ai pas eu de problème jusque là...

[sassi]

j'avais acheté deux pelloches de la marque que je ne citerais plus ce soir lol et j'en ai été déçu, alors je ne sais pas si je me suis complètement manqué au développement ou bien si c'est la pelloche qui fait ça, mais le résultat ne me plait pas. Je trouve qu'elle tire soit vers le sombre soit qu'elle est à la limite du cramé. cependant je relativise et je me dis que j'en suis certainement en grande partie responsable, d'une part lors de la prise de vue, et ensuite au développement.

[sassi]

peut être que je me plante dans ma méthode de développement, du moins dans la phase des retournements et agitations, vous faites comment vous ?

[TheMaxou]

Pour les Foma 100, 8 minutes (pour la Plus X, j'ai rajouté 10%) dans le D76 Stock à 20°C, secouitude pendant les 30 premières secondes puis tros quatre retournement toutes les 3 minutes. Pas de bain d'arrêt, fixateur direct 5 minutes, 30 minutes de lavages... Pour les prochaines Foma, je rajouterais également 10% de temps

[sassi]

ben je rajoute toujours 10/15 % de temps en plus, mais pour le retournement moi je procède à un bon retournement pendant 30 sec toutes les 1'30" je vais suivre ton conseil tout à l'heure puisque je vais développer un lot de FP4 125

[TheMaxou]

Les temps sont standard pour une même sensibilité. Tu ajustes en fonction de ton film, si tes contrastes risques d'être faibles ou forts, 10/20% en plus ou en moins. Tiens nous au courant Sassi

[sassi]

vous verrez les résultats en direct live, sauf si j'estime que les photos sont franchement pourries. Hasta Siempre.

[Georgesh]

je développe actuellement dans du microphen. Temps Ilford, 6 minutes à 20° en solution stock, de temps en temps, 10% de plus, tous les 2 films.
Agitation minimum, une fois au début, je secoue la cuvepour chasser les bulles, puis une fois toutes les 2 minutes. ça ne sert à rien de secouer , il vaut mieux ajouter une minute au temps de base.

[tarabucetta]

ça ne sert à rien de secouer , il vaut mieux ajouter une minute au temps de base.

Intéressant ça, un avis Mr MMP ?

[Georgesh]

ça ne sert à rien de secouer , il vaut mieux ajouter une minute au temps de base.

On secoue pour chasser les bulles, ou on tape le cul de la cuve sur la paillasse, ça fait bouger aussi les pétouilles. Y en a qui retournent franchement la cuve, avec élan et générosité. ça fuit, les cuves Paterson.

Moi, je remplis ma cuve à ras-bord, jusqu'à la gueule, en prenant bien soin de la poser dans une cuvette rouge. Et puis je secoue une fois ou deux.

En principe , secouer beaucoup, ça active un peu le développement. Mais chacun a son mouvement du poignet et lève le coude à sa manière. Bilan, des gouts et des couleurs... Solution tranquille, asseyez-vous dans un bon fauteuil.

[sassi]

j'ai suivi ta méthode en matière de remuage camarade, visiblement c'est bien sorti, un peu sombre mais correct vu que les photos avaient été prises dans des lieux sombres. Si tu le souhaites je peux t'envoyer quelques photos histoire que tu te fasses une idée de ce qui va et ce qui ne va pas. Tiens, j'en parlerai aussi à MMP

[MMP]

ça ne sert à rien de secouer , il vaut mieux ajouter une minute au temps de base.

Intéressant ça, un avis Mr MMP ?

En principe , secouer beaucoup, ça active un peu le développement. Mais chacun a son mouvement du poignet et lève le coude à sa manière. Bilan, des gouts et des couleurs... Solution tranquille, asseyez-vous dans un bon fauteuil.

Tiens, j'en parlerai aussi à MMP

L'influence de l'agitation sur le développement, que ce soit au niveau du contraste global que du micro contraste (effet de bord et autre acutance) se calcule par des formules à vous faire passer l'envie du laboratoire tellement l'équation à résoudre vous agite le bocal.

En fait, on peut développer en partant de l'agitation continue (en cuve automatisée type Jobo CPE) jusqu'au calme plat total, l'agitation intermittente étant le moyen terme couramment mis en œuvre sur la foi des documentations et autres ouvrages technique courants.

L'agitation continue nécessite de diminuer de façon importante les temps de développement, de près de 30% par rapport aux temps de "base" classique. Pour l'agitation intermittente plusieurs méthode peuvent être utilisée, pourvue qu'elles le soient avec régularité. Les deux plus connues sont celle de Kodak (5 retournements toutes les 30 secondes, l'efficace précipitation US en quelque sorte) et l'Ilford (plus flegmatique, toutes les minutes seulement). Mais on peut très bien raccourcir le cycle ou au contraire l'espacer davantage. Il faudra à chaque fois redéfinir un temps de développement pour obtenir un contraste global satisfaisant. En revanche, certains photographes qui recherchent une plus grande compensation des hautes lumières préfèrent une agitation plus douce, se servant de l'épuisement du révélateur dans les zones de densités élevées pour éviter qu'elles ne se sur développent en raison d'un renouvellement trop important du révélateur par agitation.

Et il existe également la méthode du "stand developement", où on agite plus, sauf à l'introduction du révélateur, et on laisse infuser tranquillement l'émulsion. Les temps doivent être allongés de façon significative.

En fait, on peut tout oser en n&b, à condition de savoir qu'en modifiant telle donnée il faudra modifier telle autre pour parvenir au résultat escompté. Alors pourquoi se priver d'un bon apéro en compagnie de Goergesh tandis que le film vit sa vie au fond de la cuve ?

L'argentique en n&b, c'est le monde libre !