Suite à mon post de présentation, mes premières impressions
Film-test aujourd’hui (HP5 400 ASA ), et tout fonctionne comme il se doit.
L’Electro répond super-bien en toutes situations d’expos utilisables (plein soleil/ombre dense/lumière sous abri/intérieur/flash). La cellule et les commandes réagissent impec’, et permettent de vraiment bien travailler en faibles luminosités sans flash. J’en suis étonné
Par contre, j’ai été surpris par la très-très-très longue course du déclencheur (j’ai déjà lu ça quelque part). L’obturateur déclenche vraiment tout-à-fait en fin de course. Et comme le bouton est au centre d’un évidement, du coup j’utilise le bout de l’index pour appuyer sur le déclencheur. Pas trop top pour le feeling et la stabilité de l’appareil, mais on doit s’y faire, je suppose
Si je ne me trompe pas, la séquence est la suivante quand on appuie : à mi-course, la cellule est mise en route (flèches-inaudible) ; aux 4/5ème de la course : déblocage de l’armement (très léger clic) ; enfin, à fond de course : déclenchement de l’obtu (gros clic)… Ce qui fait que si on enfonce pas le bouton à fond d’à fond jusqu’au « gros clic », l’obturateur n’ouvre pas mais on a passé le « petit clic », DONC on peut avancer le film. Dans ce cas : une vue vierge sur le film ! Ca m’est arrivé à deux reprises (surprise : seulement le petit clic !) et j’ai refait un bout de film pour bien m’en assurer : ça a bien l’air d’être ça : il faut vraiment-vraiment enfoncer le déclencheur à donf ! Je crois que je vais essayer de bidouiller une petite rallonge de 2 ou 3 mm à visser dans le bouton de déclencheur ou en trouver une kèkpart.
Un petit moins pour moi (mais il se peut aussi que mon contact d’ouverture d’obtu se soit un peu affaissé)…
Le fameux « clac » d’armement de l’obturateur, en début de course de l’avancement du film, n’est quand même pas si bruyant que j’avais pu le lire. Ca surprend les premières fois, puis bon, on l’oublie. C’est vrai aussi que pour quelqu’un qui n’est pas averti ça peut passer pour un clac mécanique de mauvaise augure, cependant on ne sent aucun effort particulier à son passage. Donc pas de malaise de ce côté-là : c’est beaucoup moins bruyant qu’un retour de miroir sur un Spotmatic par exemple
Avancement du film très fluide et assez court par ailleurs.
Comme dit plus haut, viseur super-clair, cadre de parallaxe bien lumineux et à correction automatique vraiment utile et fluide, losange de la pastille de télémètre très facile à utiliser et bien contrastée : mise au point fastoche… Sympa la forme en losange
L’Electro est super-simple d’usage, prêt à dégainer en un claquement de doigts, pas de prise de tête…
On en a pour ses sous dans les mains (poids et encombrement) et sa robustesse inspire confiance, le tout favorisant une bon maintien au creux de la main gauche... mais difficile à « glisser » dans une poche quand même, hein… C’est gros, c’est épais, et l’objectif est balaise
Mes deux bouts de films d’essais me semblent un poil sous-exposés à mon goût. Mais peut-être est-ce moi et/ou mon Electro… C’est vrai aussi que j’aime bien les négas un peu denses. Mais pas de souci pour les tirer à l’agrandisseur cependant.
Justement, pas encore de tirages; seulement les négas observés au compte-fils, et wahou !, ça pique sévère ! L’objectif à bien l’air au niveau de sa réputation… et d’un rendu plutôt doux me semble-t-il.
Dons, à mon avis, ce Yashica Electro 35 GTN, c’est du tout bon. Il devrait souvent être de sortie dorénavant, à condition de le trimbaler dans un sac, pas dans une poche !
Seul « grincherie » que j’aurais pour le moment, c’est cette longue-longue course du déclencheur. Mais bon
Voili-voilou.
Fin heureux avec mon nouveau joujou
Désolé pour le longueur
![Embarassed :oops:](./images/smilies/icon_redface.gif)