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sacripant a écrit :Je vais même plus loin, je pratique le cyanotype...
.......Ma solution : faire tirer un film chez un imprimeur avec une trame trame stochastique à 2400 dpi et 150 lpi.......
Stochastique ma fille, vous qui n'avez pas d'idées préconçues, pourriez vous me dire combien j'ai de pieds?
Un caramel à qui me trouve l'auteur de cette prose.
Pierre-Yves a écrit :Poum pour ta citation, j'ai trouvé : "Scholastique ma fille" est le féminin de "Elementaire mon cher Watson". C'est donc Sir A.C. Doyle !
Pour revenir à la question du tirage en noir & blanc, tout est dit par les dernières locomotives de la profession dans l'article extrait du mensuel le Photographe cité par tarabucetta.
Si l'argentique devait disparaître demain, la faute en sera pour une large part aux fabricants et aux distributeurs qui gèrent aujourd'hui la production et la politique des prix de façon complètement (sciemment ?) suicidaire.
Mais en tant que tireur argentique, profondément attaché à ce support, je peux dire que quoi qu'il advienne, je ne passerai jamais sur numérique. Les procédés dits anciens offrent sufisamment de possiblités et de diversités pour envisager la reconversion. Il y aura certe moins d'images, mais la qualité, et l'exigence qui en résulte, n'en sera que plus grande. Je préfère 10 tirages hors normes dans une années qui dureront qu'abondance stérile empilée sur les étagères.
Ceux qui ne sont pas prêt à franchir le pas seront doute contraint d'abandonner l'argentique, dès lors que celui-ci deviendra finacièrement inabordable, dans un premier temps, inexistant dans un second dès lors que la poule aux œufs d'argent aura été occise. La massification des pratiques fera le reste.
Les résistants auront toujours à leur disposition les techniques nécessaires pour résister.